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Photo Lydia Feliz

 

par Lydia

Ce matin, je baigne dans une paix intérieure profonde. Je déguste le fait d’avoir relâché des énergies liées au passé, des énergies qui étaient enfermées dans mon corps, mon inconscient, depuis l’enfance, qui conditionnaient ma vision de moi-même, du monde et mon comportement général.

Il y a la paix relative à une forme de compréhension mentale, aux choix qu’on peut faire en conséquence et il y a la paix qui vient de l’alchimie émotionnelle, de cette ouverture de cœur, du lâcher prise, de la reconnaissance et de l’acceptation de ses propres énergies « négatives » générées pas les croyances adoptées dans l’enfance.

Trop souvent, on pense être victime des autres et on les accuse d’être injustes à notre égard alors qu’elles ne font que répondre à notre vibration intérieure. Il est clair qu’un enfant n’est pas responsable de ce qu’il vit et s’il est victime, dire qu’il a attiré cela par sa vibration serait injuste et cruel.

Au niveau humain, il est effectivement l’objet du comportement extérieur, victime de son entourage. Cependant, au niveau de l’âme, la probabilité que les choses se passent de façon dramatique a été envisagée et c’est même ce qui a déterminé le choix des parents, du contexte familial, environnemental, sociétal.

 

Ça peut sembler fou du point de vue humain mais si on est sensible à son ressenti, son intuition, on peut percevoir que tout est juste malgré les apparences.

Avant même d’avoir foi en dieu, le christ, la source, je sentais enfant qu’au-delà de l’injustice, du drame, quelque chose de plus lumineux, de plus grand se passait.

Je percevais la roue de la reproduction, de la vengeance, des comportements humains instinctifs, sans toutefois pouvoir le nommer.

Maintenant, je peux voir avec du recul et en acceptant de prendre en charge les blessures de l’enfant que j’étais, en acceptant de les confier à la source père mère en moi, que la trame de ma vie est parfaite.

Parfaite dans le sens où mes plus grandes aspirations, les valeurs que j’ai toujours considérées comme essentielles, m’ont guidées au-delà de l’histoire humaine et me permettent aujourd’hui d’être authentique, entière et autonome. Enfin d’aller en ce sens avec de plus en plus de légèreté, de paix, de fluidité et de clarté.

La théorie à propos des vies antérieures ne me correspond plus du tout parce qu’elle enferme les êtres dans une sorte de fatalisme, de culpabilité, d’impuissance et de peur.

Et au lieu d’essayer de comprendre le monde de l’âme, je me tourne vers mon cœur/conscience, où se trouvent toutes les réponses utiles, nécessaires à mon bien-être, mon autonomie, la réalisation de mes aspirations profondes.

L’humain encore identifié à sa personnalité, son histoire, ses souffrances, ne peut pas percevoir cette loi de cause à effet sans se sentir encore plus victime et coupable.

Il endurera le comportement abusif des autres en pensant qu’il est coupable de cela et qu’il doive porter sa croix, souffrir comme le christ a souffert, pour mériter le paradis, avoir droit au bonheur dans une hypothétique vie future.

Les lois spirituelles qui sont interprétées via le mental humain, sont faussées par les conditionnements, le manque de connaissance de l’être véritable et des systèmes qui régissent l’humain. Le monde de l’astral, les égrégores, les âmes en souffrance participent à cela par effet de résonance et par le phénomène d’attraction.

Une personne qui nourrit un rôle, de victime, de bourreau et de sauveur, qui s’identifie à cela va projeter ses énergies et attirer des énergies semblables.

Que ce soient des humains manipulateurs ou des entités, « bonnes » ou « mauvaises », tant que l’individu ne fait pas l’expérience de sa propre sagesse, celle qui se trouve en lui, par intuition et par logique, et tant qu’il ne décide pas de devenir responsable de lui-même, il va attirer des êtres qui lui renverront ce qu’il porte afin qu’il revienne à lui.

Afin qu’il revienne à la réalité du vivant, de la terre, et à la responsabilisation de ses mondes intérieurs, ceux de la pensée, de l’émotion, tout ce qu’il a refoulé, rejeté, tout ce qui a été placé dans l’ombre, l’inconscient.

Les égrégores de soumission, de manipulation sont nombreux et ils peuvent prendre l’apparence d’une forme de lumière pour celui qui se renie tellement qu’il cherche à l’extérieur de lui-même, un sauveur.

Les chanels, les médiums, se multiplient sur la toile par phénomène de mode, parce qu’il y a de la demande et surtout parce que beaucoup de gens veulent échapper à la cruelle réalité de ce monde.  On a tellement de mal à discerner le faux du vrai, à trouver un sens à tout ce merdier, qu’on va chercher des réponses dans des livres, des sites dits spirituels, on consulte des voyants pour tenter de palier la peur de l’avenir.

Pourtant quand on regarde la peur en face, quand on la laisse nous traverser, elle va nous enseigner bien des choses à propos de nous-même, de nos blessures, de nos besoins véritables et elle v se transformer du fait qu’on n’y résiste plus, qu’on ne la considère plus comme une ennemie mais comme une énergie neutre, une simple information.

Quand on dit que « tout ce à quoi on résiste persiste », c’est une loi énergétique, logique, physique même, un principe électromagnétique, une loi qui régit les forces complémentaires tout comme celles qui régissent l’électricité, les pôles négatifs et positifs, parce que toute énergie contenue va amplifier du fait d’être repoussée, elle va s’intensifier. On peut en faire directement l’expérience, lorsqu’on observe ses pensées émotions « sombres », dans la neutralité, lorsqu’on les laisse nous traverser, elles finissent toujours par s’équilibrer du fait qu’on n’y résiste pas. Évidemment si on y ajoute des pensées de peur, de rejet, de doute, toute charge « négative » ou de fréquence égale, elle va être nourrie et grandir au lieu de s’apaiser, de s’équilibrer au centre de soi, au point zéro.

Nous savons maintenant un peu mieux comment nous sommes faits et la science avec son regard plus objectif que l’approche des religions a favorisé une meilleure compréhension des systèmes internes inhérents à l’humain au travers de l’étude du génome, de la psychologie, la psychanalyse…

Nous savons que nous sommes tout autant animal qu’humain et qu’au-delà de l’apparence, la conscience est ce qui constitue la véritable essence de l’être.

Pendant très longtemps et encore maintenant, on a opposé les différents aspects de l’être, rejeté la chair, l’instinct animal, en espérant mettre en avant les valeurs humaines.

On tente d’extraire l’instinct animal de l’humain qu’on va jusqu’à nommer « malin », d’ignorer ces aspects instinctifs, son côté sombre en frustrant, en tentant de contrôler ce qui en fait n’est qu’un bagage, une forme de patrimoine.

Il m’apparait que rien n’est mauvais en l’humain si ce n’est sa tendance à vouloir diviser ce qui est puis à s’identifier à un seul aspect de lui-même.

Plus il se regarde en se jugeant, en essayant de tuer sa nature animale, et plus il créé la division en amplifiant la peur, le rejet de soi, l’obscurité par le seul fait de cacher ce qui lui déplait, ce qu’il rejette parce que ça vient ternir l’image qu’il veut montrer au monde. L’image d’une personne viable, valeureuse, forte, attirante, belle, romanesque…

Il s’amuse à jouer les vedettes, les héros, à montrer son côté lumineux dès lors qu’il perçoit l’étincelle divine en lui-même ou au dehors. Celui dont le corps émotionnel est perturbé par un vécu douloureux se croira obligé de choisir l’ombre, de projeter ses souffrances à l’extérieur espérant ainsi être soulagé.

Nous ne sommes pas seulement un corps physique, ni seulement une âme, une étincelle divine, nous ne sommes pas non plus uniquement mus par nos instincts, nos impulsions, pas plus que par les énergies extérieures, qu’elles soient humaines ou astrales.

Nous sommes une combinaison de plusieurs corps, plus ou moins denses, de différents systèmes, dimensions, énergies et ce qui créé de la confusion, c’est de les hiérarchiser et de les opposer.

Nous avons été créés complets, potentiellement souverains mais comme nous rejetons ce que nous jugeons comme mauvais, comme nous luttons contre nous-mêmes, contre nos énergies, nos cellules, des parts entières de la personnalité, de l’être, nous survivons tant bien que mal dans un monde qui nous semble chaotique à juste titre puisqu’il reflète ce que nous sommes intérieurement.

Il ne s’agit pas ici de ce sentir coupable de l’état du monde mais de prendre conscience que nous participons à son élaboration par nos comportements, nos croyances et nos conflits internes.

Pendant des milliers d’années, nous avons tenté d’évoluer selon des systèmes basés sur la compétition, l’exclusion, la division, le rejet, la dualité conflictuelle.

Les êtres plus éclairés ou qui ont eu accès à des connaissances à propos des énergies, des sciences, ont toujours voulu diriger le monde par la force, la contrainte, la foi en leur légitimité, la certitude qu’ils étaient les élus, les lumières…

Au niveau individuel, nous agissons de la même façon, nous confions la direction de notre être à notre intellect et méprisons notre cœur, notre intuition, notre innocence.

Nous avons favorisé le côté masculin de l’humain, qu’on soit homme ou femme, afin de survivre dans un monde où la loi du plus fort semble l’emporter.

Aucun système dans le monde mis à part peut-être en certaine tribu, n’est juste, équitable et avec la mondialisation, l’esprit de compétition arrive à son comble.

Mais malgré tout il nous fallait aller au bout du processus pour enfin revenir à des valeurs plus justes.

Tant qu’on n’a pas visité tous les états, les potentiels et leurs limites, on ne peut pas se faire une idée claire et globale des choses.

L’évolution de l’humain s’effectue sur des milliers d’années et chaque nouveau né vient avec le bagage de ses ancêtres, les connaissances, expériences et les leçons qui en ont été tirées.

De génération en génération, on intègre de plus en plus les valeurs fondamentales de la paix et de l’harmonie.

Mais on reste bloqué sur l’idée qu’il faut changer le décor pour trouver le bonheur individuellement ou en société. On pense qu’en augmentant le contrôle, la sécurité, la surveillance on limitera les crimes.

Les religions qui prônent le pardon mettent l’accent une fois de plus sur le travail à faire vis-à-vis de l’extérieur. Il faut pardonner l’autre, vivre dans le sacrifice, l’abnégation, la soumission.

On rejette encore la responsabilité de notre état d’être, de notre bien-être, à l’extérieur de nous-même. Et ce faisant, on reste soumis et ignorant de ce que nous sommes vraiment.

Au mieux, quand on pardonne l’autre, on pense être quelqu’un de bien, de juste, de valeureux mais on ne fait que combler temporairement notre besoin de paix, d’amour.

On le fait au détriment de nos blessures, de l’enfant qui a enduré les souffrances, l’incompréhension, en pensant que notre foi en la justice et notre attitude suffiront à combler les manques.

Les choses sont beaucoup plus complexes et simples à la fois.

Par notre nature multiple, les nombreux systèmes qui régissent notre être, les différentes dimensions qui nous constituent, vouloir comprendre en détail de quoi nous sommes faits pourrait prendre encore dix mille ans. Nous n’arriverions toujours pas à nous connaitre en vérité ni à vivre dans la paix et le bien-être.

A l’échelle individuelle, on peut voir avec du recul que toutes les méthodes que nous avons utilisées pour aller mieux, pour nous connaitre, n’ont pas aboutit au résultat souhaité.

Il est de plus en plus admis que nous sommes une âme en incarnation mais nous restons englués dans une vision intellectuelle et duelle de ce que nous sommes.

Nous essayons de nommer ce qui ne peut l’être parce que c’est inconcevable pour un esprit humain.

Le mental par nature apprend à reconnaitre ce qui est puis à le nommer afin d’en avoir la maitrise, le contrôle ou du moins d’essayer. Cette forme de connaissance est très superficielle et incomplète en même temps qu’elle est réductrice.

Dès qu’on nomme quelque chose, on l’enferme, on la limite et on en perd le sens, l’essence.

Ce qui est magnifique dans cette incarnation, c’est de pouvoir percevoir ce qui est de multiples façons.

De pouvoir utiliser ces sens pour se situer dans l’espace et le temps.

Et ce qui est encore plus génial, c’est d’apprendre à ressentir, à percevoir au-delà de la forme mais là encore, on a besoin d’étiqueter, de saisir et d’enfermer pour pallier les peurs que l’inconnu fait émerger.

Quand on comprend que notre perception de ce qui est dépend de la façon dont nous nous traitons, dont nous nous voyons et que si nous acceptons de laisser la source nettoyer les filtres formées par la peur, les croyances et les conditionnements afin de savoir de l’intérieur, par l’expérience, notre perception change totalement.

On comprend que notre état d’être dépend de nos croyances à propos de nous même et du monde et qu’en libérant le bagage émotionnel logé dans l’inconscient, nos mémoires cellulaires, génétiques, l’être vrai et nu apparait. Être nu, dépouillé des croyances basées sur la dualité, le rejet, la lutte, le besoin de contrôle, la dévalorisation de soi, ça fait très peur parce qu’on pressent que quelque chose de puissant en nous peut nous submerger. Si on fait confiance à ce que nous sommes en totalité, si on ose regarder ses peurs en face, ressentir les émotions qu’on avaient refoulées, on va se rendre compte qu’il n’y a pas d’ennemi en nous, que ce sont des énergies qui semblent monstrueuses simplement parce qu’on les avait contenues.

Quand on sait que nous ne sommes pas nos pensées, ni nos émotions et qu’en nous, l’amour lumière, notre essence originelle a la puissance de pacifier, d’harmoniser, d’équilibrer ces énergies, on va vivre dans la douceur, ce nettoyage interne, ce dépouillement qui révèle l’être véritable que nous sommes.

Puis on va comprendre que nous sommes avant tout La conscience évolutive, expansive qui est le Tout, une conscience qui s’exprime à travers nous, à travers toute vie, tout ce qui est. Et plus on saura prendre du recul sur ce qui est superficiel, plus la renaissance se passera en douceur.

On se donnera le temps de nettoyer les pensées émotions douloureuses, de lâcher les masques et en apprenant à accueillir dans la neutralité, ce qui se manifeste en nous, sans juger, étiqueter, on apprendra à se traiter avec respect, à s’accepter en totalité.

Cette fréquence va nous aider à cheminer vers l’être véritable sans peur de ce qu’on va découvrir, sans attente, sans projection et ce sont les énergies de l’enfant intérieur guérit qui vont nous aider à vivre cela dans la légèreté, pas à pas, à chaque instant, en devenant conscient de qui nous sommes en surface, en profondeur et au-delà, en essence. Ce faisant, on devient responsable de soi, on est capable de discerner ce qui est juste pour nous-même, ce qui nous correspond, ce qui nous motive, ce que certains appellent le chemin de vie ou la « mission de vie ».

Là encore, lorsqu’on laisse l’amour lumière, la conscience bienveillante en nous harmoniser tout ce que nous sommes et lâcher les rôles de victime, bourreau, sauveur, l’idée de mission est relativisée, équilibrée.

On ne pense plus en ces termes, on vit ce qu’on a à vivre, sans imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, on n’a plus besoin de convaincre.

On sait que la vie, notre âme savent ce qu’elles font et on se laisse Être en toute confiance en sachant que nous sommes au bon endroit, au bon moment, à l’étape nécessaire à notre évolution vers plus de conscience, de capacité d’aimer, qu’elles nous portent exactement là où nous devons être, nous font rencontrer les personnes en résonance, celles qui vont nous donner l’occasion de développer notre sagesse et capacité d’aimer…

 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr

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