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par Gaelle HAYERE

Le jour où j’ai compris que les blocages que je pouvais avoir étaient dus à mes croyances limitantes, je me suis sentie tout d’un coup délestée d’un poids. Ma vie prenait un autre sens. Je comprenais que je pouvais changer mes croyances, donc mes pensées et donc ma vie.

Ma vie peut devenir extraordinaire si j’en ai la croyance. Elle peut être destructrice, si j’en ai la croyance. Tout dépend de la perception que je décide d’avoir.

Qu’est-ce qu’une croyance ?

Une croyance est la conviction, la certitude inébranlable que quelque chose est vrai.

La croyance est l’essence de nos pensées. Si notre croyance est facilitante, nos pensées seront positives. Si notre croyance est limitante, nos pensées seront négatives.

Nous pouvons prendre l’exemple d’une personne qui est convaincue d’être un timide maladif. Toute sa vie, elle a entendu ses parents, puis ses professeurs, puis ses collègues de travail, puis son conjoint, dire d’elle qu’elle était timide. Cette croyance d’être timide s’est ancrée dans sa mémoire, dans ses cellules, à tel point qu’aujourd’hui, quand on lui demande, comment elle se définirait, il répondra « je suis timide ».

Et elle le croit vraiment !

Une personne qui a toujours été éduquée dans la confiance, l’amour, l’authenticité croit avec certitude qu’elle est intelligente, aimante et sincère.

Nos croyances viennent de notre éducation et du conditionnement sociétal dans lequel nous avons évolué. Inutile de mettre la faute sur nos parents, sur l’école, sur notre boss, cela ne permet pas d’avancer.

C’est le fait de prendre conscience de ses propres croyances, d’avoir la certitude de pouvoir les transformer qui nous fera évoluer.

Alors, arrêtez-vous un instant.

Et posez-vous la question suivante : Quel est, dans votre vie, le type de vos croyances majoritaires ? Sont-elles limitantes ou facilitantes ?

Nos croyances limitantes sont générées par nos peurs

Dès lors que nous avons des peurs, des doutes sur nous-mêmes, notre mental génère des croyances limitantes. « Je suis nul(le) – Je n’y arriverai pas – Oh, non, j’en suis incapable ». Ces croyances sont dues à nos expériences passées vues comme négatives par notre mental.

Ces croyances limitantes prenant leur source dans la perception que nous avons de notre passé viennent perturber la vision que nous pouvons avoir de notre futur.

Une personne qui se définit comme étant timide aura du mal à se projeter devant un public en train de parler car ayant la certitude d’être timide, elle estimera qu’elle en sera incapable.

Le jour où elle est obligée de parler en public, elle se rendra malade des jours et des nuits avant l’évènement, imaginant les pires scénarii qui pourront lui arriver le Jour J.

Elle va prédire son futur, pourtant encore inexistant, avec une négativité absolue.

Le Jour J, elle deviendra toute rouge. Elle balbutiera quelques mots sans réussir à exprimer ce qu’elle avait parfaitement préparé. Et elle se convaincra à nouveau, et avec encore plus de conviction, qu’elle est timide et que parler en public, ce n’est pas pour elle.

Et si je demande à cette personne :

« Depuis quand es-tu timide ? »

Elle me répondra :

« Depuis toujours »

« Y a-t-il une situation passée dans laquelle tu t’es sentie confiante ?

« Euh …. Peut-être une fois oui.

« Peux-tu me la décrire ?

« Oui, quand j’avais 8 – 9  ans, j’ai joué une pièce de théâtre avec l’école et j’étais très confiante et j’y ai même pris du plaisir. Mais, j’étais jeune, j’avais peur de rien et je n’avais pas conscience du risque du ridicule.

« Peu importe que tu étais jeune, que tu n’avais pas conscience du ridicule, etc … On s’en fiche. Au vu de ce que tu me dis, il y a, au moins une fois dans ta vie, où tu as déjà été confiante ?

« Oui, c’est vrai.

« Donc cela signifie, que tu sais être confiante.

« Euh … oui.

« Donc cela signifie aussi que tu peux aujourd’hui croire que tu es confiante.

« Euh, Oui.

« Cela signifie donc qu’en croyant aujourd’hui que tu es confiante, demain tu peux être encore un peu plus confiante.

« Oui.

Donc, cela veut dire que tu es quelqu’un de confiant.

Voyez-vous dans cet exemple, cette personne a gardé comme croyance sa timidité maladive, parce que certainement des événements précis passés ont été douloureux pour elle quand un jour elle a dû parler en public.

Mais qu’a-t-elle décidé de conserver dans son esprit ? La perception négative des évènements passés. Alors, que si elle attire son attention sur un évènement positif dans lequel elle peut se visualiser confiante, vibrante, positive, elle se rend compte que ce qu’elle croit sur elle-même peut être différent.

Nos croyances dépendent véritablement de la façon dont nous percevons les situations.

Il est important d’en prendre conscience car ce sont les croyances que nous avons qui viennent influer nos pensées, et donc notre réalité.

Plus vous avez des croyances limitantes, moins vous allez oser agir de peur … plus vous allez trouver des excuses pour ne pas sortir de votre zone de confort. Plus vous allez stagner et plus vous allez trouver votre vie inintéressante et plus votre vie SERA inintéressante.

Une personne qui a comme conviction : « l’argent, c’est pour les autres », ne va faire en sorte, par des actions positives, d’avoir de l’argent. Elle va se contenter d’une vie « misérable » qui la confortera dans sa croyance. Et elle continuera à nourrir ses croyances limitantes et continuera à se victimiser et à en vouloir à la terre entière.

Alors, que nous avons LE CHOIX de changer nos croyances pour qu’elles deviennent des alliées et des partenaires pour avancer plus sereinement dans notre vie. Et ainsi, rendre notre vie magique, extraordinaire.

Nos croyances facilitantes nous permettent de rendre notre vie MAGIQUE

Quand je me lève le matin et que je me dis : « Aujourd’hui, je suis certaine  que je vais passer une bonne journée ». Je me réveille avec le sourire, je prends ma douche avec le sourire, je reçois les évènements de ma journée avec la joie et le plaisir de profiter de cette merveilleuse journée.

Mes actions seront guidées par ma croyance positive selon laquelle je vais passer une excellente journée. Je ferais en sorte de passer une journée merveilleuse pleine de surprises. Et même, si dans cette journée, il se passe un évènement que je pourrais estimer négatif, je ne tournerai pas mon attention sur la négativité de la situation, mais sur le « cadeau » que m’apporte la situation.

Les croyances facilitantes nous permettent d’avancer sereinement dans la vie.

Pour ma part, j’ai une croyance facilitante que je sens au plus profond de moi-même. C’est la suivante : JE SAIS QUE JE SAIS FAIRE.

Cette phrase d’une puissance absolue pour moi, cette croyance inébranlable me permet de tout faire. Quand je dois faire une conférence, une formation, écrire, peindre, jouer une pièce de théatre, etc … je me répète cette phrase en boucle : JE SAIS QUE JE SAIS FAIRE.

Mais cela ne suffit pas de répéter une phrase si vous ne ressentez pas la vibration de cette croyance.

Quand je me dis cette phrase, je la ressens au plus profond de moi-même. Mon cœur s’ouvre, je ressens l’adrénaline du projet que je vais vivre. Je ressens le dépassement de moi-même. L’excitation. La joie. Le bonheur.

Comment transformer nos croyances limitantes en croyances facilitantes ?

 Autant, il nous est très facile en tant qu’être humain, de ressentir des émotions négatives de doute, de colère, de jalousie, de peur et d’y associer les croyances et les pensées, autant l’inverse nous est plus difficile.

Quand je décide de transformer une croyance limitante en croyance facilitante, je dois être congruent, c’est-à-dire que mon corps, mon cœur et mon esprit doivent être alignés.

Je dois ressentir, à travers ma croyance facilitante, toute la joie, toute l’énergie, toute l’excitation que l’évènement auquel je fais référence, me fait vivre.

Je dois imaginer, visualiser que le projet que je souhaite mettre en place, que le rêve que je souhaite vivre, est déjà entre mes mains. Je dois ressentir les émotions positives de la réalisation de mes rêves ou de mon projet.

Car la pensée positive ne peut trouver écho dans votre vie qu’à l’unique condition qu’un sentiment de certitude vienne s’inscrire dans vos cellules.

Notre corps, messager extérieur de nos émotions, est aussi important que le mental pour être dans une croyance facilitante.

Une personne résignée aura les épaules affaissées, le dos voûté, le regard triste, la respiration sans amplitude. Avec un tel gestuel, et même si cette personne se répète tous les jours, « Je suis capable, Je mérite et je suis digne », mais qu’au fond d’elle, elle n’arrive pas à ressentir l’émotion de plénitude, de joie, de bonheur, de vibration positive, il sera difficile pour elle de croire en ce qu’elle se dit. Elle retombera très vite dans les travers de la croyance limitante.

Alors, observez, ressentez, agissez ! CAR VOUS AVEZ LE POUVOIR DE CHOISIR VOTRE VIE ! 

Petit exercice

  • Observez vos croyances. De quel type sont-elles ?
  • Si elles sont limitantes, prenez quelques instants pour définir un projet que vous désirez réellement atteindre.
  • Ressentez les émotions que provoque la réalisation de ce projet.
  • Observez votre corps quand vous pensez à ce projet. Avez-vous une attitude, une gestuel qui conforte vos émotions positives relatives à ce projet.
  • Si vous êtes congruent dans la réalisation du projet ainsi défini, votre cœur (votre âme jubile), votre corps se redresse, définissez les actions, de manière objectif, que vous souhaitez mettre en place pour atteindre votre objectif, sans laisser vos croyances limitantes refaire surface.

Source: http://gaellehayere.fr/