par Soumaya Tarkhani
Un bon nombre d’entre nous sont persuadés que plus nous pensons, plus nous exprimons notre essence ou notre « je suis ».
Le mental est certes un outil très puissant dont nous disposons, mais il n’est pas notre vérité.
Nous pouvons toujours choisir de penser comme de ne pas le faire. Et pourtant nous continuons d’exister, car nous ne sommes ni nos pensées, ni nos émotions. En effet, ce n’est pas le mental qui nous définit ou nous décrit, mais cette vie qui est en nous et dont on ressent si fort la présence quand le mental s’apaise, voire se tue.
Nous sommes notre âme ou ce témoin intelligent qui observe en silence le bruit du mental et qui nous donne les réponse sans besoin de nous parler.
Dois-je supprimer le mental alors ?
Le mental n’est pas mon ennemi, mais mon merveilleux serviteur. Sa fonction, c’est de m’aider à exécuter ce qui sort de l’espace du cœur comme idées lumineuses et inspirations et à planifier mes tâches, sinon je lui accorde du repos.
Le maître c’est qui alors ? C’est mon cœur…
D’ailleurs, c’est en pensant moins et en s’ancrant plus en lui que je vis ma vérité…que je suis.