par Alain Degoumois
Ce qui, sans doute, pèse le plus dans la conscience profonde de chacun d’entre nous est le fait d’ignorer que nous sommes tous capables, à notre manière, de répondre aux grands défis de ce siècle ; que nous sommes chacun une pièce majeure du grand échiquier social, une partie de la solution qui pèse dans le cœur même de l’humanité en transition…
NOUS SOMMES TOUS PORTEURS DE SOLUTION
La plus grande tragédie de ce siècle aura été, non d’assister aux tempêtes qui blessent et meurtrissent le visage du monde, mais de rester enchainés à notre ignorance et à notre impuissance.
Ce qui, sans doute, pèse le plus dans la conscience profonde de chacun d’entre nous est le fait d’ignorer que nous sommes tous capables, à notre manière, de répondre aux grands défis de ce siècle ; que nous sommes chacun une pièce majeure du grand échiquier social, une partie de la solution qui pèse dans le cœur même de l’humanité en transition.
Nous sommes tous porteurs de solution.
La violence advient lorsque nous ne trouvons plus les mots, lorsque nous avons perdu le langage pour dire et communiquer avec le monde. Lorsque finalement nous nous sommes perdus nous-mêmes et avons en quelque sorte démissionné de nous-mêmes
Face aux grands défis de ce siècle, nous sommes invités à renouer avec nous-mêmes. A retrouver notre langage afin d’être à nouveau en mesure de communiquer avec le monde.
La plus grande tragédie de ce siècle est de rester étranger à nous-mêmes, ignorant de nos capacités et de nos potentiels. Face aux profondes interrogations de ce siècle, nous sommes donc livrés à un face à face avec nous-mêmes.
Sur le seuil du temple de Delphes était écrite une maxime de sagesse que le temps n’a pas érodée et qui reste toujours d’actualité :
– Connais-toi toi-même et tu connaitras l’Univers et les Dieux.
Ce n’est pas Dieu que l’on essaye de tuer aujourd’hui, ni même le monde, mais bien l’humain en le déracinant de lui-même et du monde : en le déracinant des espoirs et des solutions d’avenir qu’il porte en son sein.
Ne restons pas avachis de fatalité, pétrifiés d’émotions ou de peurs. Le monde poursuit sa route en attente de fécondité et c’est à nous d’y répandre de nouveaux germes dans le grand livre encore vierge de l’avenir.
Le grand problème de ce siècle est qu’il nous éloigne de nous-mêmes et des richesses que nous portons en nous-mêmes. Nous n’avons donc plus rien à offrir parce que nous devenons étrangers ou absents à nous-mêmes.
Ce n’est pas l’humain en soit qui est violent mais l’incapacité à devenir lui-même qui le rend violent.
La violence et la paix ne naissent pas spontanément : elles se cultivent.
Et cela pose peut-être la question la plus profonde et la plus fondamentale qui soit :
– Qu’est que nous instruisons quotidiennement en nous ?
Renouons avec nous-mêmes afin de participer à la grande histoire du monde. Retrouvons notre respiration, nos aspirations profondes pour nous réinscrire dans ce grand souffle qu’est la vie.
Chaque fois que nous nous éveillons à nous-mêmes, notre entourage en bénéficie. Celui qui s’éveille à lui-même devient vecteur d’éveil pour les autres. C’est en ceci que nous ne formons qu’Un, que nous sommes Un.
Si les problèmes sont nombreux, les solutions le sont également.
La bonne nouvelle c’est qu’elles existent déjà quelque part…
Qu’attendons-nous ?
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