par Sophia Love
Il y a des moments qui semblent très longs, qui semblent être étirés comme le serait un élastique. Vous les connaissez ? Ils en sont à leur limite, à un cheveu de se relâcher … le moindre mouvement et ça y est.
Un de mes fils était terrifié par le livre dont vous voyez la photo ci-haut. (« Jusqu’où peut s’étirer une bande élastique? »). Il ne pouvait endurer la tension ressentie, jusqu’à ce que le « boing » arrive !
Ce qui est étonnant, c’est qu’il voulait entendre cette histoire tous les soirs. Dans cette histoire, l’endroit le plus éloigné atteint par l’élastique était la Lune. Au moment où le lecteur sortait de la fusée, le « boing » le ramenait directement dans sa chambre.
Nous vivons un tel moment et la tension est à son maximum, elle est encore plus grande que celle que nous ayons jamais pu imaginer être capables d’endurer. Nous sommes « sur la Lune » et nous sommes sur le point de « sortir de la fusée », avec cet élastique dans la main. Nous pouvons sentir la tension, non seulement dans nos mains, mais dans tout notre corps. Nous SAVONS que cela va se relâcher.
Nous pouvons faire comme faisait mon fils. Nous pouvons nous cacher sous la couverture, cacher nos yeux jusqu’à ce que tout cela soit terminé.
Ou … nous pouvons nous rappeler (tout comme mon fils) que nous avons voulu cette histoire, parce que nous aimons l’excitation de ce moment … la tension … et le … « boing ». C’est presqu’une dépendance.
Même si l’excitation est agréable, laissons cet élastique se relâcher et voyons quelle autre excitation nous pouvons créer. Ce que je suggère ici, c’est que cette excitation est si attirante pour nous (spécialement parce que le moment du « boing » est si proche) qu’il est possible que nous perpétuons involontairement cet instant. Comment ? Par notre concentration.
En nous concentrant sur la tension, en l’observant, en l’entendant et en en parlant, elle se perpétue. Mais si nous nous concentrons, rêvons, écrivons, discutons et que nous nous attendons au CHANGEMENT, alors le processus s’accélère.
C’est un grand défi de ne pas regarder la corruption, les révélations et les drames et, en lieu et place, de voir le monde possible … sans tous ces aspects. C’est précisément pourquoi nous sommes ici.
Nous devons nous rappeler la façon dont la création s’accomplit. Car, nous créons tout cela et notre énergie combinée est irrépressible.
Nous créons selon nos intentions, nos croyances et notre concentration. Il est très tentant présentement, avec toutes les nouvelles quotidiennes (qui valident tout ce que nous savions déjà) de nous reposer sur nos lauriers, de hocher notre tête en disant : « Tu vois? Je ne suis pas fou, je ne me suis pas trompé, je ne l’ai pas imaginé. Ça fait des années que je t’en parle ». Tentant peut-être, mais ce n’est pas productif.
Tout comme vous connaissez depuis longtemps, les secrets, la corruption et l’esclavage, vous savez aussi ce qui suivra. Continuez à regarder devant. Les nouveaux rapports et les nouvelles révélations ont pour but d’éveiller les masses. Vous, vous êtes déjà éveillé. Il est temps de passer à l’étape suivante.
Il n’y a pas de « révélations » sur l’étape suivante, parce que nous écrivons cette histoire en ce moment même. Elle se trouve dans nos rêves et nos visions, où nous voulons manifester une population sans menottes et une existence multidimensionnelle.
Ce n’est pas le moment d’enfouir notre tête dans le sable. C’est un appel pour demeurer conscient de l’endroit où nous dirigeons notre Lumière. Continuez à regarder en avant et parlez de ce que vous voyez. Le pouvoir de votre énergie est exponentiel. Utilisez-le. C’est la raison de votre venue ici et maintenant.
Lorsque cet élastique se relâchera et que nous nous retrouverons dans un autre endroit, ce sera l’endroit que nous élaborons actuellement. Un endroit ayant pour base l’Amour, construit avec des briques de rêves, maintenues ensemble par notre Lumière étincelante.
Nous sommes des Maîtres Bâtisseurs. Alors créons.
Nous sommes ceux que nous attendions.
Avec beaucoup d’amour.
Sophia
La Sphère Bleue: Sophia Love : Le moment où « l’élastique » est sur le point de se relâcher
Traduction du texte trouvé sur : http://americankabuki.blogspot.ca/ , par Michelle