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par Lydia

C’est maintenant une évidence pour moi que lorsqu’on accepte de se laisser guider de l’intérieur, lorsqu’on s’autorise à être soi-même, tout est facilité, fluide. Mais ça demande de se faire confiance, d’être ouvert et réceptif, de faire confiance à l’âme, de « sentir » sa présence.

Ce n’est pas quelque chose de spectaculaire puisque c’est la paix en soi qui témoigne de la présence constante de ce que nous sommes en vérité à tous les niveaux de l’être.

Mais l’âme s’exprime aussi à travers la joie, la joie simple de l’enfant qui s’émerveille de découvrir le monde. Ici, c’est une découverte intime, intérieure, qui révèle l’immensité de l’être, de ces mondes qu’on a longtemps cru hostiles à cause des croyances véhiculées par l’inconscient et la conscience collective qui sont toutes articulées autour de l’idée de séparation, d’indignité, de petitesse…

La vie est d’une simplicité enfantine mais en tant qu’adulte, on a tellement besoin de mettre tout dans des cases de coller des étiquettes aux choses, de conceptualiser la vie et d’attribuer des rôles aux êtres, qu’on passe à côté de la vérité et de la joie.

Plus on s’autorise à être libre, libre de penser, d’être, de voir et d’agir selon nos aspirations profondes et plus on peut sentir la présence/guidance permanente de l’âme.

Tout est fluide, facilité, lorsqu’on cesse de se juger, de se critiquer et de bloquer, de contenir la vie en soi.

Le fait de s’interdire de vivre des émotions dites négatives les amplifie et créé une sensation de division interne.

Comment se sentir en paix, vivant, entier et comblé si on occulte des pans entiers de la personnalité, de l’être ?

Tant qu’on s’imagine que quelque chose en nous est inapproprié, tant qu’on écarte ou invalide un corps qu’il soit subtil ou carrément le corps physique, on aura la sensation d‘être divisé, séparé et incomplet.

La capacité d’accepter ce qui est, libère de la peur, du jugement et des attentes.

La souffrance vient presque toujours du fait qu’on projette nos pensées, nos peurs, nos émotions vers l’extérieur.

En faisant cela, on s’éparpille énergétiquement, l’énergie de vie peine à circuler et on va se sentir fatigué, impuissant voire victime.

Nous sommes extrêmement puissants mais comme nous avons tendance à associer le pouvoir à la domination, nous croyons que nous devons lutter pour obtenir ce que nous désirons.

La vie n’a pas à être un combat et la réalisation de nos aspirations ne se situe pas dans la volonté, le vouloir. Nous sommes constitués de plusieurs corps, de différentes dimensions, éléments, et ça n’est certainement pas le mental qui peut gérer l’ensemble.

Nos aspirations profondes concernent l’âme, le cœur et le mental est l’outil qui va capter l’idée, l’inspiration, et lui donner la forme en tant que pensée. Mais pour que ça corresponde à nos désirs les plus chers, il faut confier au cœur, à l’âme la direction des opérations.

Nous agissons à l’envers la plupart du temps parce que nous sommes identifiés à notre mental, à nos pensées, tout en refoulant une part de celles-ci.

Pourtant chaque pensée étant de l’énergie elle a son intérêt et si elle apparait dans l’écran de notre mental, ça n’est pas par hasard.

Notre intelligence, celle du cœur, va déterminer celle qui est en alignement avec notre désir, et recycler celle qui émane des programmations inconscientes, des croyances qui appartiennent à l’humain qui se croit isolé des autres, séparé de la source.

Ce que nous voulons voir se manifester à l’extérieur doit d’abord prendre forme en nous-même.

C’est une règle, une loi immuable qui peut se vérifier quotidiennement.

Notre état d’être, les pensées que nous choisissons de nourrir, de croire, les émotions assorties, notre intention, forment ensemble; notre vibration qui elle-même attire par effet de résonance, des situations, des êtres sur la même longueur d’ondes.

Nous sommes des êtres vibratoires, énergétiques, électromagnétiques et cette combinaison particulière ne peut pas être gérée par l’intellect.

Le vouloir, la volonté ici se situe dans l’abandon en confiance, à l’esprit, à l’âme, à notre cœur, dans lequel tout ce que nous sommes se rejoint et s’harmonise.

Quand on est relié à son âme, quand on confie à son cœur, à son intelligence, le soin de gérer nos mondes, de nous guider, tout devient facile, évident et la notion de lutte n’a plus aucun sens.

Le manque d’amour de soi ou l’amour mental de soi, celui qui s’attache aux apparences, aux qualités définies par le mental, oblige l’individu à se maintenir fermement sur ses positions, à avoir raison à tout prix, à s’accrocher à ses croyances.

Les croyances ne sont que des repères qui nous permettent d’évoluer vers plus de conscience, de capacité d’aimer, elles nous aident à élargir notre vision mais en aucun cas elles ne peuvent définir la vérité absolue.

Telle des balises elles nous guident afin que nous avancions et lorsqu’on est en mouvement on est amené à les dépasser.

La vie est en mouvement et si nous essayons de nous accrocher à ce qu’on prend pour acquis, à ce qu’on tient pour vrai, on s’enferme dans des conditionnements, des rôles, une routine qui va vite devenir ennuyeuse.

Nous sommes des êtres vivants, en mouvement, en évolution constante et si nous restons accrochés à nos certitudes, la vie se charge de déblayer le terrain.

Seul le mental a besoin de certitudes mais quand on accueille la peur, les nombreuses facettes de celle-ci; le sentiment d’insécurité, la notion de devoir, la culpabilité, la honte, le mépris qui tente de feindre le détachement, le sentiment d’indignité qu’on va compenser en mettant ses qualités en avant, en feignant d’être courageux par l’excès, les énergies vont se stabiliser, se compléter et l’intuition va amplifier.

Tout dépend de la focalisation de notre conscience, de l’attention et de l’écoute.

Le mental n’a pas la baguette magique, seul, il est très limité, il n’a aucun pouvoir sinon celui de suivre l’intuition.

Il est un outil de la conscience qui lorsqu’on le considère comme tel, comme un associé, se plait à jouer, à découvrir les mystères du vivant en se laissant enseigner par l’esprit, imprégné par l’amour, par la vibration subtile et grandissante de l’âme.

C’est un peu à l’image de l’association du masculin et du féminin.

Jusqu’à maintenant nous avons fonctionné à partir de notre mental ego à l’image de la société patriarcale. Nous avons expérimenté la séparation, appris de nos expériences ce que sont les valeurs du cœur, de la paix, de l’harmonie et de l’unité.

L’humanité est prête, en majorité, à agir depuis le cœur dans la solidarité, l’égalité et la paix.

Nous prenons conscience de la valeur de la vie même si elle est éphémère et justement parce qu’elle l’est dans cette forme, on admet que ça n’est qu’en agissant dans l’amour qu’on peut être épanoui. Et surtout dans l’amour inconditionnel qui seul peut réellement nous combler et nous élever.

Les feux du cœur et de l’esprit, celui du ventre, sont en train de purifier nos corps subtils afin de nous élever, d’augmenter notre taux vibratoire, d’élever notre vision ou de la confondre avec celle de l’âme, afin de les faire fusionner.

Ce nettoyage des corps dissous les croyances basées sur l’idée de séparation et il y a juste à se laisser faire, à laisser l’amour consumer ces programmes invalidants.

Encore une fois, ça n’est pas un processus mental.

Le mental ne peut qu’être le témoin et c’est en portant notre attention sur le cœur, sur la paix qui y demeure, qu’on se désidentifie de l’outil pour laisser l’être véritable émerger.

L’amour n’exclue rien, il transmute et harmonise, il comprend et accepte, il perçoit ce qui est juste dans l’instant et nous guide en ce sens.

Lorsqu’on nourrit le désir d’unité, de fusion avec l’âme, nous allons prendre conscience de nos comportements qui ne sont pas en adéquation avec la vibration d’amour et il suffit de ne plus les nourrir, de ne plus les juger pour qu’ils deviennent obsolètes et soient désactivés.

Ce n’est pas notre volonté qui agit, c’est le retour au cœur, à la paix lorsqu’on détecte un comportement issu de la peur qui va désactiver le programme qui en est à l’origine.

La conscience est puissante et lorsqu’on porte son attention sur le cœur, lorsqu’on ressent cette paix profonde et immuable, c’est cela qui nous donne le courage de revenir au centre de soi.

On ne peut pas déconstruire un comportement, une croyance avec l’intellect même si le fait qu’on ouvre son esprit y participe.

Trop de paramètres entrent en jeu pour que l’intellect soit capable de réaliser cette œuvre alchimique.

J’ai écouté avec intérêt cette interview hier, qui me confirme la pertinence de mes choix, la guidance et la force de l’intuition. Je me suis dit que j’avais bien fait de laisser tomber les études en psychologie pour apprendre « sur le tas », comprendre le fonctionnement humain en me fiant à la résonance du cœur, au ressenti lors de la lecture des messages des êtres de lumière que les synchronicités ont placés sur ma route.

Même si à l’époque je n’avais aucune connaissance des corps subtils, de la réalité de l’humain, je me fiais à mon cœur, aux élans qu’il suscitait.

Nous avons accès à toutes les connaissances humaines et c’est en notre cœur que se situe le passage. Tout ce qu’elle dit, je l’ai déduit de l’observation/analyse ; le sens des rêves qui agissent comme une forme de mise à jour de la psyché, un équilibrage émotionnel, de messagers de l’âme…

Et chose essentielle, le fait que c’est chaque individu et lui seul qui peut en décoder le sens au plus juste. Même si on peut voir que certains symboles sont universels, chacun étant unique par la combinaison spécifique de ses corps, de son vécu, des leçons qu’il en a tiré, de ses préférences, de la signature vibratoire de son être, de son âme, de la géométrie sacrée qui définit un parcours spécifique, évolutif, expansif…le sens des messages de l’âme est subjectif.

Et c’est aussi cela qui témoigne de ce que nous sommes en totalité et de la présence constance de l’âme, de sa guidance.

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