coeurdenfant-compressor

par Gwenaëlle

Il y a quelques temps, j’ai lu un article sur la gratitude. Un de plus. Oui… vous lisez bien la lassitude dans ce « un de plus ». Quoi de plus énervant quand notre vie part de travers que de lire ou d’entendre « soyez gratitude »…? Et même si l’énervement n’est pas franchement à ciel ouvert, car on le sait, oui, ça pourrait être pire, oui, j’ai déjà beaucoup de choses dans ma vie pour être heureuse, oui, je suis déjà très chanceuse. J’ai un toit sur la tête, de quoi manger, des amis -même si je ne les vois pas souvent-, un beau métier. Évidemment, c’est un peu difficile d’être dans l’indécence d’en vouloir plus. Alors par pudeur ou par raison, cette sensation d’énervement se mue en sentiment contrôlé d’agacement léger. Comme un enfant disant merci sans vraiment y croire, sous le regard attentif de son parent attendant le comportement poli et adéquat.

Mais oui, des fois j’en veux plus. Plus de goût sucré, plus de sel. Je veux que la vie pétille et me fasse sentir ses bulles dans tout mon corps. Au lieu de fredonner, je veux chanter à tue-tête. Au lieu de marcher, je veux sauter, danser, au lieu de sourire, rire aux éclats.

Jusque là, j’avais un petit rituel le soir avant de m’endormir. Même après les pires moments, je trouvais toujours au moins trois raisons de dire merci pour ma journée. Des raisons sincères. Alors je me sentais soulagée, et pleine d’espoir pour ce qui allait venir.

Mais, allez savoir pourquoi, j’ai tout de même lu cet article, ou plutôt parcouru du haut de mon humeur grincheuse…

Et à ma grande surprise, à mon réveil le lendemain matin, mes premières pensées ont été vers ces mots : commencer la journée en disant merci.

Une porte s’est entrouverte. Une porte un peu rouillée, laissant à peine passer la lumière du jour. Et comme lorsqu’un premier je t’aime sort de notre bouche, un peu timide, plutôt maladroit, j’ai dit merci.

Et la porte s’est ouverte d’un coup. Dans un coup de vent comme un grand éclat de rire.

En quelques secondes, j’ai réalisé comme j’étais frileuse de ne dire merci que le soir. Oui, c’est bon de remercier après. Mais c’est un peu comme de retenir sa respiration quand on nous offre un cadeau, et après avoir ouvert le paquet, se dire « Ouf ! Ça aurait pu être pire » et enfin pouvoir sourire. Un peu comme de retenir son souffle tout au long de la journée et le soir se sentir soulagé d’être encore vivant !

… Avec le merci du matin, je retrouve mon cœur d’enfant. La vie se présente à moi comme si à chaque instant elle n’attendait que moi. Elle m’offre son cœur et m’ouvre ses bras.

Je pourrai partir dans une longue diatribe sur l’ouverture de nos espaces internes, le pouvoir du mot sur la matière, sur la résonance vibratoire… Mais je vais aller à l’essentiel.

Depuis que je pratique le merci du matin, dans la pensée et dans le corps, les odeurs de la nature sont chaque jour plus enivrantes, les couleurs plus variées, profondes, nuancées. La musique a plus de notes et les silences sont plus savoureux. Le soleil est un feu de joie et je ressens dans un bonheur non dissimulé les mélodies de la pluie.

Oui, l’hésitation est encore là, l’appréhension parfois… mais la curiosité l’emporte et j’entre dans le jeu avec cette envie innocente, cette joie nouvelle et pétillante.

Même les gens autour de moi paraissent plus heureux.

Je vis dans un corps, mon corps est sur cette Terre, et j’aime danser la vie.

Alors avant tout, merci. Mille fois merci !

Gwenaëlle Baudoux
Accompagnement à l’Épanouissement global de l’Être
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