Journal de Lydia
Depuis samedi, je parle à mon corps physique dont la vision que j’en ai a totalement changé en l’espace de 10 ans. Et comme tout commence dans la pensée, comme la vie se manifeste relativement à nos croyances, à la façon dont nous voyons les choses, ce nouveau regard me permet d’être en paix avec moi-même. Il a fallu que j’arrive à 51 ans pour enfin voir la beauté de ce corps de l’intérieur jusqu’à la surface.
Notre corps physique est l’extension de nos pensées, croyances, de l’essence amour lumière, il en est le représentant dans la matière. Le message des guides de l’unité publié samedi m’a profondément touchée parce que cet habit de chair que je prenais pour un boulet est vraiment le temple de notre esprit, un véhicule extraordinaire aux multiples dimensions, un univers entier que nous avons le privilège d’habiter et dont la valeur dépend de notre vision, de la connaissance intime et profonde de soi.
Sa constitution n’est certainement pas le fruit du hasard et la science est très loin d’en avoir fait le tour. On se focalise sur les besoins physiques et on se limite à croire les définitions de l’humain données par la science et les religions.
On prend les choses à l’envers en pensant que l’aspect matériel de la vie est le commencement, que le physique est la base de la réalité, que la vie est limitée à ce que nous percevons ordinairement. Mais là encore, tant qu’on ne se connait pas intimement, intérieurement, on ne peut pas s’individualiser et penser par soi-même, on suit bêtement les croyances communes. On confond l’ego et l’individualisation dans le sens où on pense que nous sommes l’ensemble de nos pensées, émotions, de nos croyances qu’on croit aussi être nôtres.
Se laisser définir par les autres, par nos peurs, nos jugements, nous empêche d’accéder à ce que nous sommes essentiellement, de reconnaitre notre être véritable.
Tant qu’on pense être la somme de nos croyances et comportements, on n’est pas ancré, ni dans la chair, ni dans la vérité.
Cette vérité individuelle est un amalgame de masques, de stratégies, de jeux de rôles qui définissent notre personnalité mais quand on se rend compte que ces croyances et stratégies sont des automatismes, des programmes internes qui s’enclenchent par défaut, on ne peut plus d’identifier à ce personnage créé de toute pièce par notre inconscience, notre peur de la vie, de l’autre.
Quand on commence à observer notre fonctionnement, on est face à ces mécanismes internes qui ne peuvent être dissous que dans l’acceptation totale de ce qu’ils sont; De simples réactions primaires de survie qui ont une valeur tant qu’on ne sait pas que nous sommes amour et lumière, enfin que nous sommes avant tout des êtres vibratoires, énergétiques.
Les découvertes relativement récentes de la science nous révèlent beaucoup de choses très intéressantes qui témoignent de ce que nous sommes et qui changent totalement la vision de l’humain. Cette interview de Gregg Braden est édifiante !
« Le Pouvoir du subconscient » – une interview de Gregg Braden, traduit par Perlipopette du site : alunissons.com
Nous avons besoin de comprendre cette théorie par l’intelligence du cœur parce que le mental va l’interpréter selon son mode de compréhension et ses stratégies.
Il va croire qu’en sélectionnant les pensées émotions, la vie de l’individu sera exempt de souffrance comme il l’a toujours fait or ça ne fonctionne pas du tout de cette façon.
La pensée est puissante mais elle n’est pas seulement consciente de plus, on n’a aucun pouvoir sur son émergence, le seul moment où nous pouvons agir, c’est dans le présent, dans la façon dont nous autorisons ces pensées émotions qui génèrent les croyances, à s’exprimer, sans aucun jugement.
Soit nous pensons de façon automatique, conventionnelle, soit nous pouvons observer ces pensées, les interroger, interagir avec elles plutôt que de les refouler ou les bloquer.
Le fait de savoir que nous sommes multidimensionnels est extrêmement important mais il s’agit de prendre conscience que notre corps mental est un des corps qui nous constitue et qu’il fonctionne en binôme avec le corps émotionnel. Il est relié au subconscient, à l’esprit de toute vie, il en est une extension au même titre que notre corps physique.
Tant qu’on ne change pas le regard sur soi, rien ne peut changer dans notre vie.
Quand on intègre l’idée que tout est d’abord spirituel, subtil, que tout commence dans la pensée, que l’expression physique est la dernière phase du processus de création, on va comprendre que c’est à l’intérieur, que ce sont nos croyances qui ont besoin d’être totalement revisitées et même abandonnées pour la plupart. Mais comme la pensée tire son origine de différentes dimensions de l’être, on va laisser le cœur faire le tri sachant qu’il est connecté à la source et coordinateur de ces aspects de l’être.
Ça demande de la foi parce qu’il s’agit d’un retournement de la conscience, une révolution intérieure qui nous libère des égrégores collectifs mais en même temps, on peut craindre d’être marginalisé.
Au lieu de s’identifier à la matière, aux pensées/croyances collectives, on va se focaliser sur le cœur et le laisser remettre de l’ordre dans notre psyché.
Bien évidemment ça fait peur parce qu’on connait mal le fonctionnement du cœur.
La science qui ne le voit plus comme un simple organe mécanique, une sorte d’horloge, nous donne des éléments essentiels à la compréhension de soi.
Les religions, les traditions ancestrales ont donné ces infos mais c’était localisé et souvent secret, il fallait suivre un maitre, dévouer sa vie entière à ces dogmes, ces rituels et bien évidemment, qui dit maitre, dit modèle à suivre et donc faux moi…
Ce qui est formidable aujourd’hui, c’est que la science rejoint la spiritualité et l’info est accessible au plus grand nombre.
Malgré tout ces connaissances ne peuvent pas s’inscrire en nous sans un choix délibéré, une décision ferme de suivre son cœur, de lui faire confiance, une confiance aveugle au départ qui est soutenue par le ressenti, l’intuition et qui sera confirmée au fur et à mesure qu’on lâche l’identification au mental.
Et pour se désidentifier des pensées émotions, outre le fait de se rendre compte qu’elles ne nous appartiennent pas, qu’elles sont loin de nous définir, il suffit de ramener son attention au centre de soi.
Ce qui concrètement veut dire, cesser de juger, d’accuser, de critiquer et d’interpréter, juste pour voir, pour savoir ce qui se cache derrière les masques de la peur et de l’idée de séparation.
Dans cette introspection, ce regard neutre, on va commencer à se connaitre vraiment, à se comprendre et donc à s’aimer.
J’ai relevé quelques affirmations de Gregg Braden qui résonnent:
« Ce sont les sentiments basés dans le cœur ainsi que les émotions dites cohérentes, qui produisent un changement, un changement de regard et qui changent la matière ».
C’est à ce moment que beaucoup d’interprétations faussées ont été faites.
On a cru qu’on pouvait changer par la compréhension mais c’est par l’acceptation, l’abandon de la lutte intérieure, que le mental trouve l’équilibre, l’harmonie, et qu’en étant connecté au cœur, il va capter les idées innovantes.
Savoir que la vibration du cœur est plus puissante que celle du cerveau puis que son intelligence surpasse celle de l’intellect même celui des QI les plus élevés a considérablement changé le point de vue des scientifiques. On sait que nous sommes interconnectés avec toute vie, avec la source de toute vie et cela change aussi notre vision et note positionnement.
Si je crois que je suis un individu séparé de la source et des autres, je vais exister dans la lutte, la compétition, la comparaison et l’autre, la nature, sont perçus comme des dangers potentiels. De ce point de vue, les stratégies de survie sont automatiques et même logiques.
Mais si je sais que la reliance est permanente, ça veut dire que je suis influencée par l’extérieur et si je veux exister en tant qu’individu, il me suffit d’être centrée et connectée en conscience à la source.
Ce positionnement au centre me libère tant des croyances basées sur l’idée de séparation puisque dans le cœur, l’unité est reconnue en soi, qu’il rassemble mes énergies, aligne les corps sur la fréquence de l’amour et m’ouvre sur le champ d’amour infini tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le désir d’unité, de paix et d’harmonie devient la seule référence utile et valable.
L’amour localisé en mon centre va rayonner sur tous mes corps que je vais percevoir non plus comme des ennemis, mais comme des partenaires de vie.
Des partenaires qui ont toujours vécu dans l’harmonie mais d’une façon dominatrice où l’instinct de survie régissait tout l’être.
Les nombreuses prises de conscience qui suivent ce choix de s’aimer sans conditions et de suivre le cœur, nourrissent la foi et l’amour, la foi en sa puissance, en l’intelligence du cœur qui est plus sensitive qu’intellectuelle. On peut même parler d’intelligence instinctive dans certains cas et bien évidemment de l’intuition.
Cet aspect de l’être est mal connu, on le craint parce qu’on ne peut pas le comprendre mais on peut développer cette intelligence innée simplement en se confiant au cœur, en lui confiant la gestion de nos mondes intérieurs.
Elle n’est pas basée sur la logique des croyances et c’est cela qui est inquiétant pour le mental parce que ça n’entre pas dans ses cases. Cela peut faire peur et empêcher d’oser suivre son cœur mais si on laisse cette peur s’exprimer, si on la considère comme un réflexe naturel de survie, on ne va pas lutter contre le programme du mental et tout naturellement, le cœur pourra harmoniser l’énergie.
Gregg Braden parle aussi des miracles et en y pensant, le seul fait d’être en vie ici et maintenant est un miracle en soi mais ça, on s’en rend compte souvent trop tard, au moment de quitter ce monde ou lorsqu’on est malade.
J’ai vécu des miracles de guérison et je peux témoigner de la puissance de l’amour.
C’est aussi ce qui m’a confirmé la justesse de mes choix, et surtout d’agir selon l’élan du cœur, celui qui nous élève et nous donne la force vitale d’accomplir ce que nous désirons ardemment.
Encore faut-il savoir ce que nous voulons vraiment.
Là encore, c’est en écoutant son cœur, ses aspirations, en laissant émerger les idées personnelles, la vision unique que nous avons de la vie, que nous pouvons connaitre nos désirs profonds et véritables.
En général tout le monde veut le bonheur mais les stratégies mentales n’y mènent pas, elles nous positionnent dans l’attente, dans un futur probable, et comme on associe le bonheur au pouvoir d’achat on ne fait que vivre par procuration selon des critères édictés par la conscience collective.
On associe le bonheur au plaisir et son obtention par des actions alors qu’en fait nous sommes essentiellement la joie, la paix, la liberté d’être, l’harmonie.
C’est notre nature véritable mais comme nous agissons selon des croyances et des conditionnements, comme nous sommes identifiés au personnage et à son mode de pensée, nous conceptualisons et agissons selon un modèle, une fausse image de soi.
Nous sommes tellement habitués à vivre de cette façon, sans authenticité, dans la retenue, la contrainte et l’illusion que nous ne nous en rendons même plus compte.
On parle d’éveil mais ça commence par le fait de voir en vérité, objectivement et entièrement ce que nous sommes. En étant pleinement incarné dans la réalité de la chair, présent à ce que nous sommes, pensons et ressentons.
Il ne s’agit pas non plus de vivre immobile mais d’apprendre à se poser afin de désapprendre, de lâcher tout ce qui est conditionnement.
« La pensée est l’image de la possibilité quantique » est une vérité énoncée par Gregg Braden, que nous pouvons tous constater. Ce qui se manifeste dans notre vie est l’exacte réplique de ce que nous croyons. Et ces croyances sont inscrites dans l’inconscient, dans nos gènes même parfois ce qui veut dire qu’il va nous falloir observer nos pensées afin de reconnaitre celles qui nourrissent la croyance limitante.
C’est à ce moment là que très souvent, le mental prend le dessus parce qu’il va vouloir raisonner l’inconscient. C’est non seulement impossible puisque notre inconscient est une sorte de mémoire vivante instinctive, automatique, mais en plus c’est en essayant d’éliminer une pensée qu’on la nourrit.
On ne peut rien obtenir ou changer par la lutte, seule l’acceptation de ce qui se manifeste dans l’instant peut modifier le programme interne et une fois de plus, notre mental n’en a pas la compétence.
Les mécanismes de la psyché sont très complexes mais nous savons que le cœur coordonne tout et en lui faisant confiance, en le laissant gérer nos corps, la paix et l’harmonie vont se manifester.
Ce taux vibratoire, cette paix qui s’installe définitivement lorsqu’on cesse de lutter contre soi nous porte vers l’unité intérieure, la vibration source.
Alors pour l’ego, ça peut donner l’impression de perdre la raison, de baisser les bras mais comme le processus d’accueil n’exclue pas l’ego comme il est reconnu et apprécié à sa juste valeur, il ne cherche plus à contrôler.
Il comprend que le fait de vouloir contrôler la vie ne fait que la limiter, l’amoindrir et déséquilibrer l’être. Il comprend qu’en réprimant les pensées émotions dites négatives, il ne fait que bloquer la libre circulation de l’énergie et qu’en divisant ce qui est, il créé la sensation d’isolement, de séparation, de lutte et de manque.
A l’échelle mondiale, on peut constater que le fait de lutter contre la nature mène au chaos et au niveau individuel, c’est la même chose.
Plus on lutte contre ce qui est, contre soi, et plus notre vie est chaotique.
Même si les mécanismes de l’intelligence humaine sont peu connus des scientifiques, les quelques éléments dont nous disposons peuvent nous aider à revenir au centre, à faire confiance au cœur.
Puis c’est par l’expérience directe qu’on va savoir que notre cœur est digne de cette confiance.
« La pensée est identifiée avec les trois chakras du haut. L’émotion provient des trois centres créatifs les plus bas dans notre corps. Lorsqu’on insuffle le pouvoir de l’émotion dans notre pensée, nous imprégnons cette pensée de vie et ces deux énergies se rencontrent en un seul centre, le cœur qui créé des ondes électro magnétiques influençant le monde autour de nous sur la base de ce que l’on pense et de l’émotion que nous insufflons à ces pensées pour créer le sentiment. »
« Le sentiment selon la tradition sanscrit, c’est l’union de la pensée et de l’émotion ».
Ils disent que nous sommes capables de deux émotions primaires ; l’amour et son opposé et selon l’émotion que nous associons à la pensée, nous créons un sentiment et un style de vie totalement différents.
En toute logique, observer les pensées émotions et accueillir l’émotion qui lui était associée va naturellement changer l’énergie puisque la dissociation va pouvoir se faire. C’est le cœur qui en a le pouvoir et non la pensée. Le cœur va harmoniser l’énergie alors que le mental aurait tendance à vouloir la contraindre.
Il parle aussi de la compassion qui est une expression de l’amour sans conditions et là aussi on peut tous faire l’expérience de cela. Lorsqu’on pardonne aux autres ou quand on accepte que l’autre soit ou croit ce qu’il veut, le sentiment de paix, de bien-être, d’élévation, d’expansion et de liberté se manifeste.
On pourra aussi constater qu’on pardonne plus facilement aux autres qu’à soi-même enfin pour mon cas.
Mais quand on décide de cesser de se juger, on est alors rempli de cette compassion guérisseuse qui se manifeste par la paix et le sentiment d’être entier, intègre, complet.
C’est ce que j’ai pu constater en ne critiquant pas le fait de fumer de l’herbe. Tant que je commentais cet acte tant que je lui attribuais une connotation négative, je ne pouvais par voir au-delà. Cette liberté d’être, cette autorisation à suivre l’élan du moment, à faire confiance à la vie a nourrit la sensation de liberté.
Ce n’est pas le geste par lui-même qui m’a donné ce sentiment de liberté mais bien plus celui de ne pas juger ni même commenter.
En ne donnant pas d’énergie à la division interne, que ce soit en luttant contre l’opportunité, le désir ou en qualifiant le geste de mauvais, non seulement la paix est maintenue mais la sensation de liberté et d’unité intérieures ont augmenté.
Je n’ai pas non plus cherché à argumenter ou à justifier le geste histoire de déculpabiliser, j’ai offert toute forme de culpabilité à la source.
Je sais maintenant comment organiser mon temps de façon à ne pas avoir recours à ce produit et c’est encore en focalisant mon attention à l’intérieur, en agissant dans l’élan spontané du cœur, quel qu’il soit.
Le sens ou la raison d’être de cet élan vient toujours après et seulement si on sort des réactions du mental de l’étiquetage systématique des choses.
J’ai pu accueillir et offrir à l’amour lumière intérieurs, les pensées de peur, de déception, de jugement et reconnaitre au-delà de tout ça, une volonté de lâcher prise, de lâcher les références mentales limitantes. J’ai pu aussi constater que la culpabilité n’était pas apparue contrairement à la dernière fois où elle m’avait envahie.
En cela, l’efficacité du processus d’accueil de ce qui est, se vérifie encore. On ne peut pas forcer les corps subtils à s’aligner à la fréquence de l’amour mais on peut déjà lâcher la lutte et la division. Ce faisant l’unité, vibration de la source, va pouvoir s’installer.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]
S’abonner à la PG ! Le quotidien qui réunit… C’est ici…
Yvan Poirier répond chaque jour à vos questions sur le BLOG DE PARTAGES
Tous ceux qui souscrivent mensuellement en tant que ABONNÉS à la PG ont accès à une section qui leur est réservée et profitent GRATUITEMENT d’une multitude de produits, de services et de réductions. VOIR UN APERÇU DES AVANTAGES ICI…