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par Lydia

Il y a bien longtemps que je n’avais pas dormi pendant plus de huit heures et ça n’est pas du tout étonnant vu les circonstances chaotiques actuelles.

Chaque fois que la violence augmente à l’extérieur, chacun y va de sa plume et projette son mal-être à l’extérieur en accusant l’autre d’en être la raison. J’étais à la limite de tomber dans le panneau tellement ça bouscule encore mais je me suis rappelée de la force des égrégores, de l’effet de la pleine lune et de l’invitation sous-jacente à ces mouvements intérieurs et extérieurs, à revenir au cœur.

L’autre nous renvoie exactement ce que nous émanons. 

Tant qu’on n’admet pas cela, on va passer par les moments de grandes joie à d’autres de chaos équivalent en intensité. Chaque fois qu’on aura la sensation d’avoir raison, on sera content, on se sentira fort. C’est une joie de gagnant vis à vis de perdants. Une confrontation d’opinion, une confirmation de nos croyances qui nous donne le sentiment d’avoir tout compris.

Mais les croyances sont des outils de l’ego des définitions du monde qui tentent de palier l’ignorance, l’incompréhension et la peur que ça entraine et qui est toujours à l’origine du chaos.

Une des croyances de l’ego c’est de croire qu’il doit dominer pour exister, qu’il doit gagner pour avoir de la valeur.

Mais même si on sait cela et si on admet que le monde nous renvoie la projection de ce que nous portons, il ne sera pas facile de comprendre puisque ça n’est pas le mental qui a les réponses ou la vue d’ensemble et encore moins l’objectivité requise. 

Il se définit par opposition, par attraction/répulsion et toujours en jugeant et en rejetant l’autre.

Seul le cœur peut nous donner une vision claire des choses mais ça demande de faire le ménage en soi, de calmer le mental, et donc de laisser le cœur harmoniser les énergies en soi. 

On sait quand la vision est juste lorsqu’on retrouve la paix en soi, lorsqu’il n’y a plus de jugement ni envers l’autre ni envers soi. C’est un processus qui demande d’extérioriser toutes les pensées de colère, de tristesse, de peur, non pas sur les autres mais pour soi-même.

 

On parle d’unité, on dit que c’est l’avenir de l’humain mais cela n’est pas pour demain parce que nous portons en nous des programmes auxquels nous nous identifions, tels que l’instinct grégaire, des programmes construits sur la survie et c’est encore ce qui mène le monde, les individus.

On parle d’amour dans la relation de couple, mais la plupart du temps, ces rencontres se font sur la base du manque, du besoin et ça n’a rien à voir avec l’amour.

L’amour ne s’attache pas à quelqu’un de particulier, il est. 

La peur de la solitude pousse chacun à vouloir vivre en couple, fonder un foyer, à se regrouper, mais nous ne sommes pas prêts à vivre l’amour véritable, en tous cas pas pour le moment parce qu’il faut être conscient de Qui on est vraiment  pour vivre dans un monde qui corresponde à notre véritable nature.

Si la vie de couple était le summum de la vie d’un humain il perdurerait.

La situation de couple nous révèle potentiellement à tous les niveaux de l’être parce que dans le quotidien, nous ne pouvons pas cacher notre vraie personnalité et comme la sexualité entre en jeu, ce sont nos peurs les plus primaires qui vont s’exprimer.

Et l’effet miroir nous révèle tout autant nos ombres, ce que nous tentons de nous cacher à nous-même et à l’autre, que l’amour lumière intérieurs.

L’extérieur nous renvoie ce que nous portons afin que nous puissions nous connaitre en vérité, en totalité, en profondeur et que nous sachions par nous-même que le cœur/Conscience Une est le seul à détenir la connaissance, le pouvoir d’harmoniser et de transcender nos peurs. C’est à l’intérieur que tout doit se réaliser.

Mais on a tellement peur d’affronter nos peurs, notre réalité intérieure, qu’on continue de jouer le jeu de la dualité tout en se plaignant de souffrir.

On continue de chercher l’amour à l’extérieur, la reconnaissance, pour ne pas sonder nos profondeurs parce que ça n’est que lorsqu’on le fait, qu’on peut non seulement savoir que nous sommes l’amour mais aussi s’en nourrir. Et c’est en offrant à cet amour en nous, toutes les pensées émotions de critique, de jugement, d’accusation que l’ordre, l’équilibre la paix et l’unité se créent naturellement.

C’est de cette façon que l’amour que nous sommes va guérir les blessures, restaurer l’intégrité des corps et par le fait de circuler librement dans tout notre être, nous rendre autonome à tous les niveaux.

J’ai parcouru un peu la toile hier pour voir comment les autres vivaient ces moments chaotiques exacerbés tant par la pleine lune qui met l’ombre de chacun et du collectif en évidence, que par les égrégores qui nourrissent les évènements actuels.

Et comme à chaque fois que les mouvements de foule sont violents, que la peur et la révolte se manifestent, chacun choisit le camp qu’il pense être le meilleur au lieu d’y voir un appel à sonder son propre cœur et à réaliser la paix intérieure, ce constat m’a ramené à l’évidence: « cesse de te fier à ce que les autres pensent, disent, fais confiance à ta propre voix intérieure, ta guidance ».

Chaque fois qu’on se tourne vers l’extérieur pour connaitre la vérité, qu’on cherche à se convaincre de ses croyances en espérant en trouver la confirmation à l’extérieur, on nourrit la séparation, la projection/illusion et la division.

On s’étonne ensuite de se sentir mal, impuissant, perdu, de sentir des énergies invisibles nous envahir, nous agresser même, on est surpris de sentir que la peur et la colère amplifient en nous.

C’est tout a fait logique en fait, chaque fois que je m’identifie à ce que je vois au lieu d’accueillir ce que je ressens, je m’éloigne de ma propre vérité, de mon centre, de la paix et de l’unité. 

Plus on critique, plus on juge, plus on accuse et plus on fait le jeu de la dualité, plus on la nourrit en nous et à l’extérieur. Chaque émotion désagréable rejetée à l’extérieur ou niée en soi ne fait qu’amplifier et elle attire les égrégores de lutte, de division, de rejet, d’exclusion, d’injustice…

Chacun peut faire l’expérience de la paix en lui-même lorsqu’il offre à la source les pensées dites négatives. Ces pensées qui sont l’expression de l’incompréhension en nous, soit de ce que nous avons vécu par le passé et refoulé, soit de la situation actuelle.

Alors comme on est dans la peur et le doute, dans l’incompréhension, on va chercher au dehors des réponses afin de calmer les angoisses existentielles.

Et bien entendu on va aussi tomber sur des infos qui reflètent notre déséquilibre interne, nos peurs, notre violence intérieure.

La violence que nous infligeons à ces aspects internes en souffrance et le fait de nier qui nous sommes en vérité, se projettent à l’extérieur.

On cherche des réponses à l’origine du monde, à sa raison d’être, on se demande pourquoi il y a tant d’injustice, de manipulations, et plus on le fait, plus on s’éloigne de sa propre vérité, de son être véritable et des aspects internes qui crient afin qu’on les reconnaisse, qu’on écoute ce qu’ils ont à nous révéler sur nous-même.

« Si tu veux connaitre l’origine du monde, va en ton cœur et reviens à ta propre naissance, à l’état de fœtus même. Tu auras les réponses à tes angoisses existentielles et en regardant une vidéo qui montre la formation de l’humain de l’état de cellule jusqu’à la naissance, tu verras l’évolution de l’humanité ».

Mais c’est quelque chose qui nous fait peur parce que certains cycles de cette évolution ont été enregistrés dans la mémoire et ont été « traumatisants ».

En fait à chaque transformation d’un état à un autre, à chaque division cellulaire, la mémoire enregistre cela comme un trauma. 

Le principe de la division cellulaire est l’expression de la séparation d’avec la source, d’avec chaque plan qui nous constitue, c’est l’expression de l’entrée dans ce monde de la dualité, de la séparation.

Et ce principe de séparation est l’individualisation de la conscience Une et la raison d’être de notre venue ici bas.

Les mémoires de nos origines; la conscience unifiée et celles de notre ADN, de l’évolution de l’humanité, du vivant même, se côtoient en chacun et créent toutes sortes de sensations de division, de paradoxe, de nostalgie, de perte, d’oubli, de dualité, d’incompréhension, de rejet, de manque…

Mais ce voyage intérieur étant intime, il n’est pas spectaculaire et en plus comme on va confronter ces peurs et incompréhensions, comme on avance à tâtons, sans savoir à l’avance où ça nous mène, on préfère ignorer cela et projeter vers l’extérieur ce qui nous dérange comme si ça pouvait nous soulager.

Comme on se fie plus à nos croyances, à cette logique basée sur les apparences et les croyances communes, qu’à notre ressenti et notre intuition qui vont souvent à contre courant de la masse, on reste dans le doute et la confusion.

On est tellement oppressé, stressé qu’il nous faut des réponses immédiates, toutes faites et surtout qui nous rassurent, qui démontrent qu’on est quelqu’un de bien, qu’on est intelligent, qu’on est rusé ou même visionnaire.

Rien que ce sentiment d’urgence devrait nous mettre la puce à l’oreille et nous montrer que c’est la peur qui nous dirige.

Là encore, on voit que ça n’est pas en augmentant le contrôle qu’on amplifie la sécurité.

Il se passe exactement l’inverse, on réduit les libertés et on augmente la violence.

On est prêt à adhérer à toutes les théories les plus délirantes pour ne plus sentir ce mal-être intérieur, pour ne plus entendre les voix internes qui crient avec de plus en plus de force juste pour nous réveiller d’un profond sommeil, de l’inconscience, de l’état de victime qui engendre systématiquement à un moment donné une attitude de bourreau et de sauveur.

La vérité de l’humain est subjective tout comme la vision des mondes invisibles. Nous projetons sans arrêt nos pensées, nos émotions, notre conscience sur le monde qui nous renvoie cela et en ce sens, chacun a sa propre vision de ce qui est.

Pour aller au cœur de la vérité, il nous faut passer de la vision au ressenti, de la projection à l’introspection, de la superficialité à la profondeur. Tout en sachant que la vérité de la personnalité est subjective et donc ne peut pas être généralisée.

Ce phénomène de projection vise à nous enseigner la puissance de la psyché, des émotions, les lois de résonance, d’attraction, le pouvoir de nos croyances, mais encore une fois, essayer d’exploiter ces connaissances mentalement, c’est jouer le jeu de la manipulation, de la domination, de la peur.

Cette simulation grandeur nature, sensée nous faire prendre conscience tout autant par nos différences que par nos ressemblances, du fait que nous sommes tous issus de la même conscience, amène chacun à vouloir s’identifier à un groupe, à se coller une étiquette.

Mais nous ne sommes pas confinés à cette personnalité, nous ne pouvons pas nous définir par des étiquettes. Vouloir se ranger dans des cases est une conséquence de la peur, du besoin de se regrouper selon des préférences.

C’est encore une réaction due à l’instinct grégaire.

Les hommes des cavernes ont compris qu’en se regroupant par clans ils pourraient mieux assurer leur survie et malgré les connaissances actuelles à propos de l’humain, on continue d’agir de la même façon.

Pourtant ce réflexe conditionné par la peur de la mort, l’instinct de survie, a induit la notion de comparaison, de domination, créé des guerres de clans puis de villages, de nations et maintenant à l’échelle mondiale. C’est aussi ce qui a permis de cultiver la compassion, l’empathie, de reconnaitre la valeur de l’amour, de la paix mais maintenant on sait ce qu’est l’amour véritable, on en connait la valeur et la puissance.

C’est cet égrégore du clan, cette notion de compétition entre tribu qui est actuellement et depuis toujours, le maitre du monde.

Les dirigeants ont compris qu’en poussant les êtres à devenir individualistes, ils pourraient mieux régner et c’est exactement la vision de l’ego qui s’exerce à grande échelle.

Il ne s’agit pas d’exister en écrasant l’autre, en devenant égoïste mais de prendre conscience de qui nous sommes en tant qu’individu et de trouver l’unité en nous-même. Tout comme en soi on ne trouve pas la paix et l’amour en éliminant ce que nous jugeons mauvais.

Une petite voix interne m’a soufflé ceci: « Si tu es scandalisé par les injustices du monde, regarde quelle part de toi tu rejettes, regarde quelle injustice tu t’infliges. Regarde comment tu tentes de faire taire l’enfant en toi, comment tu refoules les pensées émotions du juge, du critique intérieurs.

Si tu attends un sauveur à l’extérieur prend conscience que tout est en toi et deviens le sauveur de ces parts internes en souffrance : offre les à la lumière et à l’amour de La conscience. 

Si tu a tendance à vouloir être végétarien parce que tu n’en peux plus de la souffrance animale, regarde comment à l’intérieur tu rejettes ton aspect animal, instinctif, sauvage, comment tu réprimes ton désir sexuel, afin de te coller l’étiquette de juste, de personne dite spirituelle »…

Nous sommes Un au niveau de la conscience mais on ne le constate pas en se regroupant par affinités, par des croyances plus ou moins marginales. Nous ne sommes pas ici pour faire des groupes facebook et se sentir fort dans nos croyances, pour les nourrir, faute de savoir qui nous sommes en vérité.

La seule chose que nous faisons par ce comportement, c’est de nourrir les égrégores de la division, de la séparation, du « nous sommes mieux qu’eux », de la lutte et de l’ignorance.

On peut voir que tout regroupement, toute communauté, amène toujours aux mêmes schémas : un chef qui dirige les adeptes et tous les abus que ça entraine.

Ceci dit je ne connais pas les groupes ou communautés actuelles mais j’ai vu les dégâts des applications de cet aspect grégaire de l’humain. On peut le voir en politique, et dans toutes les institutions où les gens se regroupent par classe sociale, par croyances, et la mascarade continue de plus belle avec les théories New Age.

Tant qu’on pense que l’autre sait mieux que nous ce qui est bon pour nous-même, tant qu’on chercher des réponses à l’extérieur, tant qu’on va vers l’autre par besoin, on continue de donner le bâton pour se faire battre.

Un des exemples flagrant de ce phénomène, c’est la théorie des enfants indigos.

Pourtant, il a été dit que ce sont des êtres qui ne supportent pas de se voir coller une étiquette, malgré tout, on continue de définir les individus selon des caractéristiques spécifiques qui nient la singularité de « chaque Un ».

On construit un soi disant nouveau concept sur les mêmes schémas archaïques.

Mais un concept reste un concept: une croyance qui tente d’uniformiser le vivant.

Le concept est ‘valable’ pour expliquer des principes, des lois, mais en aucun cas il ne peut définir un être.

La société actuelle nous le montre continuellement en essayant d’uniformiser les individus, en créant des castes, des classes, des communautés minoritaires et en faisant mine de leur donner le droit d’exister. Le résultat est là, plus de division, plus de conflits, de luttes et donc de pouvoir pour ceux qui mènent la danse.

On a tellement peur d’être soi-même, déjà parce qu’on ne se connait pas à force de se cacher derrière des masques, qu’on est prêt à se trahir juste pour être intégré à un groupe, aimé et reconnu.

Ces quelques principes tirés des accords Toltèques sont revenus à ma mémoire au travers d’une vidéo postée sur facebook.

Les 4 premières étapes pour en finir avec la peur du regard des autres

1/ Nous sommes près de 7 milliards d’humains sur terre

Les autres représentent 6 999 999 999 personnes

Pensez-vous pouvoir plaire à tout le monde ?

2/ Plus on cherche l’approbation de autres, plus on s’éloigne de soi

Vous n’êtes pas le nombril du monde, tous les regards ne sont pas rivés sur vous !

Vous êtes sûrement très intéressant mais les gens ne se préoccupent pas de vous ! Vous n’êtes qu’une goutte d’eau au milieu de l’océan ? C’est plutôt une bonne nouvelle non ?

3/ Le jugement de l’autre ne fait pas ce que vous êtes !

Ne prenez rien personnellement, rien de ce que font les autres n’est à cause de vous. Ce que les autres disent et font est une projection de leur propre réalité, leur propre rêve. Lorsque vous êtes à l’abri de l’opinion des autres, vous ne serez pas la victime de souffrances inutiles.

Don Miguel Ruiz

Arrêtez de porter des jugements sur l’autre

Si vous jugez et pensez que les gens font comme vous alors vous vous sentirez jugé !

Dès maintenant, portez un regard bienveillant et compréhensif sur les autres.

Prenez conscience que le regard des autres n’est que votre propre regard sur vous-même.

Souhaitez-vous demeurer une goutte perdue dans l’océan ?

Ou voulez vous exprimer pleinement la personne que vous êtes ?

Améliorez votre jugement personnel : prenez conscience de l’être singulier et formidable que vous êtes Maintenant !

 

La situation chaotique actuelle est un défi pour chacun, soit on continue de jouer les victimes/bourreau/sauveur en projetant nos peurs et croyances à l’extérieur et de cette façon on nourrit l’irresponsabilité et la dualité, soit on se tourne à l’intérieur et on ose affronter ses peurs. En commençant par offrir à la vibration du cœur, le juge et le critique intérieurs histoire d’avoir un regard neutre sur les peurs.

Tant qu’on n’ose pas se regarder à l’intérieur, on sera impuissant et révolté face à ce qui se vit dans le monde. Mais même ce constat, c’est un outil de connaissance de soi, une occasion de trouver la paix et l’unité intérieure.

Évidemment ça demande une bonne dose d’humilité d’arrêter d’accuser l’extérieur parce que c’est toujours plus flatteur de montrer qu’on est intelligent, capable de repérer les manipulations des dirigeants ou encore de juger le comportement de l’autre, plutôt que de se regarder en face. D’où l’importance de laisser le cœur harmoniser les énergies du critique et du juge intérieur. Et comme ils tirent leur existence de la peur, on en revient toujours au même point: laisser l’amour lumière en soi agir.

Tandis que je lisais quelques posts sur google+, je sentais peu à peu la colère monter vis-à-vis de ceux qui prétendent vouloir vivre dans la paix et l’harmonie sur terre et qui passent leur temps à nourrir la dualité, la division en publiant des articles qui dénoncent les injustices du monde.

Le monde a toujours été injuste, il a toujours été divisé en classes sociales il y a toujours eu des dominants et des dominés et si les révolutions étaient La solution, ça se saurait !

En plus ça a toujours arrangé ceux qui dominaient le monde puisque ça donne l’illusion au peuple d’avoir du pouvoir mais au bout du compte, chaque famille, chaque camp, compte ses morts.

 

Le changement ne peut venir que de l’intérieur, de la volonté de devenir responsable de soi, de ses mondes intérieurs, de ses énergies.

Nous sommes reliés à tous les niveaux de l’être et pour cette raison, il est inutile de continuer de croire qu’on va vivre l’unité en se regroupant derrière des théories, des croyances mentales, des groupes, des clans, des familles, des couples.

Seul le cœur peut ramener l’unité intérieure et révéler que l’instinct grégaire est l’expression distorsionnée, primaire, tant du souvenir de nos origines, que de la nostalgie de l’UN.

L’humain est toujours seul, de la naissance à la mort au niveau physique.

Qu’il soit seul ou en couple, il est toujours seul dans sa tête, luttant avec ses propres pensées et leur donnant corps, comme pour pallier encore ce sentiment de solitude.

L’unité est énergétique, au niveau de la conscience, de la vibration et elle existe tant au niveau des égrégores que possiblement en soi, avant toute chose.

La sensation de plénitude qui peut être sentie lors d’un orgasme sexuel est une expérience et pas une fin en soi, c’est une occasion de ressentir la communion qui existe au-delà de la chair et ce qui nous induit en erreur c’est que ça passe par la chair. Mais comme toute expérience, ça n’est pas une fin en soi.  C’est un outil de connaissance.

Nous n’avons pas un ego pour obéir à la peur mais pour nous individualiser, pour prendre conscience de Qui nous sommes en vérité, au-delà justement de cet instinct primaire.

Mais cet instinct a aussi son rôle à jouer, il est une part de l’intuition, un outil de perception. Le problème, c’est qu’on obéit à la peur et qu’on agit par instinct de survie, en s’identifiant à cela. Tout comme on associe l’amour et l’unité, au couple.

Les outils que sont les corps subtils ne sont pas des ennemis ou encore des aspects à privilégier au détriment d’autres parts moins « belles », ce sont de simples outils qui peuvent soient être utilisés dans la lutte pour exister, soit pour réaliser l’unité intérieure et la paix.

Notre cœur sait ordonner ces corps et leur rendre tout leur potentiel afin de faire de chaque individu un être complet et autonome.

Un monde conscient et bienveillant ne peut pas être constitué de personnes inconscientes manipulées par leur propre peur et ignorance d’eux-même.

Il ne peut exister que si chacun est responsable de lui-même, conscient de Qui il est, et donc en paix avec lui-même.

Toutes ses réflexions m’ont permises de lâcher la colère, la peur, le découragement et ainsi de retrouver la paix et la légèreté. En ramenant en soi tout ce qui se manifeste et se projette vers l’extérieur par les critiques, on concentre ses énergies et les égrégores n’ont plus d’impact sur nous-même.

J’ai tout de même demandé de l’aide à la source afin qu’elle me préserve de cet effet de masse et c’est à ce moment là que je suis revenue à la raison du cœur, à la seule responsabilité et au seul pouvoir qui est le mien, celui de revenir au cœur.

Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique

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