par Christian Duval

La transparence apporte la solution à tout, même au niveau matériel !

En notre monde l’argent (métal lunaire) est le reflet de l’or (métal solaire) peu de transactions s’accomplissent de nos jours par l’échange de pièces d’or. L’Or est déposé dans les coffres et set uniquement de garant. L’argent est symbole du pouvoir en ce monde. Sans argent on n’a aucun pouvoir et non ne peut rien faire pour améliorer les conditions de vie. On ne peut être donateur et bienfaiteur.

L’argent à été remplacé par un autre substitut : le papier monnaie et le métal argent n’est guère plus utilisé pour les transactions. Puis est venue la carte de crédit et aujourd’hui l’argent n’est plus que virtuel. Il est représenté par une somme de chiffres annonçant le crédit disponible.

A première vue, on pourrait croire que cela nous éloigne davantage de la Source mais toute chose ici basse à son opposé. En effet, bientôt nous échangerons des biens contre des chiffres alignés sur nos écrans. Celui qui possède un crédit peut acheter, celui qui n’a aucun crédit ne peut rien acheter.

Le seul bémol qui fait barrage à l’unité collective est le manque de transparence. Cela nous occulte la possibilité de décider clairement ce que nous voulons acheter et d’accepter tel ou tel emploi en toute transparence.

Le voile de l’illusion

Actuellement lorsque nous achetons un produit nous ne connaissons pas le prix d’achat du producteur et ainsi ne percevons pas si sa marge bénéficiaire est juste ou exagérée. Si nous connaissions cela nous pourrions décider ou non d’acheter le produit.

Le manque de transparence du gouvernement vis-à-vis des prix des carburants nous amène à être totalement manipulés :

Entre 2015 et 2016 le prix du baril de pétrole à diminué de 50%. Logiquement le prix de l’essence aurait du baisser de 50%. Hors l’état n’ a répercuté la baisse que d’environ 5% et les 45% autres ont été « transformés en nouvelles taxes » et à chaque fois que nous faisons le plein de carburant nous payons ces nouvelles taxes. La transparence des prix nous aurait évités d’être les pigeons de ces manipulateurs.

Il serait donc souhaitable d’une transparence totale dans tous les domaines. Ainsi nous pourrions refuser un poste payé 1500 euros si une autre personne touche 3000 euros pour faire le même boulot. Nous pourrions ne plus acheter d’électricité à EDF vu le salaire que touche son PDG. Chacun de nous pourrait ainsi affirmer ses choix en connaissance de cause.

A chaque fois que nous accomplirions un service nous serions « crédités » sur notre compte et « débités » à chaque fois que nous achèterions un service.

Sans argent nous n’avons aucun pouvoir en ce monde. Le Vatican qui prône la pauvreté et l’humilité est une des institutions la plus riche du monde. Les croyances véhiculées par le catholicisme, comme quoi l’argent et la spiritualité étaient incompatibles ont amené nombreux spiritualistes à manquer de tout et à être obligé de demander assistance à Mère patrie.

Le processus est bien ficelé. Ceux qui sont dépendants de l’état touchent des allocations qui sont prélevées sur les salaires de ceux qui travaillent. Le résultat est flagrant : les salariés sont en conflit ouvert avec tous ceux qui ne travaillent pas.

Nous vivons dans un monde où l’argent est manifestation de l’énergie et nous devons faire avec en attendant mieux.

Deux choix s’offrent à nous :

  • soit nous refusons de nous investir dans le système et manquant d’argent devenons dépendants d’allocations minimales qui nous permettent tout juste de survivre sans rien pouvoir donner. Nous entrons dans la catégorie des « preneurs » et qu’offrons nous en contrepartie ? rien ! pourtant nous utilisons les routes, les parkings, les métros, les bus, les parcs naturels. Agissant ainsi nous pensons ainsi que tout nous est dû, que Mère Patrie doit assumer notre survie alors que nous ne faisons rien pour elle ! nous sommes comme des enfants assistés et les gouvernants s’en réjouissent.
  • soit nous acceptons de nous investir afin de devenir donateurs et ainsi de pouvoir agir pour apporter un mieux être au collectif humain. Il nous suffit pour cela de réaliser notre choix de vie, d’être en accord avec notre Enfant intérieur.

Comment trouver le juste équilibre entre argent et spiritualité ?

Là encore transparence oblige ! Soyons honnêtes avec nous-mêmes et osons reconnaitre nos véritables besoins au lieu de nous cacher derrière des idéaux de bienfaiteur illusoires.

En ce monde tout à un prix. Une séance chez le psy coûte entre 100 et 150 euros et pourtant que fait celui-ci si ne c’est de nous écouter parler.

Anecdote :

Un homme rencontre un ami qui lui dit

  • Ne t’a pas l’air d’aller fort, tu à des problèmes
  • oui, je suis impuissant et çà me perturbe et ma femme est insatisfaite. J’ai rendez vous avec un psy.

6 mois après les deux amis se rencontrent :

  • tiens tu a l’air d’aller mieux ! tu es guéri, ton psy à fait des miracles, tu as retrouvé ta virilité ?
  • non je suis toujours impuissant mais je vais mieux parce j’ai accepté cela. çà ne me perturbe plus, je fais avec !
  • et ta femme, comment elle l’a pris !
  • au début çà l’a perturbé mais çà va mieux, je crois qu’elle été voir un psy elle aussi.

Il est fort probable que celle-ci se soit offert un amant…. !

Thérapies : gratuité où non ?

Pourquoi donc les thérapeutes et conseillers spirituels n’auraient ils pas aussi eux aussi le droit d’être payés pour leurs services ? C’est là un point crucial à clarifier.

Quand on veut faire le plein d’essence, acheter de la nourriture ou payer son loyer, il faut de l’argent et on ne peut dire à notre propriétaire « je n’ai pas d’argent car je suis en service spirituel bénévole » en agissant ainsi on a tôt fait de se retrouver SDF.

Alors ne nous leurrons pas ! Ne nous cachons pas derrière des principes issus de croyances religieuses. Si nous voulons ne pas être assistés et dépendants des institutions gouvernementales et être « preneurs » plutôt que « donateurs » nous devons oser affirmer nos besoins.

Tous ceux et celles qui ont crées des sites sur le Web le font dans un but lucratif. Je parle en connaissance de cause car je suis passé par toutes les phases.

La première phase m’a permis d’expérimenter la gratuité. J’enseignais, je consultais gratuitement et naturellement mes revenus étaient loin d’être suffisants. Ainsi en bon samaritain, je me suis contenté pendant de longues années, du minimum vital et de lieux de vie précaires. Je me disais au fond de moi que c’était cela la voie spirituelle. Ne recevant peu, je ne pouvais donner que des conseils mais moi-même était loin d’être l’exemple vivant de l’abondance. Je me suis rendu compte que les personnes que j’assistais gratuitement n’avaient en fait que peu changé. Mes services étant gratuits, ils ne les prenaient pas au sérieux et dés qu’ils avaient quelques sous en poche allaient consulter une personne « payante » qui leur paraissait plus efficace alors qu’elle leur donnait les mêmes conseils que moi.

La seconde phase m’a fait expérimenter le don libre. Les consultants me donnaient ce qu’ils voulaient. Persuadé d’être dans le juste, je m’étonnais cependant de voir que certains avaient un hérisson dans leur poche et j’avais l’impression de faire l’aumône. Je pratiquais la loi que j’avais apprise  » chacun donne selon son cœur, c’est la conscience de ce qui à été reçu qui fera que la personne sera généreuse ou non ». Encore une belle idéologie ! Car la plupart des personnes me consultant étant encore imprégnées des croyances du système ne donnaient que peu ou pas du tout.

Exemple : de nombreux ateliers sont proposés en don libre sur Internet. Certains, conscients de ce qu’ils reçoivent donnent généreusement, d’autres donnent un euro symbolique pour télécharger un cours (enseignement) qui dure une heure et demi. Ainsi au bout d’un certain temps, le site proposant les cours doit fermer « faute de moyens financiers ».

La solution serait certainement le don libre tout en établissant un « don minimum ». Ainsi les plus démunis pourraient en profiter et les plus nantis offrir davantage.

Je suis alors passé à la troisième phase qui me semble plus équilibrée. Celle-ci consiste à trouver le juste milieu entre don gratuit et travail rémunéré. Je peux continuer à écrire des articles que je diffuse gratuitement sur mon blog et aussi consulter en privé moyennant rétributions.

Il n’est guère facile de décider du juste prix pour une prestation. Mais cela fait partie de la reconnaissance de Soi et ce n’est pas parce qu’on aime ce qu’on fait qu’il faut tout donner gratuitement sinon on se retrouve dans des difficultés financières qui nous empêchent tôt ou tard de continuer à pratiquer le don gratuit.

Ce qui compte ce n’est pas l’argent en soi, mais surtout ce qu’on en fait. Alors quand on est au service « spirituel » il est normal d’être rétribué convenablement afin de pouvoir continuer à servir.

Il y a quelques années j’avais trouvé ce que je pensais être un juste compromis. Je travaillais à mis temps dans une entreprise et l’après midi j’étudiais et donnais des consultations gratuites et ainsi j’ai végété pendant une année. J’étais tellement épuisé par mon travail à mi temps que j’avais besoin de me reposer et ainsi j’ai eu de moins en moins de temps pour consulter gratuitement jusqu’au jour où j’ai compris que je devais privilégier ce que j’aimais faire tout en le rentabilisant.

Certes le « message spirituel » peut être gratuit, mais le temps passé à le diffuser mérite d’être rémunéré ne serait ce que pour disposer de moyens pour continuer cette diffusion. Mon blog « la gazette de Wydyr » est d’accès libre et gratuit mais je dois payer une cotisation annuelle pour que celui-ci soit actif.

Alors soyons honnêtes avec nous-mêmes ! Si nous sommes engagés dans le service, acceptons de reconnaitre aussi nos besoins matériels ! Sans argent ici bas nous ne pouvons rien faire pour améliorer les choses. L’argent n’est pas sale ni anti spirituel, il est ce qu’on en fait et si on en dispose et qu’on l’utilise pour informer davantage alors il devient de l’or spirituel.

A chacun de déterminer avec justesse le prix de ses services et d’oser affirmer ses besoins car chacun d’entre nous a aussi sa place en ce monde.

Nous sommes invités à pratiquer la transparence vis-à-vis de nous-mêmes et des autres et « oser voir les choses en face », oser affirmer nos besoins en toute spontanéité et vivre ainsi comme un Enfant Libre d’Etre ce qu’il est sans aucun compromis.

Si demain tous les humains pratiquaient la franchise et la transparence, nous pourrions créer un monde meilleur ou chacun assumerait ses besoins, ou ceux qui pratiquent des prix exorbitants ou s’octroient des salaires trop élevés seraient laissés pour compte. Dans ce monde nous pourrions acheter les produits à ceux qui pratiquent les prix les plus adaptés à leurs besoins et aux nôtres et boy cotter tous les profiteurs qui ainsi seraient obligés de revoir leurs tarifs.

Christian Duval

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