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par Benjamin Omer

Dans un monde qui fait que nous nous énervons face à la moindre situation déplaisante, conserver notre joie et notre amour propre est un véritable acte de résistance.

C’est la meilleure façon de hisser le drapeau de notre manière de vivre, de notre anti-conformisme face aux injustices, sans jamais perdre le rythme de nos sourires, de nos câlins et de notre attention délicate envers tous ceux qui en ont besoin.

Nous remettre en question ce n’est pas forcément être l’esclave d’une vision des bonnes personnes, c’est nous libérer pour nous permettre d’être nous-mêmes.

Normalement, nous nous interrogeons de la manière inverse : tout ce que je suis n’est pas suffisamment bon à tous les points de vue, je ne suis pas à la hauteur des exigences des autres.

Je ne suis pas suffisamment attirant, je n’ai pas été une bonne mère, je n’obtiendrai jamais ce que je veux : voilà tout ce que l’on vous met en tête et que vous finissez par croire.

Rebellez-vous face à ce mal-être ambiant et proclamez la révolution de la joie. Souriez aux gens qui attendent de vous que vous soyez triste en permanence. 

La révolution de la joie que nous possédons tous

Avec autant de messages contradictoires et tant d’incertitudes, il est normal que nous ayons la tentation de nous détester.

Détester notre existence parce que nous avons l’impression de ne pas pouvoir la vivre librement.

Mais, plus vous vous détestez, plus vous donnerez des raisons aux autres de le faire aussi.

C’est l’heure de remettre en question tout ce que qui vous a amené à en arriver à de telles extrémités, ce qui vous fait vous sentir coupable.

C’est le moment de questionner votre tristesse pour faire la révolution de votre joie.

Sentir la douleur de la vie est normal. Transformer votre vie en souffrance, ça ne l’est pas.

 

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Sortez de cette prison que vous vous êtes imposée, qui est composée de douleur et de souffrance, où résident toutes les erreurs de votre passé, tous les rêves inatteignables et toute la culpabilité qui vous poursuit au quotidien.

De toutes les manières, nous ne pouvons pas être parfaits, et ce n’est pas grave du tout.

Le pire est de perdre notre joie de vivre et notre amour propre, car nous pensons que nous ne sommes pas assez bons et que nous devons nous sentir éternellement en situation d’échec pour cela.

La supercherie de la récompense divine

Parfois, nous pensons que toute notre souffrance va être récompensée, qu’une force surnaturelle va mettre tous ses pouvoirs en mouvement pour nous permettre de nous offrir ce que nous méritons.

Nous avons beaucoup souffert, notre vie a été difficile et nous pensons que l’univers doit nous récompenser. C’est la supercherie de la récompense divine.

“Si nous exagérions nos joies, comme nous le faisons avec nos peines, nos problèmes perdraient de leur importance.»
-Anatole France-

Votre bonheur ne viendra pas en récompense de votre souffrance, la vie est faite d’injustices bien réelles.

Il viendra de votre capacité à prononcer des paroles positives et à donner un sourire complice à une personne de votre entourage qui vit une mauvaise période.

La joie et la positivité sont contagieuses. L’attitude de martyr éternel ne vous fera pas de bien, ni à vous ni à votre entourage.

Votre responsabilité est d’avoir une dynamique positive pour sortir de votre mal-être.

Demandez de l’aide, exprimez-vous, luttez pour tout ce que vous désirez et changez votre quotidien.

La révolution de laisser notre haine de côté

Il n’est pas bon de détester toute la société pour la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Nous devons être conscients de la grande quantité de messages nocifs qui nous entourent, qui sont le terreau de notre agressivité, de notre égoïsme, de notre amoralité et de notre consumérisme incontrôlé. Vous faites partie de ce monde et vous devez établir vos propres limites.

 

Femme-papillons-roses-sur-le-visageVivre librement implique d’assumer le fait que nous avons des droits et des devoirs. Mais nous ne devons pas avoir d’exigences inutiles et exagérées, d’autant plus si elles ne nous apportent rien.

Faites ressortir tout ce qui vous fait du bien et qui ne fait de mal à personne. Il s’agit simplement de vivre de cette manière.

Fomenter votre révolution sans déclarer la guerre

Vous pouvez révolutionner ce monde à votre échelle.

Vous pouvez démontrer que, malgré toutes les choses terribles qui vous ont fait souffrir, vous continuez à vous améliorer et à exporter un produit qui ne s’achète ni ne se vend : votre acceptation inconditionnelle de vous-même, votre engagement auprès des choses qui vous importent vraiment et l’absence d’intériorisation des stéréotypes et des stigmatisations que l’on tente de vous imposer.

“Quel bien le bonheur fait à l’homme ! Elle lui donne envie de donner son cœur, sa joie. Et la joie est contagieuse !»
-Fiodor Dostoievski-

 

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Laissez ceux qui veulent continuer à se débattre avec tous ces questionnements. Vous avez une mission bien plus importante : celle de vous aimer et de ne pas souffrir plus que nécessaire quand vous ne gagnez pas.

Ce genre de petites révolutions individuelles sont celles qui vont avoir le plus d’impact sur ceux qui nous entourent.

Cela nous permet de devenir des personnes qui sont bien plus préoccupées par le véritable bien-être que par le succès des autres. C’est la révolution à laquelle vous ne devez jamais renoncer.

Source: http://nospensees.fr/

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