par Bleuette Diot Archéologue
« Pour démêler le vrai du faux dans mon métier, il faut savoir aiguiser son sens critique, sans pour autant se montrer trop frileux. Malheureusement, réussir à trouver le juste équilibre n’est pas simple, loin s’en faut ! En voyageant aux confins des civilisations, le scientifique non conformiste marche sur une corde raide. Les supports d’écriture n’étant pas là pour lui assurer quelques prises solides, il sait qu’il va devoir prendre des risques. Oui, ne nous le cachons pas : s’aventurer dans le monde de la préhistoire comme je l’ai fait, c’est explorer une « Terra incognita ». Personnellement, à la manière d’un équilibriste, j’ai choisi de travailler sans filet le jour où j’ai décidé de tout remettre en cause, de balayer tout ce que j’avais appris pour regarder notre lointain passé d’un oeil neuf. Changer radicalement d’optique, certes, mais en prenant garde toutefois de ne pas tomber dans ce piège insidieux : croire à une théorie parce qu’elle paraît séduisante ! Car l’intuition n’est autre que le moteur qui permet au scientifique de ne pas rester figé sur les acquis de ses prédécesseurs. Le moteur qui permet aux pionniers de découvrir de nouvelles pistes et de faire progresser la science. S’il n’est pas encore possible de démontrer scientifiquement le fait qu’une civilisation très avancée a existé sur notre planète, précédant l’Histoire proprement dite de plusieurs millénaires, je n’en demeure pas moins convaincue qu’un jour ou l’autre nous apporterons des preuves de son établissement sur terre. Mes travaux m’ont conduite, plus d’une fois, à m’en étonner (je vous invite à lire mon article dans le magazine Science et Inexpliqué n°38). Je pense que cette mystérieuse civilisation disparue devait être en faible minorité par rapport au reste du genre Homo, ce qui expliquerait peut-être son extinction. D’autre part, le fait que nous ayons retrouvé très peu d’artefacts attestant de son existence me fait dire que cette civilisation devait venir d’ailleurs, en l’occurrence d’une autre planète, car ce n’est sûrement pas sans raison que tous les mythes du monde font référence à des dieux venus des étoiles. »
Originaire de Bretagne, Bleuette Diot est celte dans l’âme. Historienne, chercheuse, conférencière, auteure et essayiste passionnée, Bleuette Diot est une spécialiste des mythes du Proche-Orient ancien. Outre ses travaux d’investigations sur le terrain, son travail consiste à disséquer et à collationner les textes anciens, issus des mythes et des légendes du monde. Depuis le début de l’année 2015, Bleuette Diot s’est associé au compositeur et réalisateur Jean-Raymond Binet pour fonder l’association H.O.R.U.S dans le but de produire plusieurs documentaires adaptés des essais de l’historienne-chercheuse.
Source: http://www.horusfilmassociation.com/
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