kunda-compressor

 

par Marie Le Pennec

Cela fait plusieurs mois désormais, que je fais l’expérience de « montées de Kundalini », qui pour certaines, sont fulgurantes ou même, carrément ’violentes’, (autant qu’éblouissantes).

Je voudrais vous relater mon expérience d’ouverture d’hier soir, car je pense que ce témoignage peut aider des gens, qui comme moi à ce moment-là, ne comprennent pas bien ce qu’il leur arrive ! En effet, on ne se prépare jamais trop pour accueillir ces ‘instants d’éveil’, qui peuvent se transformer en réelle crise, si on lutte un instant.

Pour ma part, lorsque ma Kundalini s’éveille et s’active, c’est souvent très agréable, je me retrouve vite plongée dans un état de parfaite béatitude. Sauf, quand ça va trop loin… Quand ça monte trop haut, trop fort, trop vite, et que mon pauvre corps de non Initiée en matière d’énergies, ne supporte plus un tel déferlement de vitalité et de lumière Divine.

Hier soir donc, fût un de ces soirs où la peur a bien failli me prendre et m’emporter, avant que je ne réussisse à m’abandonner totalement aux dimensions supérieures de mon être.

Cela faisait quelques jours que je me sentais épuisée, vidée de mes forces physiques, sans ‘raison apparente’, mais mon esprit, lui, se sentait en suractivité. Un peu frustrée de ne pas pouvoir mettre en matière mon feu intérieur mais néanmoins habituée à ces drôles d’états paradoxaux, je me suis allongée sur mon lit, pour me reposer dans l’attente d’un nouvel élan de dynamisme.

Au lieu de ça, d’irrépressibles larmes ont surgit, comme n’étant pas les miennes, et semblant venir du fond des âges. J’ai pleuré ainsi tout l’après-midi, ne sachant pas pourquoi, pendant qu’une douleur de plus en plus lancinante s’élevait dans ma nuque.

Je sentais toutes sortes de vibrations parcourir mon corps, ainsi que des fourmillements et des tremblements dans certaines zones. J’étais en sueur, parcourue de frissons. Quelque chose que je ne comprenais pas se passait. Mon esprit jusque-là très actif se brouillait maintenant. Ma vue également.

Puis d’un coup, j’ai senti une ouverture se créer au niveau de mon plexus solaire, tel un vortex aspirant et s’élargissant de plus en plus à chaque respiration. Cela a eu pour effet de m’inspirer une certaine angoisse, mêlée à un grand étonnement.

Petit à petit, les limites de mon corps, ainsi que celles de mon esprit, disparaissaient. Je devenais tout et rien. Je n’étais plus Marie. Je ne pouvais plus parler, à peine ouvrir la bouche. J’avais envie de crier ‘au secours’ mais aucun son ne sortait. Prise de vertiges, mon corps était devenu de coton, et mes jambes ne me tenaient plus. Je sentais mes nerfs lâcher. Là, je commençais sérieusement à croire que je devenais folle et que j’allais finir mes jours enfermée.

Ensuite, des visions m’apparurent. D’abord, je me retrouvais au près des Esséniens, entourée d’eux, allongée dans un champ. Ils accueillaient mon retour et m’entouraient d’amour. Parmi eux se trouvait Mère Marie. Ensuite Maitraya, mon guide bien-aimé, m’offrait en apparition son visage illuminé. A ce moment-là, j’ai cru que j’étais en train de mourir.

Je concentrais toutes mes minuscules forces pour essayer de ne pas sombrer, pour garder des pensées cohérentes et respirer calmement. Et je parvenais à respirer en conscience alors que c’était le chaos intégral à l’intérieur de moi !

J’oscillais à présent entre des passages où mon corps semblait inerte, inanimé, ponctuellement ponctué de spasmes, mon cerveau comme endormi, et d’autres moments où je me levais pour me trainer et me rouler à Terre, me retrouvant agenouillée à vouloir prier, ou bien atterrissant debout comme par enchantement, pour me laisser tomber à nouveau. C’était comme si une force Supérieure avait pris possession de mon être tout entier.

A présent, j’étais de nouveau allongée, me résignant à me laisser mourir puisque je croyais mon heure venue. J’avais les yeux tournés vers le haut, le regard perdu dans le vague, quand soudain, j’ai vu de la lumière sortir du plafond et descendre tout droit sur moi. C’était une véritable pluie de lumière, brillante comme de l’or, que je reçus en cet instant. C’est alors que des larmes, de joie, cette fois, sont revenues ruisseler sur mon visage. Je me suis alors sentie baigner dans un Océan d’amour et de béatitude. J’étais remplie de gratitude et de reconnaissance pour tout ce qui m’arrivait.

Au bout de ce qui semblait être une minute environ, la pluie de lumière s’est arrêtée. C’était tellement étrange d’avoir conscience que j’étais dans mon lit alors que j’avais la sensation d’être ailleurs, sans savoir où. Et au moment-même où j’émis cette pensée, d’un coup j’ai vu comme le Ciel se déchirer devant moi, et mon doigt le toucher. Puis quelque chose me ramena toute entière à moi, et petit à petit je me suis rassemblée, pour rapidement retrouver l’usage de ma voix et de mes membres.

Plusieurs minutes passèrent. Désormais droite comme un I, mes membres inférieurs encore un peu flageolants, je suis sortie hors de l’habitation et j’ai contemplé le magnifique coucher de soleil que la vie m’offrait. J’avais l’air complétement hébétée, même un peu ahurie, peinant à réaliser ce qui venait de se produire.

Je remarquais alors que je voyais les auras de toutes choses, ainsi que les couleurs, de façon plus nette, plus poignante, qu’à l’ordinaire. Tout ce qui m’entourait paraissait habité d’une force vitale incroyable, même en ce qui concerne les objets ‘inanimés’.

C’est alors que je me suis surprise à penser : C’est tout ? Mais alors je suis toujours la même petite Marie, avec les mêmes défauts et les mêmes habitudes ! Rien n’avait changé en moi et pourtant tout avait changé. Puis j’ai pensé : Alors ce n’est que ça la mort ? Oui, ce n’est qu’un passage comme un autre. Mais alors pourquoi on passe notre vie à courir après quelque chose qui est déjà là ? Qui a toujours été là, même ! C’est à ce moment que j’ai compris que tout était définitivement parfait, à chaque seconde de cette vie qui coule en chacun de nous.

Transmis par Marie Le Pennec

Source: LaPresseGalactique.org

[widgets_on_pages id= »NOELJUL »]