La mort n’est pas la perte la plus grande dans la vie. La perte la plus grande est ce qui meurt en nous tandis que nous vivons. – Norman Cousins
par Emeline
Coucou tout le monde,
L’enfant intérieur est une notion importante qui est une phase de guérison déterminante dans la réalisation de soi. Etre l’artiste de sa propre vie.
C’est une notion Jungienne que je ne vais pas développer plus à ce niveau la car beaucoup d’écrit existe sur le sujet.
D’un point de vue énergétique ce concept est fascinant. Notre enfant intérieur donc “nous” vers 5-6 ans se situe dans notre chakra sacré (et aussi dans le plexus). D’où le fait que l’enfant est notre moteur de créativité et de joie. Il nous ancre dans la vie et sa réalisation nous permet d’accepter notre incarnation en jouissant de notre plan potentiel sans être limité par tous les traumas et le déterminismes familiales et sociétales limitants.
L’enfant n’a pas le mental de l’adulte et il n’a pas intellectualisé les souvenirs de l’enfance. Il EST l’enfance. En tant qu’adulte nous arrondissons les angles, et nous bénéficions de notre mémoire sélective. Un enfant réagit de manière binaire “on m’aime, on m’aime pas, c’est de ma faute , c’est pas de ma faute”. Donc tous nos souvenirs sont vécus avec une grande intensité de son point de vue.
L’enfant intérieur est un morceau de notre âme qui se dissocie de nous dans le principe de la division et de la dualité. En gros notre incarnation en 3D. Du coup certains enfants médiums peuvent voir les enfants intérieurs de leurs parents. Les témoignages sont drôles et touchants.
Lorsque nous devenons adultes, nous devons devenir le parent de notre enfant intérieur. En prendre soin, se connecter à ses besoins et le protéger.
Concrètement cela donne de pas s’insulter au quotidien. Etre vigilant à ses pensées et ses remarques. Les “purée je suis trop nulle “ “je suis trop moche” “j’y arriverai jamais” sont des messages envoyés directement dans notre ventre, dans notre centre émotionnel, donc sur l’enfant intérieur. On s’adresse directement à lui.
Lorsque l’on passe son temps à se dévaloriser, nous maltraitons l’enfant. Il ne peut plus s’épanouir dans le jeu et l’insouciance , et envoie un maximum d’émotionnel envahissant.
Il faut faire la vidange, le consoler et faire attention au quotidien. Accepter de vider les pleurs et les colères pour mieux s’en défaire.
Non seulement il faut le rassurer sur des traumas passés, (Cela est possible en projection de conscience, hypnose ou avec un travail quotidien) mais il faut aussi faire attention à ne pas alourdir sa charge émotionnelle négative.
Un enfant qui ne se sent pas aimé, ne sent pas en sécurité donc ne peut pas jouer en toute sérénité.
Les personnes paralysées par la tristesse, et le manque de considération sont bloquées au niveau des idées créatives qui peuvent leur procurer de la joie. C’est le cercle vicieux.
Le centre émotionnel est plein. L’ancrage est difficile. Jouir de la vie est compliqué car le passage sur le bas (chakras orange et rouge) n’est pas possible. Trop d’encombrement.
Il faut d’abord retrouver cet équilibre pour ensuite (voir parallèlement) retrouver des idées créatives. Jouer/jouir et bénéficier de sa propre création. Un travail épanouissant ou des hobbies passionnants.
Retrouver l’intérêt, l’envie et l’épanouissement.
Petit exercice facile et accessible à tout le monde est de prendre une photo de vous petit(e) est de parler à cette photo comme ci l’enfant que vous étiez pouvait vous entendre. Apportez lui plein d’amour et de considération. Vous pouvez également revenir sur des évènements passés traumatisants et lui expliquer/rassurer avec des mots accessibles.
Les grands génis sont des grands enfants. Et l’adulte est au service des rêves de l’enfant. Maturité et créativité permettent l’épanouissement.
gros bisous
Emeline
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