par Adeline Gardinier
Les maux de l’homme sont le fruit d’une duperie de son Mental ! Qu’il s’agisse de ruminations égotiques ou de voix psychotiques, tous ces parasitages internes proviennent d’un regard illusoire et dualiste sur l’existence !
L’homme, dès sa naissance, apprend à se reconnaitre comme une entité individuelle et séparée de ce qui l’entoure. Pourtant, il est totalement interconnecté à l’ensemble des atomes de l’univers. La systémique met particulièrement en relief cette loi universelle. Dans son observation exhaustive, cette approche dévoile la manière dont chaque symptôme, chaque accident, chaque rencontre, chaque pseudo-aléa, chaque réaction est la résultante d’une dynamique précise d’inter-influences agissant sur l’individu.
Ces différentes forces, sous des apparences antagonistes, participent à l’équilibre et à l’évolution du sujet. Des expériences douloureuses sont aussi structurantes que des expériences heureuses. Des émotions et des maux contraignants sont des alliés aussi utiles que des ressentis plus agréables. Des relations disharmonieuses apportent des guidances toutes aussi pertinentes que celles engendrées par des liens plus fluides.
L’étude des systèmes conduit au constat fabuleux d’une cohérence cosmique œuvrant à l’extension de conscience de l’homme. La dualité et le hasard deviennent des phénomènes étrangers à ce monde lorsque la systémique révèle le cœur structurant de tout symptôme, de tout événement relationnel et de tout processus énergétique en général !
Tout est parfait dans ce monde ! Chaque histoire de vie met en relief la manière dont l’homme est complet. Il l’a tout simplement oublié. Sa souffrance provient de son ignorance. Le travail thérapeutique consiste à accompagner le consultant dans un changement de perception transcendant. Passer d’un regard dualiste à un regard non-dualiste, c’est se reconnecter à son essence supérieure. Le chemin est aussi simple que cela. Lorsque le souffrant cesse de rejeter ses symptômes pour les accueillir dans leur sens structurant, il intègre son identité profonde et non-dualiste. Il trouve la solution à son mal dans la remémoration de son appartenance au TOUT.
Le limité ne s’oppose pas à l’illimité. Il est simplement inclus dans l’infini. Le champ des possibles s’ouvre, en effet, lorsque le souffrant accède à sa dimension absolue. Lorsqu’il découvre que ses maux détiennent le secret de sa guérison, il mesure sa réelle puissance. Aucun soignant n’a le remède. Le patient est seul à détenir cette vérité. Celle-ci est autant inscrite à l’intérieur de lui-même qu’à l’extérieur. L’information universelle est engrammée dans chacune de ses cellules.
Le thérapeute est un guide se proposant de décrypter avec le consultant le sens structurant de ses maux. Il n’est pas un guérisseur mais un traducteur. Le réel pouvoir appartient à celui qui détient le symptôme. Le souffrant a accès dans les contraintes vécues à toutes les données résolutives du problème.
Ainsi, une douleur physique peut limiter une partie du corps trop sollicitée. Des troubles de l’humeur peuvent engager sur un travail d’affirmation. La perte d’objets signifiants peut être l’occasion d’un lâcher prise devenu nécessaire. La paranoïa peut être une expression indirecte d’abus inhumains devenus difficile à taire…
Ce sont quelques exemples illustratifs mais cette loi structurante de la souffrance s’est systématiquement retrouvée dans tous les suivis.
Source: http://adeline-gardinier.blogspot.ca/
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