par Line Bolduc
Je vous ai préparé cet article aujourd’hui à la suite de nombreuses demandes en ce sens et à la lecture de vos commentaires et besoins manifestés sous d’autres parutions que j’ai publiées ici au fil du temps.
Sur la base de ces demandes, j’ai pu faire d’innombrables recherches sur ce sujet et je dois vous dire que tout ce qui touche l’aspect affectif m’a spécifiquement interpelée au point d’en écrire un livre un jour.
Si cela vous interpelle, vous n’êtes pas seul car le mal-être affectif touche des gens de tous âges et tous les milieux. Pourquoi en est-il ainsi ? Je vous partage 7 secrets importants à mettre en pratique pour créer la relation de vos rêves.
- Savoir ce que vous voulez vraiment. Que souhaitez-vous retrouver chez un ou une partenaire de vie ?
Est-ce que les rencontres se font pour combler un vide, par peur de la solitude ? Est-ce que le contrôle, la dépersonnalisation sont présents ?
Y a-t-il besoin absolu de plaire et qui fait perdre simplicité et authenticité ?
Il est important de préciser ce que vous voulez. Écrivez ce que vous désirez vraiment et peut-être même vous faire un tableau de vision avec les images de ce que vous voulez ressentir et vivre en relation. Est-ce de la douceur, de la confiance mutuelle, de la complicité, de la tendresse, une saine communication, de la joie et du rire, un sentiment de construire quelque chose de merveilleux, quoi d’autre ?
Assurez-vous de vibrer tout ça d’abord sinon l’autre ne fera que réveiller vos blessures et vous les siennes et cela s’empire de relation en relation quand cette introspection n’est pas suffisante
De là l’importance d’un temps d’arrêt pour faire le point en soi et non être dans l’attente d’une personne qui viendra combler un besoin de tendresse et de réconfort, un vide, une solitude, lesquels sont le symbole d’un quelconque manque en soi.
Personne ne peut combler ce manque. Faites-vous aider au besoin, lisez sur le sujet, mais il est important de dire non au statu quo si on veut que les choses changent.
- Éviter la victimisation
Ce que j’appelle la « victimite », est en soi un mécanisme de défense qui opère souvent de façon bien inconsciente et garde la personne dans la souffrance. Son bonheur dépendant fréquemment du regard des autres, de leurs agissements, des situations, etc.
Tant qu’on ne devient pas maitre de sa vie, qu’on ne prend pas la responsabilité de ce qu’on vit émotionnellement, on souffre. On n’a pas le contrôle sur les événements, mais on peut choisir de protéger nos énergies et libérer au mieux ce que ça réveille en soi en se faisant aider au besoin, en se documentant.
- Évaluez sincèrement votre personnalité et libérez les blocages
Je vous invite à écrire sur une feuille, les qualificatifs qui décrivent le mieux ce que vous percevez de la partie blessée de votre personnalité (colérique, triste, envieux (se), trop gros (se), négatif (ve), moins que rien ou autre encore, la liste n’est pas exhaustive). Imaginez-vous que ces mots seraient des étiquettes que vous vous seriez collées sur le corps depuis si longtemps. Qui a le pouvoir de retirer ces étiquettes ? …et de les remplacer par des mots tels amour, joie, confiance, estime, sérénité, ouverture au bonheur, transformation, action… ?
Quand nous choisissons de prendre la responsabilité de nos réactions face à ce qui nous arrive, on se libère. Sinon, nous nous laissons envahir par la souffrance et nous devenons la souffrance. Oui nous avons tous vécu des choses difficiles, mais que faisons-nous maintenant ?
Nous voulons des résultats différents, il importe de faire les choses différemment. Nous avons toujours le choix en tout…le choix de nos croyances, le choix de côtoyer telle ou telle personne, de faire tel travail, de rire, de mieux se comprendre soi d’abord, de maugréer ou dédramatiser, d’accuser ou voir ce que ça nous apprend sur nous, la liste est longue ! Si nous restons pris dans un scénario qui ne nous convient pas, nous sommes dans le rôle de victime.
Il est aussi important de se souvenir qu’on interprète toujours les évènements selon nos propres perceptions. S’occuper de soi, s’observer agir et réagir, se faire plaisir au quotidien, c’est la voie qui ouvre au bonheur. C’est tellement plus plaisant. Et que faisons-nous du temps que la vie met à notre disposition aujourd’hui ?
- Soyez authentique et dans votre cœur. Écoutez vos ressentis
Si vous ne pouvez pas être pleinement en harmonie, calme, heureux ou heureuse avec l’autre, posez-vous des questions. Est-ce que ce que vous vivez vous fait sentir réellement bien, enjoué ? Ou avez-vous le sentiment que vous tentez de vous modeler à l’autre en vous oubliant ou tentez-vous de contrôler l’autre ? Si oui vous voilà en action avec une des meilleures choses à faire pour créer un échec et nous l’avons probablement tous fait. Mais un jour assez c’est assez, n’est-ce pas ? Ça suffit d’avoir mal et d’espérer que ce soient les autres qui changent.
Dans ce schéma, les accusations, les frustrations s’accumulent et la lourdeur se fait vite sentir. Faites le ménage en vous, observez comment vous vous sentez seul en vous-même, cultivez le bien-être et ensuite faites-le grandir à deux. Être au lieu de paraitre, ça demeurera toujours une voie de bonheur.
Malheureusement, les gens pensent trop souvent qu’une relation peut démarrer parce que les critères physiques sont favorables et il y a quelques affinités du style « sortie au resto, cinéma, balade en auto » qui semblent communes. Trop souvent ces éléments minimalistes deviendront le fondement de la relation, bigre !
Votre vraie personnalité sommeille et n’attend que le moment de vous mettre en pleine face ce qui est à libérer au fond de votre être tout comme pour l’autre personne. Tant mieux si pour vous tout va bien et que la vie se fait douce depuis toujours en ce sens mais ce n’est pas le cas de la majorité. L’ouverture à la vulnérabilité, la sensibilité en soi sont des incontournables.
- En relation, soyez un adulte qui déploie son cœur d’enfant
Être adulte, c’est être mature et libre de laisser émerger son cœur d’enfant dans le sens de simplicité, ouverture à la découverte, au changement, à la vie, à la joie de vivre. C’est une relation d’adulte et non de deux bébés blessés qui se font mal.
Être adulte et mature affectivement, c’est le respect, l’écoute et la capacité de faire un choix judicieux de partenaire, à la lumière de ces réflexions et ajustements intérieurs. Si on n’a pas eu ce que l’on souhaitait, il est temps de changer ce qui demande à l’être en soi et de cesser de se plaindre que l’autre est si ou ça et qu’on attire toujours le même type de personne. On ne peut changer personne. On est le dénominateur commun de ce qui nous arrive. Cette personne nous apprend quoi sur nous ? On en remercie l’apprentissage et on se sert de la situation comme indicateur du besoin de changer des choses en soi.
Dans un couple pleinement heureux, les deux vont ouvrir la porte du cœur et parler de soi en toute humilité, exprimer ce qui fait mal et se sentir écouter et non critiquer dans leurs émotions et là il y a matière à construire, sinon, qu’est-ce que cette personne nous reflète si c’est difficile ? Est-ce l’écho de notre propre résistance à être à l’écoute de nos besoins ? Et si tout va bien, merveilleux nous nous réjouissons de cette joie et nous continuons au mieux.
Quand le mal-être est présent, il est important de n’avoir aucune culpabilisation envers soi-même. On est en cheminement et le but est de s’en sortir qui que l’on soit. On a tous une soif légitime de bonheur.
Donc, tout ce qui est égocentrisme, victimisation, empêche la réalisation affective heureuse. La réelle conscience de soi, de l’amour passe par ces chemins. Aimer c’est pur. Si chacun commence à contrôler, marchander, s’ajuster encore et encore pour plaire, y perd sa spontanéité, cache sa vulnérabilité, ne se sent pas écouté, il y a perte de liberté intérieure et de joie. Mettre ses limites, bien se connaitre soi, c’est s’aimer soi pour mieux aimer. L’amour élève, illumine, tandis que la souffrance non avouée pour bien paraitre, nous étouffe tout comme la fuite qui empêche de faire face à ce qui demande à être résolu en soi souvent depuis l’enfance.
- Quelle image avez-vous de vous-même, de votre propre valeur ?
Celle-ci influence tellement vos choix de vie, vos relations en tous genre. Il est important de bien construire votre confiance et votre estime personnelle. Plus nous nous dévalorisons inconsciemment, plus il nous sera difficile de renaitre. Nous avons avantage à laisser aller la peur de déplaire, la victimisation, sinon la peur du rejet par exemple, fait fuir notre vraie nature et empêche la paix pourtant tant recherchée.
Ce n’est pas facile tout ça, j’en conviens, mais réalisable avec le temps et je peux vous dire que je parle par expérience. Évitez de rester seul avec vos souffrances. Parlez à une personne de confiance.
Ça demande du courage de faire ce grand ménage mais selon moi c’est un passage pour renaitre du passé et ouvrir la voie à un vrai bonheur en couple. Tant qu’on ne prend pas conscience de ce qui cause la souffrance, elle se perpétue.
A retenir. On n’a pas à changer pour l’autre et à renier nos besoins. Dans une relation saine, les deux sont naturellement en harmonie et s’aident à continuer d’évoluer dans le respect, le dialogue et la joie. Il n’y a aucune compétition ni guerre de points de vue. C’est doux.
Aucune culpabilité si vous ne vivez pas déjà ceci. Nous sommes tous en cheminement à différents degrés et l’important est de se donner le meilleur au jour le jour. Dans une relation harmonieuse, on aime l’autre pour qui il est et on ne pense jamais à le changer. Il n’y a aucune façade pour tenter de plaire et d’être choisi. On est naturel et c’est pour ça qu’on s’aime.
Si je vous parle ainsi, c’est que j’ai vécu l’insatisfaction affective bien longtemps moi aussi et un jour avec la persévérance, les temps d’arrêt, de réflexion et la précision de ce que je voulais vraiment, j’ai pu enfin vivre la relation que mon amoureux et moi avons ensemble et pour laquelle nous avons tant de gratitude.
Malgré que ce fut difficile tout ce chemin, je n’ai jamais cessé d’y croire et un jour mon for intérieur a su que j’avais atteint la maturité affective pour vivre cette relation merveilleuse. On a le droit d’être fier du chemin parcouru et on a à s’aimer tout en douceur quand on est en processus de se retrouver au cœur de soi et de se libérer pas à pas. C’est un cadeau qu’on se donne et non un travail à faire. On a tous des défis existentiels et celui-là affecte je pense, une majorité d’entre nous.
- La complicité
Tolérance, intimité, sexualité, dialogue, projets personnels et communs, soutien l’un envers l’autre, qualité du temps passé ensemble, respect et amour sont autant de points essentiels à considérer pour une saine complicité.
En terminant, ces réflexions avaient pour but de faire émerger ce qui est sensible au fond de votre cœur et de là, les choses peuvent commencer à changer avec de nouvelles actions, en ajoutant des ressources comme vous le faites en ce moment en lisant cet article.
Merci une fois de plus d’avoir pris ce temps en ma compagnie et au plaisir de lire vos commentaires. Il y aurait tant à dire sur ce sujet. C’est pourquoi j’ai écrit différents ouvrages en ce sens pour aider les gens de par le monde avec un maximum d’efficacité.
Line Bolduc
Source: http://lasolutionestenvous.com/