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par Anie St-Amand

Être un canal neutre, disposé à recevoir l’énergie de guérison.

 

La neutralité est un espace de non-dualité, de réceptivité et de disponibilité. À l’intérieur d’un espace neutre, l’énergie de guérison peut circuler librement sans être teintée, elle peut s’exprimer dans toute sa force et son intelligence. Dans le domaine des soins énergétiques, plus le thérapeute est apte à se placer en état de neutralité pour que son canal soit disposé à recevoir l’énergie de guérison, plus les guides et les êtres des dimensions supérieures pourront opérer à travers lui. Au-delà des techniques de connection avec l’énergie de guérison, encore faut-il, une fois connecté, que le thérapeute soit disposé à laisser couler cette énergie de guérison en lui, en dehors de tout filtre mental et émotionnel. Cela est un apprentissage qui se manifeste différemment pour chacun et il est important d’aborder ce qui peut inhiber la neutralité d’un canal.

 

La neutralité émotionnelle et mentale

La neutralité, en plus de disposer le thérapeute à recevoir l’énergie de guérison, va lui permettre de recevoir l’information, les programmes et les codes qui sont justes et clairs pour lui, et pour la personne qui est devant lui. L’énergie de guérison est totalement sensible à la résonance de l’être qu’elle traverse. Les émotions et les pensées du thérapeute sont les premières fréquences à interférer avec l’énergie de guérison. Le thérapeute ‘’dualise’’ cette énergie dès qu’il sort de sa neutralité et cette ‘’ dualisation ‘’ peut générer des formes de distorsions énergétiques qui deviennent, en fait, encodées des blessures et programmes non résolues du thérapeute. Tout cela se produit très rapidement et le thérapeute doit apprendre à s’observer dans une optique de non-jugement et d’apprentissage.

 

L’exemple de la pyramide est un beau reflet du thérapeute. La base de la pyramide doit être solidement enracinée et bien nettoyée pour attirer une qualité et une clarté informationnelle venant des guides et des dimensions supérieures. Ce qui résonne en bas, résonne en haut. Ce phénomène est essentiel à comprendre et à conscientiser. L’information et l’énergie de guérison peuvent se manifester dans un langage distorsionné, teinté par les émotions et les blocages non résolus. D’où l’importance, pour le thérapeute, de nettoyer la base de sa pyramide avec soin et de ne pas laisser aller ses blocages non résolus. Il est important qu’il soit conscient de cette dimension de résonance entre ses états non harmonisés et la qualité de l’énergie de guérison qui va le traverser.

 

Attention, il ne s’agit pas de ne plus avoir de blocages pour pouvoir faciliter des soins énergétiques. Simplement, le thérapeute doit savoir s’il est en mesure, au-delà de ce qui se passe dans sa vie, de se mettre en état de neutralité. C’est sa responsabilité d’être conséquent, honnête et transparent envers-lui-même. S’il traverse un moment difficile, surchargé d’émotions, il a le devoir de se demander si il est en état de donner un soin. Parce que l’augmentation de son taux vibratoire en salle de soin peut amplifier les charges émotionnelles qu’il porte et celles-ci peuvent polluer le champ énergétique du receveur. Cette amplification peut aussi générer du parasitage mental chez le receveur, perturbant sa psychée pendant la séance. Il peut même être question d’une forme d’implantation émotionnelle si le thérapeute nourrit plus ou moins consciemment ses propres blocages durant le soin. Une séance facilitée par un thérapeute habité par sa blessure d’estime va contribuer à programmer cette fréquence chez le receveur. Comment est-il possible de se transformer si le canal qui se met à notre disposition n’est pas neutre ? La neutralité du thérapeute va se mettre au service du receveur qui pourra se nettoyer et se re-programmer avec des codes ‘’purs‘’, non teintés par le canal-outil qui crée le pont entre lui et la source des codes.

 

Un autre avantage lié à la capacité de mise en neutralité concerne la solidification et la bonification de l’ancrage. De la neutralité émerge une qualité d’enracinement qui permet au thérapeute de ne pas entrer en résonance avec les émotions et les blessures du receveur, afin d’éviter que les programmes libérés par celui-ci ne collent dans ses corps énergétiques. Ainsi, la neutralité permet à chacun de rester dans sa fréquence, dans son monde, dans son pouvoir. Et cette configuration offre un terrain très propice pour la transformation, la transmutation et la guérison.

 

Également, il ne faut pas négliger les périodes de guérison qui s’instaurent pour le thérapeute lui-même. Il y a des moments où la mise en neutralité n’est pas possible. En baignant dans l’énergie de guérison, le thérapeute peut accélérer son propre processus de nettoyage. Il doit demeurer vigilant face aux fluctuations possibles de sa sphère émotionnelle. Car plus il avance sur son chemin de guérison, plus ses blocages non résolus prennent de l’expansion. Ces manifestations de nettoyage peuvent être exacerbées chez le thérapeute-canal qui se met volontairement disponible à être traversé par l’énergie de guérison plusieurs fois par semaine, voir même par jour. Des expressions soudaines et fortes peuvent se manifester sous forme de malaises et de douleurs dans son corps. Des états et des sensations venant de l’enfance et de l’adolescence peuvent aussi ressurgir et l’habiter de manière très prenante et dérangeante. Les programmes profonds et inconscients qui le composent remontent à la surface pour être conscientisés, vécus, ressentis et résolus. Il est essentiel pour le thérapeute d’apprendre à s’accueillir dans ses épisodes de nettoyage qui peuvent lui sembler comme une forme de régression. Il doit apprendre à mettre la neutralité également à son service.

 

Il y a des moments où le canal du thérapeute est occupé par sa propre guérison. Ainsi la mise en neutralité n’est pas pleinement accessible et il vaut mieux éviter de donner des soins pendant cette période.

 

La neutralité d’action

Le thérapeute est un témoin de la vulnérabilité, de la transformation et de la libération de l’autre. Il en résulte souvent d’un grand bonheur et d’un grand sentiment d’accomplissement pour le thérapeute de pouvoir assister l’autre dans son processus de nettoyage. Cela est merveilleux, tant qu’il reste dans l’humilité. Dans sa dynamique de facilitateur, le thérapeute n’échappe pas à son humanité. Il veut aider, il veut faire le bien, il veut contribuer. Cela aussi est merveilleux, toutefois, le thérapeute doit rester vigilant car ces ressentis, mêmes s’ils sont bien intentionnés, peuvent interférer avec la neutralité du canal.

 

Il y a une certaine perte d’énergie pour le thérapeute qui prodigue son soin dans la performance de sa technique et dans le faire. Il en est de même pour le besoin d’aider.  Parce que dans cette optique, l’énergie de guérison est coupée. Il y a une tension qui s’installe dans le ‘’ vouloir aider ‘’, dans le ‘’ vouloir faire et bien faire ‘’. Une tension qui va résonner instantanément chez le receveur. Le canal du thérapeute n’est plus neutre et du coup, il est distorsionné par le désir de faire et d’aider.

 

Tout est résonance. Il faut offrir un terrain propice à la guérison pour qu’elle se manifeste. La ligne de communication avec les guides n’est pas ouverte et claire dans un terrain encodé par la tension qui émerge du ‘’ vouloir aider ‘’ et du ‘’ vouloir performer ‘’. Le thérapeute en fréquence d’action n’est plus connecté à son canal de guérison. Puis, c’est souvent ainsi que le thérapeute utilise sa propre énergie pour faciliter la séance de soin. Cette formule peut drainer l’énergie des deux parties, n’offrant point d’espace confortable et ouvert pour l’intervention du divin. Le thérapeute doit insuffler la neutralité à même ses techniques de soin. Une fois dans la technique et une fois connecté, il est essentiel pour lui de lâcher prise et de laisser son canal en état de disponibilité pour recevoir l’énergie de guérison qui ‘’ descend ‘’ et qui se manifeste pour le receveur.

 

Ainsi, il est élémentaire pour le thérapeute qui veut exercer ses fonctions de manière alignée, qu’il lui soit question de nourrir des espaces de neutralité au quotidien et de privilégier un temps de ‘’ mise en neutralité ‘’ avant chaque séance de soin et ce, avant de se connecter à quoi que ce soit, égrégores ou guides. Revenir à l’exemple de la pyramide est toujours pertinent. Base neutre. Sommet neutre. Canal neutre. Énergie de guérison non teintée. Informations venant des guides et des dimensions supérieures non teintées.

 

Lorsqu’il veut trop faire, le thérapeute se place en quelque sorte au-devant de la grâce de Dieu. Car malgré toutes les bonnes intentions du thérapeute et même malgré sa neutralité totale, il n’a pas de pouvoir sur la réelle incidence de la guérison. Et cela mène à aborder la notion de permission.

 

À la Grâce de Dieu

Maintenant, au-delà du canal teinté par les émotions et le ‘’ vouloir faire ‘’, et même au-delà de la neutralité, réside une réalité qui est totalement hors de toutes influences. La réalité de permission. Que le thérapeute en ait conscience ou pas, une permission est accordée ou non. Cette permission vient de l’âme du receveur et des êtres qui la guident. Chaque âme possède son plan de vie et ce plan implique certains passages par la souffrance qui parfois ne peuvent être allégés pour une certaine durée. Il se peut que les guides du receveur ne veulent pas qu’il y ait ni intervention, ni guérison pour le plan d’évolution de l’âme.

 

Certains thérapeutes perçoivent clairement et neutralement de telles décisions. Avant même de recevoir une personne, ils demandent s’ils peuvent faciliter une séance pour elle. D’autres thérapeutes ne procèdent pas ainsi et ne reçoivent pas l’information de permission. Cela n’est pas un obstacle. Autant pour le thérapeute informé ou non informé. Car la neutralité demeure, au-delà de la permission, un outil de résonance puissant. La neutralité du thérapeute, sa capacité à s’abandonner lui-même à la Grâce de Dieu, va résonner chez le receveur. Indéniablement, il y a là un grand ‘’ pouvoir ‘’ d’accompagnement. Cette résonance va soutenir et assister la personne à travers son cheminement dans la souffrance, dans la suite du plan qu’a choisi son âme et ce, même si la guérison et la transformation ne lui sont pas disponibles dans l’immédiat.

Dans la grâce de Dieu, tout est parfait.

 

Merci de votre lecture,

Avec Amour,

Bonne Continuité,

Anie

Harmonisation – Transformation – Bien-être

Nabil El Hamri et Anie St-Amand
Facilitateurs de transformation aux soins Boddhi-Gaia

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