par Ozalee
Et si on se déposait? Là, juste en dedans de nous. Et si en cette période où le mouvement extérieur résonne trop fort avec celui intérieur, on décidait de se poser, juste un instant.
Quand je me dépose, je peux enfin me voir et te voir. Je vois tes peurs autant que les miennes. Je vois tes joies autant que les miennes. Je perçois tout ce qui m’échappait quand j’étais prise du mouvement incessant.
Alors oui, aujourd’hui je vous invite à vous arrêter. Depuis le 25 août les énergies dansent avec plus de force, mais ne vous y trompez pas. C’est une force qui appelle au repos. Jusqu’à quand allons-nous nous plaindre de nous-même? Jusqu’à quand, allons-nous laisser ce qui nous fait du bien de côté, au profit d’un automatisme qui ne possède plus aucun sens?
Aujourd’hui déposez-vous en dedans de vous et sentez comme cela est chaleureux. Sentez qu’à l’intérieur de vous réside un amour tellement grand que parfois – oui parfois- il ne sait pas comment se communiquer. Car il se heurte au jugement, au manque d’amour, à la crainte du rejet. Mais cet amour est vraiment là, en dedans de chacun. Pour le ressentir pleinement, arrêtez-vous, ne pensez pas à ce que vous ferez après cet instant. Pensez à vous et à la personne formidable que vous êtes.
Cela n’est pas des paroles en l’air. Cela suit l’air du temps. Vous avez de la peine? Consolez-vous. Vous avez de la colère? Permettez-vous de l’exprimer. Permettez au mouvement extérieur qui s’est logé en dedans de vous, de sortir enfin de vous.
Il n’y a aucun regret sur cette terre à avoir. Si vous en avez, décidez-vous: est-ce que cela est vraiment regrettable? Peut-être bien, mais aujourd’hui agissez pour que ce regret s’estompe avec le temps. Ce que nous voulons vous dire par là, c’est que tout est possible. Ne restez pas prisonnier de vos anciennes façons de penser, d’un format qui ne vous convient plus. Si vous avez une idée mais que vous ne voyez pas comment la placer dans votre réalité, peut-être est-ce car il est le temps de lui créer sa place.
Comprenez que chacun a une mission propre d’incarnation. Ce que vous nommez votre chemin. Ce dernier est ponctué d’expériences qui vous apprennent des choses que vous comprenez parfois «x» années après. Cela est très bien ainsi. Nous ne sommes pas obligé de vous nommer par un nom ou un diplôme pour que vous sachiez qui vous êtes. Pour le savoir, il convient de le vivre. Faîtes des expériences, ne restez pas dans le brouillard, n’attendez plus que ce dernier se lève tout seul…mais faîtes du vent, devenez le vent, choisissez, dirigez-vous. Un rappel ici: personne n’est votre ennemi, à moins que vous ne soyez en guerre. Que rien ni personne est un obstacle, à moins que vous ne le voyez ainsi. Parfois, vous avez la sensation de devoir prendre un chemin détourné…mais qui vous dit que ce n’est pas ça le chemin principal?
A tous ceux qui se sentent aujourd’hui accablés, obligés et même désemparés, nous vous rappelons que cela est un passage. Vous en avez déjà traversé et vous continuerez à en traverser. Amener votre attention sur une vision de vous, qui peut vous paraître lointaine, mais qui est pourtant la plus proche de votre essence.
Celui qui se voit et qui s’avoue ce qu’il voit, est l’être qui ne se perdra jamais, même s’il peut penser à l’instant présent qu’il fabule. Pour avancer, il faut une direction. Choisissez celle du cœur, choisissez même celle qui vous fait peur pour ceux qui ont besoin d’être rassurés. Pour vous surprendre, il convient de prendre des chemins non empruntés jusque là. Et en cette période de fort nettoyage, un nettoyage qui vous allège nous tenons à le rappeler, vous êtes plusieurs à douter de vous. Le doute affine le discernement. Le discernement est nécessaire pour entendre son cœur aussi distinctement que son mental.
Grâce à ce discernement, vous cernerez le bon moment pour agir, la bonne façon d’intervenir dans votre vie. Car ici commence vos interventions. Il est le temps de vous connecter à vous-même, à toutes les parties de vous-même. Vous êtes dans votre plein potentiel. Maintenant.
Avec soutien et bienveillance, toujours.
Ozalee – Farah Sahbi
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