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Extraits du livre du Dr Ceulemans – LE CANCER POUR QUI, POURQUOI, COMMENT

Chirurgien belge spécialisé dans les opérations du cancer du côlon, le Dr Georges Ceulemans s’est distingué professionnellement par l’invention d’une technique consistant à préserver la continence fécale des patients opérés. Par contre, son livre « Le Cancer : pour qui, pourquoi, comment » est passé complètement inaperçu à sa sortie en 1987. Cet ouvrage est pourtant révolutionnaire car il rejoint les travaux du Dr Hamer sur l’origine psycho-émotionnelle du cancer, en insistant sur le rôle fondamental des glandes surrénales. Lecteur de ce livre à l’époque, ainsi que familier de l’œuvre hamérienne, l’ostéopathe belge Serge Benedini a accepté de relire le Dr Ceulemans et d’en résumer les principales découvertes relatives aux maladies cancéreuses, à leur genèse et aux moyens de les prévenir.

Le Dr Georges Ceulemans, le cancer et les glandes surrénales

Sachant l’importance que j’attache au mécanisme psychosomatique dans la carcinogenèse (…) et en conclusion des résumés d’ expérimentations scientifiques, j’affirme que la naissance d’un cancer n’est pas possible en présence de surrénales de volume normal. Les excitations inhérentes à la vie quotidienne entretiennent le volume normal des glandes surrénales. Des excitations surajoutées, telles le froid, le sport (natation, jogging, etc…) augmentent le volume des surrénales au-delà de la normale et la capacité de résistance aux vives agressions ».

Comment ne pas évoquer les travaux et la carrière de l’auteur de ces propos, à savoir le Docteur GEORGES CEULEMANS, à la lecture des articles publiés par Monsieur Yves Rasir quant au faible pourcentage de cancer chez les sportifs et au chômage qui nuit gravement à la santé. Deux articles publiés presque simultanément (loi de synchronicité ?) et qui renforcent encore la pertinence de ces fortes affirmations. C’est l’occasion, pour moi, de vous faire connaître ce grand médecin, un vrai, qui aimait les gens, et a eu le génie de découvrir – seul – au travers de son travail de chirurgien et de sa capacité exceptionnelle d’observation, et de fin psychologue l’origine psychologique du cancer. Et il a eu le courage de publier un livre à ce propos, en 1987. Bien sûr, il n’a pas la précision géniale du Dr HAMER, mais ses travaux peuvent encore aider les médecins et profiter à l’humanité.

Le docteur CEULEMANS, né en 1915, a déposé son bistouri à ses 71 ans, pour prendre la plume et publier le livre « LE CANCER, POUR QUI, POURQUOI, COMMENT » -éd. JM COLLET, duquel sont issus tous les propos que je cite. Selon lui, un tissu organique affaibli par la toxicité (exemple, l’estomac d’un buveur d’alcool, la peau d’un ouvrier travaillant dans le goudron, etc…), qu’il appelle « lésion pré-cancéreuse associé à un organisme affaibli par un choc psycho-émotionnel d’une durée au-delà de 4 à 6 semaines, nécessaires à l’affaiblissement, voire l’atrophie des surrénales, sont les conditions SINE QUA NON pour la naissance du cancer (la leucémie y est largement étudiée et développée aussi, illustrée de nombreux cas cliniques, décrits par une bonne plume, vraiment !). mais également pour expliquer la « brutalité des récidives cancéreuses après une intervention chirurgicale : il s’agit de personnes à résistance surrénalienne réduite, et l’agression chirurgicale est pour eux une agression importante » (page 70).


Personnalité et surrénales

Selon le Docteur Ceulemans, même au niveau surrénalien, nous ne sommes pas tous égaux, et je vous transmets, presque intégralement, ses propos à ce sujet :

« Il y a lieu de ranger les personnes d’après leur capacité GRANDE, MOYENNE ou FAIBLE à résister aux agressions psychiques majeures. Le volume de leurs surrénales est à l’origine de cette capacité différente.

Une personnalité FORTE caractérise les êtres qui réagissent violemment aux agressions. Quand ils reçoivent une gifle, ils en rendent deux, par réflexe. N’ayant pas peur des risques, ils se hissent aux places de dirigeants. Ils aiment prendre des décisions, faire pression sur les événements, ils ont le sens des responsabilités. Ils sont calmes parce qu’ils sont à même de supporter les conséquences de leurs actes. Cette réserve de puissance leur permet de dominer la situation . Leur santé est excellente parce qu’ils résistent aux agressions des maladies, surtout de nature infectieuse. Ils sont sportifs, leur sexualité est active, bonne. Leur équilibre est parfait. Leurs amis sont de qualité, ils traversent la vie et ses embûches avec élégance et facilité. Jalousés, ils ont de la chance, aimés des dieux, ils semblent être surdoués. Cette personnalité aux surrénales volumineuses, je l’étiquetterai : FIGHTING-BACK TYPE.

La personnalité MOYENNE n’admet pas de recevoir une gifle; mais plutôt que de la rendre, il va examiner pourquoi celle-ci fut donnée. Il proteste officiellement ; il discute le coup. Son honneur est engagé, il exige des excuses. Il menace de porter plainte. Il envoie une lettre recommandée pour demander des dédommagements. C’est l’homme du compromis, des solutions à l’amiable. Il n’aime pas les querelles; il évite les responsabilités. C’est un brillant second, qui signe « au nom de ». Il adore les titres qui le portent, celui de vice-président, de faisant fonction. Toute sa vie , il grimpe l’échelle hiérarchique jusqu’au niveau de son incompétence. Membre de comités, sportifs ou autres (…) Comme il s’affaire de 36 côtés à la fois, il épuise ses surrénales et se trouve fatigué dans le cadre de sa profession. Cette personnalité, je l’appellerais le COPING WITH TYPE, l’homme du compromis.

La personnalité FAIBLE est habituée à recevoir la gifle dont il ne réagit guère. Il n’est arrivé à rien, à cause de son grand-père alcoolique ; son épouse est dépensière, sa belle-famille n’est pas fortunée, l’école ne l’a pas préparé, personne ne le pousse. Les conflits professionnels sont des drames, parce que personne ne comprend son attachement à la place qu’il occupe, toujours la même, sans désir de promotion, ni d’effort d’adaptation. Il est incorruptible et sa conduite est irréprochable. Il est gonflé comme une baudruche. La moindre incartade le fait basculer dans le déséquilibre psychique. Il respecte les autorités de tout ordre : la police, le prêtre, le patron , l’épouse. (…) je donne à ce personnage le nom de GIVING-IN TYPE, le capitulard.

Ces 3 types de personnalités reflètent, elles expriment le volume différent de leurs surrénales. La personnalité faible, sans réserve surrénalienne, est la PLUS EXPOSÉE au cancer, parce que le temps n’aura pas l’occasion d’agir ni d’estomper l’agression traumatisante, que déjà l’état de stress LE PRENDRA À LA GORGE, sans que les surrénales atrophiées aient la moindre réserve de corticoïdes à envoyer comme défensive contre l’agression. Le seuil critique, où la personnalité craque, est rapidement atteint « .

Origine de l’atrophie des surrénales

Tous les cancéreux, – c’est l’avis FORMEL du Docteur Ceulemans, ont subi « une réduction de volume de leurs surrénales avant l’apparition des symptômes cliniques de la maladie. »

Il y a trois manières de causer l’atrophie des surrénales :

L’ arrêt subit des activités professionnelles – mise à la retraite, chômage – associé à l’arrêt des agressions inhérentes à la vie active, et cela du jour au lendemain, atrophie les surrénales et réduit leurs sécrétions en quelques semaines, voire quelques mois. Le vieillissement graduel de l’esprit et du corps, et la suite fatale du non-entretien des surrénales chez celui qui se laisse glisser vers l’indolence : atrophie en quelques années.

Mais il est des cancéreux qui avaient entretenu l’état, le volume et la fonction de leurs surrénales au cours d’une vie normalement active, soit avant, soit après la mise en retraite. Ils atrophient leurs surrénales à la suite d’un traumatisme psychique, suivi d’un état de STRESS. Mais l’enquête est délicate, car certains patients cachent la vérité. Et après avoir perdu tout intérêt à la vie, il est possible de ne pas pouvoir, avec la meilleure volonté, mettre le doigt sur la cause de l’effondrement du courage de vivre. Comme cette vénérable personne, après avoir perdu ses enfants et son mari, et qui craque après la mort du perroquet. (« On retrouve ces propos d’ailleurs dans les travaux du Dr HAMER, sur la subjectivité émotionnelle).

« J’ai interrogé des centaines de cancéreux. Ce fut une passion à laquelle j’ai consacré les dimanches matin de toute ma vie professionnelle. Ma conviction est formelle, après cette longue enquête. Au moins 93% des cancéreux à surrénales entretenues reconnaissent directement ou par insinuations avoir subi un traumatisme psychique ayant engendré un état de stress. J’en conclus que les 7% restants sont inconscients, qu’ils oublient ou qu’ils nient l’évidence. Que de fois n’ai-je pas vu tel ou tel membre de la famille venir me trouver le lendemain et me confier, derrière le dos du malade, telle ou telle mésaventure inavouable ou difficile à reconnaître. » (pages 78-79).

En résumé, toute perte du sens de la vie est une agression psychique majeure sur le cortex cérébral. Si cette agression perdure (4 à 6 semaines environ dans ce cas), elle crée un état de stress capable de bloquer le relais cortex cérébral-surrénales, avec subséquemment une atrophie des glandes surrénales. Par perte du sens de la vie, entendons, perte d’un proche, de l’honneur, de la profession, de la fortune, de la personnalité, de l’amour, de la puissance sexuelle, perte de son importance, etc… Une fois les glandes surrénales atrophiées, le patient est prostré, incapable de réagir, ni de se soumettre aux conditions de sa vie. (Cf inhibition de l’action décrite par Henri LABORIT) Voici, en gros, le mécanisme psychosomatique dans l’éclosion du cancer.

Signalons, au passage, que ces propos sont confirmés par l’expérience d’ALAN LESNER (Washington), qui démontre que les souris SURRENALECTOMISÉES, face à un adversaire très agressif, apprennent beaucoup moins vite à accepter la défaite et À SE SOUMETTRE, leur permettant de mettre fin aux attaques de l’adversaire, donc de survivre.

Le Docteur Ceulemans signale également l’étude de DONAGH (réf. dans le livre) « démontrant l’importance jouée dans l’environnement agréable ou désagréable dans le ralentissement ou l’accélération du processus cancéreux. »

Cet auteur rapporte la régression de tumeurs malignes et même de guérison, si une évolution SCHIZOPHRÉNIQUE lève l’inhibition du psychisme bloqué par un stress. Donc, le fait de couper un individu de son environnement et de ses agressions restaure le fonctionnement du réflexe cortex cérébral-surrénales, via l’hypophyse. (propos développés par le Dr HAMER également). Il en va de même quand le psychisme évolue vers la PARANOIA, ou si le délire systématique bouleverse la hiérarchie des valeurs. La sérénité doublerait la survie d’un cancéreux condamné.

EVERSON ET COLE ont rassemblé 700 cas de cancers, scientifiquement prouvés par biopsie, et qui ont guéri spontanément, à savoir, sans l’apport d’un traitement externe.

« Donc, ainsi que ma conception de la carcinogenèse devait le prévoir, il n’y a pas de cancers dans les asiles. Par contre, il y a un nombre élevé de cancers dans les couvents, par non-entretien des surrénales».

La prévention du cancer

L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » est d’application en carcinogenèse. Pour développer les glandes surrénales, voici ce que préconise le Dr Ceulemans :

« Il est possible de faire fonctionner davantage ces glandes surrénales en pratiquant les petites agressions physiques de la vie normale. Rechercher, par exemple, le froid, souvent, un petit peu. Il est bon de nager dans l’eau fraîche, le sport est à conseiller sous toutes ses formes, le vélo quotidiennement , les agressions par la lumière, le bruit (raisonnablement) sont de bons conseils. Le sauna est à recommander.

Commençons le développement des surrénales chez le bébé en le promenant par temps froid. Le scoutisme forme le cœur et l’âme, mais surtout les surrénales. Le sport par tous les temps.

Quant aux agressions psychiques, il est dangereux d’en multiplier la fréquence. Les violences prônées par nos médias, les tueries de nos films, etc. sont néfastes. Que l’on se borne à surmonter les agressions inhérentes à la vie normale.

La mésentente parentale est la PIRE DES AGRESSIONS psychiques. Les excès de tout ordre font craquer l’organisme. Maintenons un climat paisible dans notre milieu familial. Mettons-y les vertus classiques à l’honneur. L’honnêteté, la droiture, la sincérité sont des investissements à longue échéance, à rentabilité assurée. Encourageons nos jeunes pour les stimuler. Évitons de les critiquer pour les corriger. Confions-leur des responsabilités, approuvons les initiatives. La joie et la discipline, la mesure et la persévérance sont de bons compagnons de route sur le chemin difficile de la vie de qualité. Profitons des erreurs, évitons les fautes.

La mémoire, l’intelligence, les muscles, le cœur, les poumons doivent être soignés et entretenus, au même titre que les surrénales, jusque dans les jours du grand âge.

On peut suppléer aux insuffisances surrénaliennes par des hormones de substitution, des corticoïdes légers, tel le DELTACORTIL 5Mg/J. J’ai vu des grabataires, en pleine récidive, se lever et reprendre goût à la vie. Ils ont terminé leur vie dans de meilleures conditions.

Les casse-pieds, nourris de jalousie, de haine, pour mieux cracher leur médisance, sont isolés, ils sont tristes et déprimés. L’individu a les surrénales QU’IL MÉRITE. Il a l’âge de ses surrénales. »

NB : Le Dr Ceulemans n’évoque pas l’importance de la nourriture ; un bon naturopathe peut compléter ce magnifique récit en y ajoutant les principes de base de nourriture surrénalienne (ex. légumes frais bio ; fruits frais du milieu de consommation et de saison, bio également, la vitamine C , le RIBES NIGRUM , etc…)

Petite conclusion générale

Physiologiquement, le sujet présentant un volume surrénalien normalement constitué, qui vit un conflit psycho-émotionnel important, a entre 4 et 6 semaines de réserve surrénalienne, pour résoudre son conflit, par l’attaque, la fuite ou la stratégie.

Les sujets les plus vulnérables sont les personnes présentant une atrophie surrénalienne au moment d’un DHS. (Dirk Hamer Syndrom le choc émotionnel aigu qui prend au dépourvu, dans la terminologie du Dr Hamer) Puissent les écrits du docteur Ceulemans, au sujet de l’entretien des glandes surrénales, compléter quelque peu l’immense œuvre du Docteur HAMER sur la carcinogenèse, particulièrement dans le caractère PRÉVENTIF de la maladie.

Pour le plus grand bien des êtres humains.

Extrait trouvé sur http://bistrobarblog.blogspot.ca/

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