par Marie-Pierre AUBERT
Il est intéressant de constater la «percée» qui autorise l’apparition des plaques-mémoires internes emmagasinées durant des siècles. Identique à la planète qui s’ébroue, tu opères de même et modifies «ta croûte terrestre».
Bien sûr, tu ne produis pas de raz-de-marée, cependant à ta manière, tu déclenches les hostilités retenues en les faisant s’exprimer dans des actes concrets du quotidien.
C’est ainsi que tu vis les désagréments d’instabilité physique qui remuent en des mouvements bloqués ou grippés.
Un peu d’huile manque dans les rouages et c’est à toi de choisir celle qui est nécessaire afin d’obtenir un rutilant dans les mécanismes de déplacement qui mène à divers espaces.
Tu donnes trop d’importance aux récriminations des autres et pas suffisamment de place à la Joie qui souhaite s’extérioriser en toi et par toi.
L’impact des paroles prononcées provoque une déstabilisation qui te touche dans ton intériorité.
Inutile d’accaparer ce qui appartient à autrui. Les matières les couleurs ne sont ni de même qualité, ni d’identique assemblage, ni d’équivalente confection.
Un cousu main unique est juste à établir et à réaliser sans comparaison aucune vis-à-vis des profusions externes.
Certains reprennent les productions des uns et les exploitent dans la communauté afin d’en retirer la gloire et l’opulence, ce qui leur permet à nouveau de profiter d’autres buts lucratifs puisque c’est l’option retenue.
Il ne s’agit pas de diffuser sans contrepartie surtout dans un monde où règne le roi argenté qui sur son piédestal, dirige de main de maître, tous ses sujets qui lui ont prêté l’allégeance.
Pour celles et ceux qui ont refusé cette alliance, devient-elle une convoitise silencieuse ?
La richesse ne se porte pas dans les apparats extérieurs.
Il est extrêmement complexe d’être apprécié ou d’être entendu, lorsqu’il est proposé des couleurs qui sont inusitées.
La rareté ne se produit pas à profusion sur le devant de la scène, contrairement à l’ordinaire.
Les joutes de pouvoir ne sont pas la priorité et pourtant il apparaît difficile de ne pas y participer. Cette absence bloque les possibilités à venir, vous ne savez comment vous y prendre.
Instituer des concepts et des règnes nouveaux, en abandonnant les anciens qui mènent l’humanité dans des débordements de comportements inacceptables et intolérables, ne s’impose pas de façon très claire.
La transition n’est pas aisée, car l’avancée se fait à l’aveugle sans des repères établis du fait que les précédents sont obsolètes.
Vous devez définir et mettre en vigueur ce qui n’est pas encore conçu.
Il vous appartient d’éprouver le balbutiement de vos spécimens et de vos suppositions théoriques dans un monde de changements de réalisations.
Cela n’a jamais été une facilité, bien au contraire, c’est extrêmement difficile de modifier les acquisitions qui perdurent dans les temps, car les automatismes de possession veulent garder le connu et rejeter l’étrange et la différence de la cohésion.
Sache que tu es arrivé à ce point crucial où tu te dois de poursuivre le chemin qui aboutit sur un résultat que tu crées à chaque pas, et ce dans une instabilité d’assurance.
Crains ni de te tromper ni de tomber, car c’est bien dans ces nouvelles vérifications que tu sauras et seras.
Tu l’as déjà fait auparavant dans les précédentes vies, où tu es venu pour acquérir cette expérience d’être qui te mène à ta propre réalité d’Être.
N’appréhende pas d’arriver à ce but fixé, il y a bien longtemps, puisque tu es à deux doigts de l’atteindre.
Akasha – Marie-Pierre AUBERT
Source: http://akashaphilosophiempa.free.fr/
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