Robert Ogilvie Crombie est mieux connu comme l’un des acteurs essentiels de l’histoire de la fondation Findhorn, établie en Écosse du Nord. Les exploits de ce vieil Écossais qui conversait avec les esprits de la nature sont relatés dans des livres comme Meeting Fairies, The Magic of Findhorn et The Findhorn Garden Story [Les Jardins de Findhorn, éditions Le Souffle d’Or]. Or, sa vie et ses travaux dépassaient largement son association avec Findhorn. Scientifique, magicien hermétique et chercheur des domaines psychiques, il fut sous plusieurs aspects un personnage clé de l’histoire de l’ésotérisme au XXe siècle. Son parcours est moins bien connu simplement parce qu’il travaillait à l’écart. Il n’écrivait pas de livres, il n’avait pas d’étu- diants et il n’a jamais fondé de groupe ni d’école ésotérique. Quand il fut amené à partager une partie de ses travaux avec le monde exté- rieur, il l’a fait avec l’aide de la communauté de Findhorn. C’est à tra- vers elle qu’il a exercé une influence sur l’imagination et le cheminement spirituel de milliers de personnes, leur faisant prendre conscience particulièrement de la relation de l’humanité avec la nature et de leur responsabilité envers elle.
J’ai toujours caressé le projet d’écrire une biographie d’Ogilvie, mais j’ai laissé s’écouler près de trente-cinq ans après son décès, sur- venu en 1975, avant de le réaliser. Rétrospectivement, ce manque d’empressement ne fut peut-être pas une mauvaise chose, puisque la recherche dans le domaine de la spiritualité s’est développée énormément au cours des dernières années, suscitant une plus grande conscience et une meilleure compréhension de la nature et du fonc- tionnement des mondes invisibles.
Tout au long de sa vie, qui a duré soixante-quinze ans, et particu- lièrement au cours des dernières années, Ogilvie a vécu plusieurs expériences spirituelles vraiment remarquables. Heureusement, il les a presque toutes couchées sur papier. Par contre, une grande partie de ces écrits est dispersée dans une série de journaux intimes et de car- nets de notes, de sorte que leur chronologie est un peu brouillée. Vous avez tout de même ici la formidable histoire d’Ogilvie, consti- tuée d’extraits de ses journaux agrémentés de descriptions, d’informa- tions et de commentaires pertinents.
Le premier chapitre présente un résumé de sa vie publique, tan- dis que le reste du livre est consacré à sa vie personnelle, dont les épi- sodes sont très variés. Comme il est difficile de suivre une chronologie stricte avec une telle matière et même d’établir des caté- gories précises par sujet, je demande au lecteur d’être indulgent lorsque je m’éloignerai inévitablement de mon propos.
Les extraits littéraux du récit d’Ogilvie sont présentés avec une marge plus grande. La date est fournie, mais dans l’ordre suivant : année, mois, jour (par exemple, 730421 correspond au 21 avril 1973). Ce n’est pas nécessairement convivial, mais l’ordinateur les trie bien. Quand la date est suivie immédiatement d’un « a », d’un « b » ou d’un « c », et ainsi de suite, cela indique que divers extraits sont de la même date. Lorsque j’ai ajouté des notes ou des commentaires explicatifs à l’intérieur des extraits, ils apparaissent en encadrés.
Plus tard, particulièrement par son engagement dans la commu- nauté de Findhorn émergente, Ogilvie a reçu le surnom de ROC, tiré de ses initiales. Bien que ce sobriquet ait une connotation un peu dure, il donne une impression de solidité et de fiabilité. Son utilisa- tion dans le texte rend celui-ci moins lourd et je l’ai donc employé fréquemment…
Extrait de « NOUVELLE ALLIANCE » par Gordon Lindsay
Disponible en librairies et amazon.fr
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