Extrait de « Programmes spatiaux secrets et alliances extraterrestres » de Michael E. Salla
Au printemps 1983, Ben Rich, chef de la légendaire division des programmes de développement avancés de Lockheed, appelée Skunk Works, a commencé à clore ses conférences publiques en faisant une blague sur les technologies secrètes auxquelles Lockheed travaillait et en projetant une diapositive montrant une soucoupe volante entrant dans les nuages. Voici comment un article résumait sa conférence :
« Au printemps 1983, il a ajouté l’image de la soucoupe volante à la fin de la série de 12 à 25 diapositives qu’il projetait durant sa conférence. Rich a longtemps utilisé un texte de base pour ses causeries, adaptant au besoin le contenu pour accommoder son auditoire. Puisque la plupart des projets courants de Skunk Works étaient secrets, il pouvait s’adresser autant à des écoliers qu’à des ingénieurs aéronautiques et il terminait toujours de la même façon : “Malheureusement, je ne peux pas vous dire ce que nous faisons depuis dix ans”, a-t-il lancé lors d’un symposium sur les futurs systèmes spatiaux tenus à Washington, D.C., le 20 septembre 1983, pendant la semaine de la Défense. “Nous faisons une percée à chaque décennie et, si vous me réinvitez dans dix ans, je pourrai vous dire ce que nous faisons maintenant. […] Je peux vous parler d’un contrat que nous avons reçu dernièrement”, a-t-il déclaré solennellement. Toutes les oreilles se sont dressées dans la salle et le silence était palpable. “Skunk Works a été affectée à la tâche de ramener E.T. chez lui.” Tout le monde a éclaté de rire1. »
Rich faisait ce commentaire en blaguant, mais cette boutade était porteuse d’une vérité qu’il ne pouvait révéler publiquement. Lockheed Martin travaillait à un vaisseau spatial avancé capable d’effectuer des vols interstellaires. Une décennie plus tard, le 23 mars 1993, lors d’un congrès d’ingénierie tenu à Los Angeles, Rich a modifié ainsi sa conclusion : « Nous possédons maintenant la technologie nécessaire pour ramener E.T. chez lui2. » Cette phrase fit de nouveau rire la salle, mais il se trouvait à révéler un développement important accompli durant la dernière décennie. Au cours des années 1980, Lockheed Martin avait donc réussi à développer un vaisseau spatial secret pouvant voler parmi les étoiles.
Il est intéressant de souligner que Lockheed Martin avait succédé à Glenn Martin Corporation, qui, au cours des années 1950, avait été enthousiasmée par le potentiel révolutionnaire des technologies antigravitationnelles. Son président de l’époque, Trimble, a longuement disserté sur les implications de la recherche antigravitationnelle avant d’être réduit au silence par le secret gouvernemental. Le secret entourant cette recherche s’étendait également au développement de véhicules antigravitationnels. Ben Rich illustre ce point dans cette déclaration qui lui est attribuée :
« Nous possédons déjà les moyens de voyager parmi les étoiles, mais ces technologies sont verrouillées dans des projets clandestins et il faudrait un décret divin pour les en sortir au bénéfice de l’humanité. […] Tout ce que vous pouvez imaginer, nous savons déjà comment le réaliser3. »
Au chapitre 5, nous avons traité du programme Solar Warden, le premier programme spatial américain à utiliser des techniques antigravitationnelles pour des opérations au-delà de l’orbite terrestre. Même si l’US Navy et ses scientifiques ont joué un rôle clé dans l’étude des soucoupes volantes de la SS nazie et de la Société du Vril ainsi que des vaisseaux extraterrestres récupérés, ils ne construiraient pas de véhicules. Leur construction serait laissée à des entrepreneurs comme Lockheed Martin, Northrop Grumman et d’autres compagnies aérospatiales spécialisées dans le développement et la construction de vaisseaux aérospatiaux avancés ou de navires de guerre. Les militaires fourniraient le financement et les spécifications requises, et les compagnies aérospatiales fourniraient les véhicules qui en résulteraient.
Les commentaires de Rich corroborent l’affirmation de Goode selon laquelle la flotte Solar Warden de vaisseaux spatiaux porteurs en forme de cigares capables d’effectuer des voyages interstellaires serait devenue opérationnelle à la fin des années 1980. Lockheed Martin et un groupe choisi d’entrepreneurs aérospatiaux possédaient désormais le savoir-faire nécessaire pour construire des unités de propulsion temporelles à tachyons pour des flottes secrètes de véhicules antigravitationnels en utilisant la propulsion électrogravitationnelle et l’annulation magnétique de la gravité. Ces compagnies pouvaient construire secrètement ces véhicules interstellaires antigravitationnels en vue de remplir des contrats militaires pour l’US Navy, l’US Air Force et d’autres branches de l’armée américaine.
Il s’agit du même type de sous-traitance que celui utilisé par les militaires durant la Deuxième Guerre mondiale, et elle se poursuit à ce jour avec l’avion de combat F-35 de Lockheed Martin et les porte-avions de catégorie Ford de Northrop Grumman. La principale différence en ce qui concerne la construction d’une flotte secrète de vaisseaux spatiaux, c’est que la sécurité est beaucoup plus stricte et plus compartimentée, afin d’en écarter le public. La compartimentation signifie que seules les grandes compagnies aérospatiales sont impliquées dans l’assemblage des composantes des différents vaisseaux spatiaux qui sont construits. La Lockheed Martin de Rich aurait été parmi les rares compagnies aérospatiales à voir le vaisseau spatial produit pour le programme Solar Warden.
Extrait de « Programmes spatiaux secrets et alliances extraterrestres » de Michael E. Salla
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