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Message de Babaji reçu par Agnès Bos-Masseron

L’humanité parle souvent de savoir-vivre alors qu’elle a oublié les bases mêmes de la vie. Comment peut-on savoir vivre lorsque l’on ignore les lois de la vie ?

Les lois de la vie sont les lois de l’expression de cette complétude, de cette plénitude, de cet infini de la joie à travers l’unicité de chaque être. L’art de vivre est l’art du plein épanouissement. L’art de vivre a sa base dans l’amour infini offert au silence.

Savoir poser les masques signifie ôter les caractéristiques de cette personnalité qui voile le vrai visage de chaque être, pour retrouver la splendeur de l’essence propre à chaque être.

Comprenez-le, les êtres humains se sont forgé des personnalités, se créant une coquille, croyant se protéger. Pourquoi se protègerait l’être conscient de sa propre beauté ? Pourquoi se protègerait l’être conscient que seul est l’amour et que tout est cela, conscient que le oui est l’absolu de la vie, conscient que seul est le merci vivant ?

Changer radicalement le paradigme concrètement. Ne plus séparer le spirituel et le quotidien. Le spirituel n’est pas un moment méditatif isolé, hors de la chaîne des événements, le spirituel est la reconnaissance de l’éternel au sein du temps, la reconnaissance de l’infini au cœur de l’espace, la reconnaissance de l’illimité au cœur des limites. Les deux sont un.

Vous le savez, l’humanité traverse une transition profonde, sortant peut-être de l’illusion du temps. Peut-être, car ces rêves d’une transition basée sur la passivité ne sont qu’illusion. Chaque être crée maintenant sa réalité. Chaque être crée maintenant sa création. L’incarnation n’a à voir qu’avec la pleine implication. L’incarnation n’a à voir qu’avec la création, la puissance créatrice de l’être.

Cette croyance – ou ce qui semble être cette réalité d’un mode figé d’existence, d’un mode passif où l’être humain subit les aléas ou les beautés, le cours du temps, la courbe de l’espace – n’est qu’illusion. Chaque être crée sa réalité.

La grande illusion est de croire que cette réalité est créée à partir des niveaux illusoires, des masques. La grande illusion est de croire que cette réalité est forgée à partir des histoires.

Voyez, la réalité est plusieurs plans simultanés. On joue le registre du plan auquel on offre son attention. Au registre des histoires, appartient une apparente réalité créée depuis la cause et l’effet – la cause est l’histoire et l’effet changera peut-être si l’on change la cause. Le plan de la vie est le plan de maintenant.

Là, pas de courbe du temps, pas d’histoires. La simple réalité non voilée de la pure simplicité de l’être qui se sait l’infini de l’amour, maintenant. La pleine réalité non voilée de l’évidence de l’être dans sa complétude. La totalité, l’infini de la joie, l’au-delà de la cause et de l’effet, le plan de la grâce. La grâce n’est pas un don extérieur, la grâce est cet autre plan qui fait fi de la cause et de l’effet. La grâce est la nature de maintenant, maintenant dévoilé.

Maintenant n’appartient pas à l’histoire. L’histoire est comme un rêve. On s’éveille du rêve et l’on entre dans la réalité. On s’éveille du rêve. Il est illusoire de porter le rêve et de le transposer dans la réalité de plans différents.

L’invitation pour l’humanité maintenant est de choisir d’actualiser le plan de la vie, d’intégrer l’art de vivre. Intégrer l’art de vivre, l’art d’exprimer pleinement à travers l’action et la non-action, à travers la relation, à travers toutes les facettes de l’individualisation, la simple beauté de l’Être.

Savoir écouter et se taire. Ecouter sa propre nature et se taire. Eviter de créer des voiles qui semblent masquer sa propre nature. Arrêter de créer des voiles qui font croire qu’il faut reconquérir ce qui est sa propre nature.

Et oser intégrer – et nous insistons sur l’intégration car nous parlons du plan de l’incarnation, n’est-ce pas ? L’on pourrait faire abstraction de l’incarnation. L’on pourrait dire que l’incarnation est un jeu ou un rêve. Ce jeu ou ce rêve se vivent pleinement à partir des règles justes propres à leur nature.

S’il est une histoire propre à l’humanité, ce n’est certainement pas l’histoire de sa souffrance ou l’histoire de la courbe du temps mais l’histoire de sa splendeur, l’histoire simple de l’Être qui exprime pleinement et simplement sa propre beauté à travers l’incarnation de chaque être, l’histoire de l’être qui ose passer de l’autre côté du voile. Une autre identification, une autre dévotion. De l’autre côté du voile, l’attention tout offerte à la simplicité d’être le plein.

Et si l’humanité voulait bien comprendre la puissance de l’attention. Et si l’humanité voulait bien comprendre à quel point elle crée ses propres chaînes à offrir son attention aux histoires de souffrance. L’attention donne vie. L’humanité le sait pourtant, l’attention donne vie.

 

Source : http://anandamath.org

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