par Lydia
Depuis quelques jours, j’ai repris la lecture du dernier volume des Rayons Sacrés, des enseignements reçus en syntonisation (en résonance vibratoire) et édités par Joéliah.
A chaque fois je suis épatée de voir que je comprends les choses sous un angle nouveau, plus large. Chaque page lue éveille l’énergie du rayon en question et sa vibration s’active intérieurement.
Le rayon bleu va m’amener à être plus active, plus volontaire, à amplifier la foi.
C’est une sensation subtile et le résultat aussi d’un constat que le recul permet de voir.
Le désir d’utiliser ces outils augmente à chaque fois que je relis ces livres parce que ça me correspond tout à fait. Je ne fais pas attention aux noms des anges, des maitres ou des archanges puisque je sens que ces énergies sont autant humaines que divines, intérieures qu’extérieures.
Elles sont en chacun et s’expriment tant au niveau de l’âme que de la personnalité.
Ce sont les fréquences qui nous constituent et que nous pouvons cultiver.
Elles émanent de notre âme, de notre soi et sont la base de notre individualité, tant par leur fréquence que par leur dispositions spécifiques et leur potentiel.
Elles se traduisent dans la matière de façon brutale, polarisée, par des émotions, des fréquences en lien avec nos blessures et les masques qu’elles ont engendré.
Elles définissent nos dons latents, nos aptitudes et compétences selon nos préférences.
Mais pour les découvrir, pour voir au-delà des masques, les talents, les dons et les cultiver, cela demande de nettoyer les filtres du mental, de l’émotionnel parce que c’est en approfondissant la relation à l’âme, la confiance et le retour au cœur que vient la connaissance, la maitrise des pensées, des émotions et donc des énergies.
C’est en cette introspection que la connaissance de soi se réalise pas à pas, et que la paix du cœur se cultive. Dans cette paix, les énergies sont harmonisées, les masques tombent et on voit clairement les jeux de rôles qu’on a endossés et que l’on continue de jouer.
On apprend à connaitre les stratégies de l’ego et en même temps la paix de l’âme.
Le regard depuis l’espace serein du cœur est neutre, profond, objectif, on touche la vérité de la personnalité et celle de l’âme, de l’être.
Dans la communion, les aspects de l’être s’unissent et servent l’épanouissement de la personnalité.
On reconnait au-delà des masques, quels sont nos dons et talents, et à travers l’élan spontané, puis par nos préférences, nos désirs profonds.
On apprend à reconnaitre et à utiliser les corps mental, émotionnel et physique, considérés comme des outils de création, de manifestation. On ne les subit plus, ils sont reconnus comme des partenaires.
Le corps mental permet de projeter, d’analyser, d’orienter l’attention et de poser l’intention. Lorsqu’il se laisse guider par l’âme, par l’intuition et lorsqu’il est convaincu de la valeur de la paix, du fait qu’elle se situe à l’intérieur, il lâche le contrôle et se met au service du cœur, de l’amour. L’amour vibration, ressentie dans la paix, dans le non jugement, le calme du mental, l’accueil des émotions, de l’enfant en soi.
On comprend mieux ce que sont l’amour, la paix et le désir. C’est clair qu’en tant qu’humain, nous avons une vision de l’amour plutôt limitée, conditionnée, et quand on comprend que c’est une vibration, un ensemble de fréquences qui constitue notre essence originelle, quand on sait donc qu’il est en soi, notre perspective change totalement.
Un des aspects essentiels de cette essence, c’est la paix.
Rien à voir donc avec la passion ou l’excitation de l’amour humain, ni la satisfaction émotionnelle, la joie qui vient des manipulations, de la séduction, de la sensation d’avoir dominé ou gagné.
La jeunesse et ces élans passionnés nous permettent de connaitre le monde émotionnel, le désir charnel, de faire le tour des plaisirs qu’offrent le monde. On append souvent à nos dépends l’amour passion et ça n’est qu’en vivant la perte, la déception, le rejet ou l’abandon, qu’on commencera à se demander ce qu’est la vie, l’amour, à se poser des questions existentielles ou profondes.
Tant qu’on est dans la force de l’âge, dans le succès, la séduction, tant qu’on se plait à vivre des émotions fortes, et surtout tant qu’on est gagnant, on ne cherche pas vraiment à savoir qui on est en vérité, on s’identifie à la personnalité.
Même lorsqu’on se tourne vers la spiritualité, on la perçoit depuis nos attentes, nos illusions, nos croyances et selon ce qu’en disent ceux qui semblent savoir.
L’engouement pour l’éveil, l’ascension vient très souvent de la déception ou du mal être. On ne se satisfait pas de sa vie ou encore on perçoit une autre dimension plus subtile, on sait que la vie ne se limite pas à ce qu’on voit.
Les enseignements des rayons sont remplis de sagesse et en même temps de la vibration qui leur est associée. Ils expliquent ce qu’est l’humain, le divin et les lois universelles. J’ai relu à l’instant le message de Camael à propos du rayon rose et la première idée qui me vient c’est qu’il est nécessaire de comprendre et surtout de ressentir cette essence en soi avant toutes choses. En ce sens, le rayon bleu qui est celui de la foi, de la volonté ‘divine’ est placé au centre et ça n’est évidemment pas par hasard.
Tant que la reliance avec l’âme, l’esprit, la source n’est pas établie clairement, tant qu’on ne prend pas l’habitude de revenir au centre, de confier à la source tout ce qui en soi n’est pas l’amour, notre vision et nos actions seront conditionnées par les croyances et l’illusion de séparation.
Il est bon de redéfinir l’amour depuis l’espace serein du cœur et c’est en revenant en ce lieu sacré, chaque fois qu’on est troublé, qu’on ne comprend pas ce qu’on vit, qu’on souffre, qu’on est dans la peur, que cette reliance au divin en soi s’affirme, se concrétise, s’expanse.
Dans cet espace, la sagesse innée peut s’exprimer une fois que les pensées émotions sont apaisées et peu à peu, la compréhension de la vie, de soi-même, de ce que sont l’amour, le divin, va changer notre vision.
En ce sens, la triple flamme Volonté/amour/sagesse aide à purifier et à aligner les corps, les pensées, les émotions à la source intérieure. Ou le fait de poser l’intention de vivre dans la paix, la confidence et la confiance envers l’âme puis d’agir en ce sens.
Ils sont purifiés par l’acceptation de ce que nous vivons dans l’instant et le lâcher prise ou l’offrande à la source. Le désir de paix est essentiel parce que c’est ce qui nous permet de connaitre, de reconnaitre ce que nous sommes en totalité.
Ce désir, comme tout désir ne peut pas se forcer ou se décréter, il ne peut pas être efficace s’il n’est pas profondément sincère et appliqué au quotidien.
C’est toute la différence entre l’intention/vibration et la volonté intellectuelle ou celle de l’ego en mode survie. Parfois et même la plupart du temps, pour que ce désir soit sincère, il faut être plongé dans la souffrance, être dégoûté de la vie, de ses mouvements chaotiques, être du côté des perdants pour enfin désirer ardemment la paix. La paix véritable qui ne se trouve pas dans la dualité.
Bien que la volonté ne suffise pas à trouver la paix, ou que ce ne soit pas un processus intellectuel, on peut nourrir le désir de paix en posant l’intention et en apprenant à confier à notre cœur tout ce qui nous trouble. En lâchant prise, en cessant de juger, d’accuser, de vouloir avoir raison, de prendre parti et en se reliant en conscience avec l’âme, peu à peu cette paix va s’installer.
Les rayons et les messages qui expliquent ce que sont ces énergies sont une base de compréhension que le mental va pouvoir utiliser pour changer ses croyances, pour comprendre les choses à partir du cœur, avec les yeux de l’âme.
A mesure que le mental admet ses limites, comprends que les stratégies établies par le passé afin de se protéger des autres, de la vie, le coupent de la source, de ce ressenti essentiel, à mesure qu’il fait confiance au cœur, à la sagesse de l’âme, de l’esprit, il s’abandonne plus facilement à la source.
Mais cela se fait pas à pas, toujours dans le retour au centre, à la paix, qui permet de changer sa vision, sa vibration et donc naturellement son action.
Les couleurs qui sont des fréquences, des énergies spécifiques ont une action au niveau énergétique et donc sur le mental aussi mais cela demande de lâcher les anciennes références, les définitions établies par le collectif.
La connaissance véritable s’acquiert, se révèle dans l’expérience, par l’ouverture de cœur et d’esprit, dans le silence, l’ouverture et l’écoute de l’intuition.
C’est une connaissance qui s’inscrit dans les profondeurs de la chair, elle est de l’ordre du ressenti et de la prise de conscience, simultanément. C’est tout un parcours qui amène à comprendre et à intégrer plus d’amour, de lumière, de paix et de clarté.
Les conditionnements et croyances limitantes, invalidantes, injustes, sont repérés et abandonnés peu à peu, chaque fois qu’on choisit de s’identifier à la source plutôt qu’à la personnalité humaine. Chaque fois qu’on choisit d’accueillir l’émotion, d’écouter la pensée et de les confier à la source plutôt que de les projeter vers l’extérieur.
On apprend à se focaliser au centre, à ramener son attention sur le désir de paix et c’est ainsi qu’on amplifie l’amour en soi par la connexion à la source, le positionnement au point zéro qui harmonise les énergies.
De ce fait, on apprend à ne plus s’éparpiller, à ne plus se projeter mentalement dans des scénari « catastrophe », à ne plus accuser l’extérieur de notre mal être et donc à ne plus se laisser envahir par les énergies du collectif, de l’inconscient, qui n’entrent plus en résonance avec nos mondes intérieurs lorsqu’on est dans la neutralité.
Savoir gérer ses pensées et ses émotions demande de la patience, de la persévérance et la récompense, si on peut dire, c’est qu’on devient plus fort, plus ancré, plus en paix et en confiance vis-à-vis de la source et de la vie.
On se libère des croyances et conditionnements par ce retour au cœur mais le rôle du mental dans ce processus se limite au fait d’orienter son attention à l’intérieur, de choisir de nourrir le désir de paix.
Tant qu’on ne choisit pas de vivre dans la paix intérieure, de confier à la source le soin de rétablir l’équilibre et l’ordre en soi, on est encore dans la lutte, le vouloir, la résistance, l’illusion et l’identification à la surface de l’être, au mental.
Tant qu’on se satisfait des jeux de rôles, tant qu’on y trouve un bénéfice, tant qu’on confond le plaisir et la joie, tant que le désir de paix n’est pas réel, intense, on reste dans l’illusion des croyances, soumis aux mouvements internes chaotiques.
Il ne s’agit pas non plus de rejeter le mental puisque ce rejet nourrit les blessures du passé celle-là même qui ont déclenché des réactions, des stratégies inconscientes de survie, d’évitement, de refoulement.
En cherchant tout d’abord à revenir à la paix en soi, vient la prise de conscience qui est plus une impression générale, une évidence, qu’une pensée élaborée par un raisonnement.
La compréhension intellectuelle est utile pour savoir de quoi nous sommes faits, comment nous fonctionnons psychologiquement, énergétiquement, comment les maladies apparaissent.
Les symptômes physiques m’amènent à être attentive à ce que je ressens, à me centrer, à me rappeler de tout confier à la source, à être présente plutôt que de fuir dans le monde de la pensée.
Je constate à chaque fois, que la douleur, le symptôme, disparaissent une fois que j’ai compris le message de l’âme, une fois que j’ai fait ce retour au cœur, au silence, et que je retrouve la paix.
Cette paix qui s’est installée maintenant laisse émerger la joie naturelle de l’enfant.
Une joie qui ne vient pas de la satisfaction d’avoir gagné, d’avoir mérité une récompense mais qui se révèle par le fait de se sentir en sécurité, aimé, soutenu et compris par la source. Enfin un état de bien-être général qui vient de la paix du cœur.
Le fait de porter un regard rempli de compassion envers soi, envers les jeux de rôles que l’on joue, amplifie l’amour en soi, le révèle et lui donne corps.
On sait que ces rôles sont des relents du passé qui ont aussi quelque chose à nous apporter parce que leur énergie est précieuse.
Il y a un message, quelque chose à comprendre, à intégrer en tout cela, en ce qu’on appelle les épreuves. Et par-dessus tout, la connaissance intime de la source en soi qui nourrit la foi et ouvre le champ de tous les possibles.
Quand on est hypersensible, hyperémotif, on se protège de l’extérieur et les stratégies de survie sont naturelles et même vitales. En accueillant chaque pensée émotion polarisée, excessive, on apprend la maitrise de l’énergie, on se coupe des égrégores correspondants, sans pour autant fermer son cœur.
Tant qu’on ne sait pas que nous sommes avant tout des êtres énergétiques, l’inconscient nous protège par les stratégies de survie, de l’influence de ces égrégores mais cela augmente la sensation de séparation, d’isolement. On aura tendance à chercher l’amour à l’extérieur et on sera identifié au rôle de la victime, du bourreau ou du sauveur. On cherchera à fusionner avec un homme ou une femme, on cherchera la reconnaissance extérieure sans jamais être comblé. Cependant cela amène à vivre des situations douloureuses et lors de crises existentielles on aura la possibilité de se trouver face à soi-même, de sentir la vibration de paix intérieure, en lâchant prise.
Les rôles nous permettent de comprendre la valeur de l’amour, l’illusion des croyances, des conditionnements, de définir un peu mieux ce que nous voulons et ce que nous préférons, et surtout de comprendre que tout est en soi, que tout commence en soi.
L’hypersensibilité permet d’être réceptif à l’intuition, aux messages de l’âme mais très souvent on en souffre plus que ça ne nous sert parce qu’on ne sait pas gérer nos émotions. On absorbe littéralement tout ce qui circule dans notre environnement et qui vient amplifier ce que l’on porte par effet de résonance, d’attraction.
Quand on admet que ce que nous vivons correspond à la vibration que nous émanons, cette capacité à ressentir devient un atout considérable. Pour cela il faut faire confiance à l’amour lumière en soi, à la capacité du cœur de pacifier et d’harmoniser les pensées et les émotions.
Comme cette confiance s’acquiert par l’expérience, peu à peu la source devient la référence, l’autorité suprême, le parent bienveillant, le partenaire, l’ami fidèle, loyal et cet amour s’étend aux corps subtils et au corps physique.
Le mental lâche de contrôle, s’associe à l’intuition ou la suit sans douter, le corps émotionnel est nettoyé et l’enfant en soi retrouve la capacité de rêver, de se projeter.
On agit dans l’alignement des corps connectés à la paix du cœur. On peut passer à l’action dans la souplesse et la fluidité.
Les situations de mon quotidien, les rencontres et surtout l’état d’être, témoignent de cette renaissance intérieure, du fait que je maitrise mieux ces mondes subtils. Et ce qui est le plus représentatif du progrès général, c’est le fait d’utiliser l’effet miroir, de revenir au centre systématiquement. De revenir à la paix puis ensuite d’agir.
Dans ce retour au cœur, on s’habitue à ressentir et à redéfinir les émotions, les énergies, à ne plus craindre les vagues, les montées émotionnelles.
Les émotions de peurs, les situations douloureuses qui autrefois nous paralysaient ou nous faisaient réagir avec violence, deviennent des occasions de connaitre vraiment, de sentir la paix, de changer sa vision, sa vibration.
Comme on ne craint plus de ressentir les émotions, on s’ouvre aux perceptions extrasensorielles, les visions deviennent des guides, les projections de conscience nourrissent le besoin de rêver, le désir d’accomplissement.
On comprend alors la beauté et l’importance du corps émotionnel, on désir de plus en plus habiter son corps en conscience. Parce qu’on sait que l’émotion est un guide, un message, une énergie utile à notre accomplissement.
Une vision de sphères dorée et argentée, la première descendant du ciel et la deuxième montant de la terre, me sont apparues à nouveau et cette fois-ci, elles se sont positionnées au niveau de la tête et du ventre en formant un huit dont le point d’intersection se situe au niveau du cœur. Je prends ça comme un signe de l’équilibre intérieur qui se créé peu à peu, un clin d’œil de l’âme et en même temps, un témoin de la guérison de l’enfant intérieur ou du corps émotionnel. Un signe et une invitation à persévérer dans ce désir d’établir la paix, l’unité, ce désir de clarté.
Les bouffées de chaleur qui ont refait leur apparition semblent correspondre à la montée du feu de la terre, de l’énergie du désir de créer et en offrant à la source les pensées émotions de plainte à ce sujet, c’est comme si la communion de cette énergie avec la paix de l’esprit avait ramené l’harmonie et nourrit le désir de passer à l’action. J’ai fait du ménage en grand et en détail avec enthousiasme et ça, c’est bon signe. Ça montre que l’ordre s’installe à l’intérieur, que les corps s’alignent et le fait d’avoir vu ses sphères m’a confirmé mon ressenti.
La conscience projette des images qui viennent soit de la peur, soit de la paix. Lorsque des images sombres apparaissent elles viennent des profondeurs de l’inconscient et peuvent aussi être amplifiées par des égrégores. Les pensées de peur attirent des entités tout comme celle de l’amour. Ce que je retiens surtout dans ces visions de sphères lumineuses c’est le fait que la vision intérieure semble plus dégagée, que le mental cape et projette quelque chose de symbolique et « positif ».
Quand on parle de vision du cœur, il s’agit d’abord de voir avec du recul pour déterminer les stratégies qu’on utilise et les blessures qui les ont activées. On apprend à reconnaitre les fréquences qui sont associées aux images, aux pensées. Puis quand le corps émotionnel s’apaise, quand les énergies des émotions circulent plus librement, la vision s’élargit, on reçoit des images de plus en plus lumineuses ou pour le moins pacifiques.
De toute façon au niveau énergétique, nous sommes interconnectés avec toute vie même si on n’en a pas conscience et quand on observe avec les yeux du cœur, quand la paix s’installe, quand on fait confiance à la source et quand la vibration s’élève, l’âme s’installe de plus en plus dans le corps physique.
Plus l’âme est perceptible en soi et plus on est ouvert aux visions, on peut rencontrer d’autres extensions de l’âme et penser que ce sont des vies antérieures mais j’ai plus l’impression qu’on est juste plus conscient du monde de l’âme, qu’on s’ouvre à cette dimension.
Ce qui expliquerait aussi la sensation de ne jamais voir le bout du nettoyage des pensées émotions. Parce qu’à chaque fois, on va plus en profondeur. J’ai la sensation que selon notre capacité d’ouverture, on ressent plus intensément la reliance avec les énergies correspondantes, qu’elles soient dans l’astral ou au-delà. C’est encore flou, de l’ordre de la sensation mais ça se précise peu à peu.
Il est clair que nous sommes si complexes et infinis, et comme il n’y a pas de séparation, on n’en aura jamais fini de savoir qui on est en totalité mais ce qui compte surtout à mon sens, c’est de savoir que nous sommes complets et donc possiblement autonomes ce qui veut dire que la sensation de vide, de manque et de perte sont des illusions.
Cela n’enlève rien à l’interdépendance avec les êtres mais ça change la vision à ce sujet.
On ne se sent pas prisonniers ni de son mental, ni des égrégores et on n’éprouve pas le besoin de se protéger des autres en érigeant des barrières. Enfin à mesure que la confiance s’installe, les barrières n’ont plus lieu d’être puisque c’est au niveau de l’énergie que tout se passe et commence.
Si la vibration qu’on émane est celle de la paix, on est relié aux autres selon cette fréquence, à tous les mondes subtils de même vibration. De même que le désir d’unité nous relie aux mondes unifiés, pacifiés.
Depuis cette vibration, les autres n’apparaissent plus comme des ennemis potentiels mais comme des frères et sœurs, des compagnons de route qui nous aident à nous révéler, à nous reconnaitre intérieurement, à savoir ce que nous portons.
On ne s’en protège plus en fermant son cœur mais on délimite son territoire énergétique en apprenant à être ancré, à se centrer dans la paix, la confidence, la connexion à la source.
Plus on va goûter cette paix, plus on va vouloir la ressentir et plus le mental va se calmer, plus il va faire confiance à l’esprit, à l’âme, à la vie.
On ne peut pas empêcher le mental de réagir, de juger, mais s’il fait confiance à l’amour lumière intérieure, à la sagesse innée, la réaction de refoulement, de rejet, la tendance à bloquer l’émotion qu’il qualifie de mauvaise, va s’estomper.
Les croyances sont des définitions arbitraires de ce qui est. Pour défaire une croyance, il faut casser le processus interne qui consiste à refouler ou à projeter vers l’extérieur, l’émotion qui dérange.
L’émotion est l’expression d’une blessure interne qui elle-même est l’expression d’une incompréhension, d’une interprétation faussée de la réalité.
Tous nos comportements sont élaborés à partir de ce système inconscient de survie et ça n’est qu’en laissant la lumière et l’amour éclairer nos réactions que peu à peu la vision change. Quand le mental comprend cela on reconnait son rôle, son potentiel et plus il est imprégné de lumière, plus il va se mettre au service de la vérité, de l’être. Ces quelques vérités deviennent mes références :
Sa capacité à se focaliser sur le cœur, à porter son attention sur quelque chose nourrit, donne forme à l’intention, à l’énergie.
Sa capacité de capter l’info et de projeter des images permet de visualiser, de projeter sur l’écran du mental, les messages ou visions de l’âme, de reconnaitre les aspirations réelles.
Les images que je reçois en méditation montre que le mental capte l’intuition et en même temps, qu’il conceptualise ce qu’il perçoit.
Lorsque je me pose au centre, les images spontanées servent de base au mental qui forme des images à partir de ce qu’il perçoit et ressent comme vrai.
J’aime utiliser les rayons parce qu’ils sont chargés de symboles et parce qu’ils se passent des mots, c’est un langage visuel et vibratoire qui parle au cœur et révèle les messages de l’âme sans passer par la souffrance ou par l’effet miroir douloureux.
Cet effet miroir quand il est admis et accepté comme une projection qui demande de s’intérioriser, pacifie la relation à soi et aux autres.
Lorsque la conscience neutre observe la situation objectivement les choses apparaissent avec plus de clarté. Le cœur sait ce qui est juste et très souvent le mental ne veut pas entendre ses murmures.
Mais les images qui proviennent de l’âme, celles qui correspondent à son désir de réalisation, se manifestent une fois que le mental et l’émotionnel sont calmés.
Cette étape est essentielle parce que c’est cela qui permet de toucher l’essence de l’être et d’instaurer la confiance en soi. La confiance à l’intérieur, entre tous les corps, les aspects de l’être, par cette reconnaissance de la vibration de la source.
Pour percevoir et entendre l’âme, il faut que le mental se taise et par la respiration calme, profonde, on installe en soi un état de réceptivité.
Le processus de libération est très simple et c’est souvent cela qui nous empêche d’y croire parce qu’on s’imagine que l’âme est inaccessible, que les choses doivent être compliquées, qu’il faille faire des sacrifices.
Le seul sacrifice, si on peut dire, c’est de lâcher les anciennes croyances, de se détacher de la personnalité, sans pour autant la rejeter.
Le mental a tellement projeté d’images au sujet du divin et du processus d’éveil, il s’est tellement nourrit d’illusions, de la vision des autres, des religions, de toutes sortes de concepts, qu’il a du mal à croire que l’accueil, le lâcher prise, soient les portes qui ouvrent sur la dimension de l’être, la libération, la guérison et l’accomplissement.
Ce regain d’intérêt pour les rayons vient aussi amener à la surface l’idée que l’accomplissement de ses rêves, soit un processus difficile et que l’utilisation des rayons semble trop facile. Comme si je ne m’autorisais pas à croire que le processus de création soit simple et surtout à ma portée.
Comme tout art cela demande de la compréhension, de la persévérance, de la pratique et la difficulté c’est de croire en soi, de s’autoriser à suivre son désir profond, son intuition.
Connaitre son désir profond, celui de l’âme, savoir comment se connecter à la source et reconnaitre derrière les émotions, les jeux de rôle, tant le rêve de l’âme, sa raison d’être ici que la vibration et les outils de création, rendent la vie passionnante. Nourrir ce désir de paix et d’unité facilite aussi les choix, donne une direction, une orientation au mental qui ne cogite plus, ne s’éparpille plus. C’est le début de la maitrise.
Ce désir de vivre à partir du cœur qui rend la vie intéressante, passionnante, ce n’est pas une passion douloureuse où tôt ou tard on vivra la souffrance, son extrême opposé, c’est la joie simple d’être en sachant qui ou tout ce qu’on est. La joie de vivre qui vient de cette intimité avec l’âme, avec ses mondes intérieurs, et le désir d’accomplir, de manifester et d’offrir le meilleur de soi-même ou le rêve de l’esprit/âme.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr
Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]