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par Lydia

26/10 Quand on se tourne vers la spiritualité, on tombe sur toutes sortes d’infos qui parlent de l’âme, de chemin de vie, de mission d’âme, de mondes subtils, de dimensions supérieures, de sorties de corps, de hiérarchies célestes, d’anges, d’archanges, d’âmes et de flammes jumelles…toutes sortes de visions s’offrent à nous et dans cette profusion d’infos, il est difficile de savoir qui dit vrai.

Et si c’était l’occasion de s’interroger, de se tourner vers l’intérieur plutôt que de chercher au dehors ? Et si tout cela avait pour but de nous amener à chercher et à reconnaitre notre propre vérité ?

La vérité de la personnalité est par nature subjective et dans le contexte de la dualité, on peut extraire notre nature véritable de tous les jeux de rôle, trouver notre singularité, en apprenant à reconnaitre les masques adoptés par les humains. Ces rôles sont universels, tout comme les archétypes qui portent chacun une combinaison d’énergies spécifiques, de potentiel de réalisation.

Trouver notre vrai moi en apprenant à discerner le vrai du faux, l’être véritable des masques, en apprenant à ressentir les différentes fréquences vibratoires, les énergies qui portent chaque rôle, chaque pensée, chaque émotion et distinguer celles du cœur, de l’âme, de l’esprit. Voilà à mon sens, la première raison d’être de l’âme, de son désir d’incarnation.

Les trois rôles principaux ou forme d’état d’esprit, dans ce théâtre grandeur nature, sont ceux du triangle de Karpman : la victime, le bourreau et le sauveur.

 

On s’identifie à l’un d’eux particulièrement, selon notre vécu, notre enfance, selon la vibration de notre âme et la façon dont la personnalité se positionne vis à vis de son entourage, de la vie, de ce qui a été vécu et de la façon dont elle a digéré les faits, dont elle les a interprétés. 

Selon le désir d’incarnation de l’âme, selon son plan de vie, sa fréquence vibratoire, selon les valeurs qu’elle veut manifester et transmettre à la personnalité, on aura tendance à s’identifier à l’un de rôle plus qu’aux autres.

Les blessures d’âme dont on parle dans les milieux spirituels, ou de développement personnel, sont à mon sens, une trame, un ensemble d’attributs qui déterminent la vibration spécifique qu’elle veut incarner et le potentiel de réalisation, d’apprentissage qui en découle.

Ils sont autant le moteur de recherche dans la quête de sens, que le potentiel d’éveil et de manifestation de la source, de ses fréquences, dans la matière, tout comme le potentiel de réalisation de l’individu.

Plus on s’identifie au personnage et plus la souffrance sera grande, plus la vibration est lourde et plus on cherchera à s’élever au-delà de la douleur.

La personnalité est ainsi faite qu’elle va chercher à guérir, à contourner la douleur, à trouver des solutions pour réparer ce qu’elle juge comme injuste ou inapproprié.

Elle se construit sur l’idée de manque et de séparation. Elle agit selon des stratégies afin de nourrir ses besoins vitaux et le rôle endossé se forme selon ces stratégies.

Chaque rôle a des avantages et des inconvénients dans le monde de la dualité, chaque énergie, chaque pensée, chaque émotion possède ou contient son opposé.

Selon la nature de la personnalité, son genre, le rôle qu’elle adopte, est prédéfinit dans la société. Une femme sera plus souvent la victime et l’homme aura tendance à se positionner en sauveur. Le schéma du héros qui prend soin de la veuve et de l’orphelin part du principe que la femme est faible et que l’homme par sa force, ses capacités, trouve une place qui nourrit son besoin de contribuer au bien-être de l’autre tout en obtenant la reconnaissance qu’il recherche.

Ainsi, dans ce contexte de dualité, où on considère les êtres comme incomplets, les deux individus, l’homme et la femme, s’emboitent parfaitement dans cette distribution des rôles puisque la femme prendra soin de l’homme et l’homme aussi, chacun selon ses compétences et attributs. Et même si ce schéma peut sembler dater des années cinquante, le phénomène et l’engouement autour des flammes jumelles montre que les croyances perdurent.

On part du principe que l’homme et la femme se complètent et que l’un sans l’autre ils ne peuvent pas trouver l’épanouissement, la complétude ni la communion, la fusion.

Or chacun est complet, entier, et par la communion avec l’âme, l’esprit et le corps ou dans l’unité intérieure et la paix, nous pouvons tous en faire l’expérience directe.

La notion de séparation est le contexte qui permet de développer l’individualité et de se forger une personnalité. C’est une étape essentielle qui par la reconnaissance de Soi et le désir d’unité intérieure puis par l’effet miroir révèle en même temps l’unité entre toute vie, la conscience Une dont tout est issu.

Selon les mécanismes inconscients d’attraction et de rejet, l’individu avance en faisant des choix eux-mêmes déterminés selon les besoins et les stratégies qui visent à les nourrir.

Plus il peut nourrir ses besoins vitaux selon ses idéaux et plus il se sent heureux.

Il se construit selon l’idée qu’il est incomplet et que l’amour se trouve à l’extérieur.

On est tous mus par le besoin d’aimer mais chacun va utiliser des stratégies spécifiques pour combler ce besoin.

Quand on comprend la façon dont les jeux de rôle se mettent en place, quel personnage on joue, ça ne suffit pas à changer. Les stratégies qu’on a mises en place sont profondément ancrées jusque dans l’inconscient et elles s’enclenchent automatiquement. On n’a aucun pouvoir sur leur émergence, sur le geste ou comportement réflexe cependant, on peut casser le cycle en devenant plus conscient de ce qui se déroule en soi. Et en devenant conscient de qui nous sommes au-delà, à travers ces rôles, en lâchant l’idée de jugement, de séparation, sortir du cycle de la vengeance qui prétend en vain, guérir ou réparer les blessures.

L’immense pouvoir qui réside dans l’accueil, l’offrande à la source des pensées émotions difficiles ou polarisées doit être expérimenté afin que le mental puisse faire confiance à la source, à la vibration de paix et d’unité. Peu à peu, les schémas de pensée changent et à mesure qu’on effectue le retour au cœur, à la neutralité, à la paix, on passe de l’identification à un aspect séparé, isolé de l’être, à la connaissance de l’être tout entier.

Tant que je restais bloquée dans les regrets, dans l’idée que j’aurais pu mieux faire, que maintenant que j’ai mesuré le pouvoir de l’amour, je devrais agir autrement, je maintenais mon attention « au mauvais endroit ».

Je nourrissais encore l’idée d’imperfection, d’erreur et d’échec et restais plus identifiée aux pensées émotions, qu’à la paix du cœur, à la source. Je nourrissais la dualité conflictuelle au lieu de me focaliser sur l’unité, sur la vibration de la paix.

Cependant je ne regrette pas ce passage ou cette période que je considérais comme négative parce que je savais que je pouvais mieux faire, me libérer de toute forme d’addiction et ça, c’était déjà une façon de nourrir l’espérance.

Là encore, cet état d’esprit n’était pas si mauvais parce que j’ai appris, non seulement à faire confiance à la source mais aussi comment l’énergie doit circuler et comment changer ma vision des faits. J’ai appris la puissance de la vibration de l’amour inconditionnel appliqué à soi-même, du positionnement dans le cœur, comment élever le taux vibratoire…

Maintenant, le désir de libération est complet, rien ne vient y faire obstacle puisque je sais qu’il n’y a pas vraiment de barrière. Elles sont mentales principalement et tout ce que j’ai expérimenté jusqu’à maintenant me le montre. Elles sont mentales, émotionnelles et donc énergétiques

Maintenant, je peux utiliser la force de l’intention et de l’attention et ainsi changer la vibration, laisser la source absorber l’énergie polarisée, refoulée et l’harmoniser.

Le désir doit être sincère et pour qu’il le soit, il faut reconnaitre les bénéfices que la personnalité tirait d’un rôle et mesurer combien ils sont illusoires. Mais ce constat ne peut pas se faire dans le jugement, l’accusation, la division, seul le cœur et la neutralité en révèle le sens profond.

On ne lâche rien en combattant, en forçant ou en se contraignant, au contraire, plus on lâche prise, plus la confiance s’installe et plus la vision devient d’abord neutre puis plus claire, plus ample.

J’ai appris à reconnaitre la présence de l’âme et à aimer cela à constater combien la vie est beaucoup plus facile et fluide quand je perçois la vibration de la source.

Le désir ou l’élan à agir provoqué par les produits chimiques n’apporte pas de satisfaction et en plus il bloque l’énergie de vie, il la contraint. Il tente de la contrôler, de la limiter en refoulant les énergies qualifiées de négatives, mais il en perd les bénéfices.

Pour qu’un acte soit gratifiant, il faut qu’il vienne du cœur et que l’énergie passe par tous les corps. On peut dire qu’il est nécessaire de faire la paix avec le corps mental, le corps émotionnel et donc tous les aspects de la personnalité pour que l’énergie du désir non seulement puisse se manifester mais aussi qu’elle puisse se concrétiser en nourrissant d’amour et de lumière tous les corps, les chakras et ainsi nourrir la Joie d’Être, de créer.

C’est tout le processus de création qui est faussé dès le départ puisque le désir est élaboré à partir de l’idée du manque et entraine une stratégie qui ne le comble pas.

Le fait de se réconcilier avec son passé, avec ces corps subtils permet au désir de l’âme de se manifester et de se réaliser dans la matière. Le désir de paix vient en premier parce qu’il mène à voir les choses objectivement, clairement, à voir les aspects positifs et négatifs d’une situation sans en souffrir ou sans avoir l’impression qu’il faille choisir, se déchirer intérieurement. Il faut être lassé des jeux de rôles ou de la dualité pour choisir la paix.

Le fait de parler avec mes corps, ou avec l’enfant en moi, c’est une façon de vibrer l’énergie de l’entente, de la paix, du désir d’unité et de vivre en bonne intelligence, dans le respect de tout ce que je suis.

Plutôt que de me reprocher d’être encore dépendante de ces médicaments, je pose des petits défis qui sont autant d’occasion de communier, de fusionner, avec mes corps subtils et demande le soutien de l’âme.

Comme j’ai remarqué que je me sens mieux quand je perçois la vibration de la source et que je sais que les médicaments m’insensibilisent, rendent cette connexion difficilement perceptible, l’envie de diminuer progressivement augmente.

 

Pendant pas mal de temps, je restais focalisée sur ce que je n’arrivais pas à faire, je reprochais à mon mental son attitude face aux émotions et je souffrais de comparer la réalité avec mes attentes. 

Comme les pensées émergent de façon spontanée, c’est au niveau du mental qu’il me fallait changer la vibration, changer la façon de traiter ce corps, de le percevoir. Arrêter de lui reprocher quelque chose qu’il ne peut pas contrôler.

Avec le temps, par le fait de ne plus m’accrocher aux pensées, de ne plus chercher à les changer mentalement mais en laissant l’âme faire son œuvre alchimique, en offrant tout à la source, en cessant de lutter, la vibration s’est élevée et la vision a changé.

Maintenant, je ne porte plus un regard négatif sur les émotions dites « négatives » parce que je comprends que ce sont des énergies polarisées ou excessives, celles-là même qui ont été refoulées si longtemps.

C’est le réflexe de vouloir se couper de l’émotion qui la rend difficile parce que si on la laisse nous traverser, elle se transforme, s’harmonise naturellement.

C’est juste le fait de diviser, de nourrir la dualité, l’idée de séparation, qui créé la sensation de déchirure, la souffrance interne parce que notre nature véritable, c’est la paix et l’unité.

Le pouvoir du cœur peut se vérifier à chaque fois qu’on cesse de vouloir fuir ou lutter contre ce qui est. Une fois que la confiance en la source est acquise, les choses changent peu à peu et déjà, la façon de voir les choses est beaucoup plus neutre, on s’ouvre.

La vie est perçue sous un angle beaucoup plus positif alors même que les circonstances n’ont pas changé.

Là encore on peut constater que tout commence en soi et que la seule chose qui puisse vraiment changer notre comportement, c’est de se maintenir sur les fréquences de l’âme, de la joie, de la liberté d’être, de la paix et de l’unité, du désir d’harmonie.

Ce faisant, le quotidien devient beaucoup plus léger, facile et le désir véritable, celui de l’enfant en soi, du vrai moi, peut à nouveau émerger. Maintenant, je confie tout à la source, je lui laisse le soin d’ordonner les corps, les énergies et j’apprends à suivre l’élan porté par la joie.

De cette façon, j’intègre la liberté d’être et constate qu’elle est nécessaire au bien-être et surtout que c’est un sentiment interne qui vient lorsqu’on se tourne vers le, cœur, lorsqu’on se connecte au silence à la paix et à l’infini champ de possibilités.

Des idées commencent à émerger et nourrissent le désir de liberté jusque dans la matière.

On n’est pas libre en fonction des circonstances extérieures mais dans le fait de ne plus s’identifier aux rôles, aux pensées ni aux émotions.

J’ai encore du mal à mesurer l’ampleur de ma foi, de ce que je suis au niveau de l’être parce que c’est immense mais peu à peu, en me détachant des masques, des croyances, des attentes, ce que je découvre, cette force tranquille, absorbe la peur d’être consumée dans l’amour de la source ou de disparaitre au niveau de la personnalité.

La source n’enlève rien, au contraire, elle magnifie, transcende, ce qui est et en révèle la beauté. Une beauté qui n’est pas liée à l’image mais qui se reflète jusqu’en elle par la vibration intérieure harmonieuse.

Pour diminuer la dose de cachet je simplifie les choses. Je me contente d’être consciente du moment où l’envie se manifeste et juste de respirer pour détendre le corps physique et le mental en même temps. Quand le mental est apaisé, l’envie disparait et si elle perdure, je prends le truc sans culpabilité, sans honte et sans me dire que j’ai échoué.

Jusqu’à maintenant, je me contente d’observer comment les choses évoluent à l’intérieur, comment je réagis lorsque le stress se manifeste en fin de soirée. Je note déjà que je suis beaucoup moins stressée ou en lutte lorsque les médicaments ne font plus effet.

Ce constat, le fait de voir que j‘agis de façon automatique sous l’effet des médicaments et donc que je dois revenir à la conscience de ce que je suis mentalement et parfois écrire pendant des heures pour revenir à  cet état, pèse de façon positive dans la balance.

Sans l’effet des médicaments, la connexion à l’âme étant perçue naturellement, ça devient évident qu’en lâchant l’addiction, tout ne peut que s’améliorer. Reste à continuer de revenir à la paix du cœur chaque fois que je sens que ça remue dedans.

Même si j’en parle depuis longtemps, appliquer cela quotidiennement n’est pas aussi évident parce qu’il faut y penser et le faire. Par exemple là, je sens que le stress monte et au lieu d’avoir recours aux parades habituelles, faire diversion, agir ou se distraire en pensant à autre chose, je me pose et ferme les yeux puis je reviens à la paix. Ça semble évident et facile mais tout est là, dans la capacité à tout lâcher pour venir au centre.

27 10

Ce matin, je me tourne vers mon corps physique et me contente d’apprécier le ressenti dans la connexion consciente à la source. Je me réjouis de ne plus me braquer face à certaines sensations corporelles que je fuyais simplement parce que je les qualifiais de négatives. Depuis la neutralité du cœur, elles apparaissent juste comme des sensations n’étant plus chargées de sens. Même si elles ont un message à délivrer, je me contente de tenir compte du premier message que toute émotion porte, « tourne toi vers la paix du cœur ».

Si on associe un ressenti à quelques choses de mauvais, en l’occurrence, un symptôme de manque ou simplement si on craint d’être sensible, on va vibrer sur une fréquence de rejet qui automatiquement faussera la vision et rendra la sensation désagréable.

Ici, la combinaison des facultés mentales et émotionnelles, colore l’expérience de façon négative, par projection, en donnant une fréquence négative à l’énergie.

Dans la médiation du jour axée sur la gentillesse, j’ai relevé quelques citations qui m’ont frappée. Je suis à chaque fois en parfait accord avec ce qu’il dit et c’est le signe que cette connaissance intime est universelle, accessible à tous.

Ce qui veut dire que l’amour et la lumière ou la clairvoyance sont les attributs de la source commune.

A propos de clairvoyance, je remarque que je sais à l’avance, la veille ou juste avant la médiation, quel en sera le contenu. J’ai eu cette impression plusieurs fois, d’avoir réfléchit aux mêmes thèmes, avant même de les connaitre.

Ceci s’explique par l’ouverture et la faculté du cœur à capter l’info ; la vibration, avant le cerveau.

Le fait d’être connecté à l’âme, en conscience et de participer à ce genre de réunion virtuelle de groupe, porté par la même ambition ou intention, me connecte en vibration à l’énergie du groupe et à celle des enseignements délivrés.

C’est une expérience à observer puisque je considère que la clairvoyance, c’est la capacité à capter l’info, à ressentir la vibration avec le cœur. Ensuite, si les corps sont alignés, l’info parvient au mental, via le canal de l’intuition.

Il ne s’agit pas d’utiliser les facultés du cœur, reconnues par les scientifiques, pour prédire l’avenir mais juste d’apprendre à connaitre intimement les outils, les facultés du cœur et de l’esprit, à reconnaitre l’intuition, les énergies et la vibration. 

Avoir le cœur ouvert nous connecte automatiquement avec toute vie, qu’on en ait conscience ou puisque nous ne sommes jamais séparés des autres au niveau énergétique, subtil et au niveau de la conscience Une, de la source de toute vie.

Nous percevons les énergies qui entrent en résonance avec ce que nous émanons dans l’instant et selon la fréquence que nous rayonnons, nous captons différentes infos en provenance de « lieux correspondants » ou de dimensions correspondantes.

Des pensées émotions de tristesse, de peur, de colère, nous relient aux personnages, aux êtres et aux sphères qui vibrent sur ces fréquences, tout comme la vibration d’amour nous relie aux mondes de l’âme, de la conscience Une.

Quand nous nous connectons à notre âme, nous sommes reliés aux mondes de ce qu’on appelle les anges, les archanges, qui selon moi sont des énergies qui n’ont pas de formes particulières.

Ce sont à mon sens des attributs de la source concentrés ou combinés selon une géométrie particulière dont la vibration est plus ou moins intense ou encore des fréquences qui rayonnent comme des lasers.

De mon point de vue, la conscience universelle habite toute vie et nous sommes en contact vibratoire avec notre environnement en permanence mais nous n’en avons pas conscience.

Lorsqu’on se tourne vers le cœur, on peut percevoir les échanges énergétiques avec notre entourage, communiquer en conscience avec la nature, les animaux, les objets même.

Mais on peut déjà observer cela par effet miroir, par la façon dont les animaux, les plantes, réagissent à notre présence et la communication est non verbale.

Enfin c’est mon point de vue et aussi la conséquence du fait que je n’ai pas développé la télépathie ou que je ne sache pas encore convertir la vibration, la fréquence, l’info, en pensées ou en concepts.  D’autant que le fait de conceptualiser les choses comporte le risque de s’y attacher et de s’éloigner de l’être, de s’attacher à l’image plus qu’à la sensation, au paraitre plus qu’à l’être…

Et si je ne cherche pas à cultiver ce que je pense être un don naturel de l’esprit, c’est simplement parce que je considère que la première étape nécessaire, c’est de purifier les outils de perception, les sens, afin de ne pas déformer l’info qui de plus sera toujours subjective. 

En ce sens, apprendre à s’écouter, à reconnaitre les différentes vibrations en soi, les énergies des personnages, des aspects de l’être, distinguer celles du cœur et celles de la peur, apprendre à communiquer avec ces cellules, avec les mondes intérieurs, le corps mental, l’émotionnel, l’inconscient, l’âme, en reconnaissant leur langage et leur fonction, constitue une préparation majeure.  Une ouverture de cœur et de conscience.

Et bien sûr il faut que cela ait un sens, une raison d’être parce qu’il ne s’agit pas d’utiliser ces facultés pour dominer ou avoir du pouvoir sur autrui. Malheureusement, c’est souvent ce qui se passe chez les personnes qui ont ces dons innés qu’ils exploitent pour leur profit uniquement et pour obtenir des privilèges ou pire encore pour manipuler les autres.

Mais chacun et responsable de ses choix et de leurs conséquences puis chaque expérience est utile à celui qui la vit quelque soit le rôle qu’il joue.

Le rôle de victime par exemple permet de cultiver les énergies du cœur, de la compassion, du pardon, mais très souvent dans la souffrance et l’identification au rôle, en en déduira qu’aimer, être ouvert, c’est souffrir. On fait des associations malheureuses par ignorance.

Quand on sait que notre cœur est ouvert par nature et que nous pouvons déterminer notre territoire énergétique en choisissant la fréquence sur laquelle nous voulons être nous ne sommes plus obligés de nous couper des autres, de nous isoler soit en se coupant des émotions, du ressenti, soit en vivant cloitré.

Le fait de nourrir la dualité, de croire que c’est la réalité, que nous sommes séparés de la source, nous en éloigne naturellement comme le dit Deepak Chopra dans la méditation du jour.

Plus on est conscient de qui nous sommes par la reliance à l’âme et plus on vibre sur la fréquence de l’amour lumière, plus on nourrit le désir de paix, d’unité, et d’harmonie et plus on est connecté à la source, conscient d’être cette essence universelle d’où émane toute vie. La conscience d’être la source en essence et le fait de focaliser son attention au centre, nous libère de la dualité et des sphères correspondantes. D’ailleurs depuis la paix du cœur, il n’y a pas d’entités négatives mais ça, c’est perceptible intimement.

Focaliser l’attention sur le cœur, la connexion à l’âme, c’est comme rassembler ses énergies en un cercle protecteur.

De cette façon, on n’entre pas en résonance avec les fréquences de la peur, du doute, de la confusion, on est relié aux sphères correspondantes à la fréquence qu’on rayonne, celle de l’être véritable, de l’amour et de la lumière, manifesté en l’individu, en un corps multidimensionnel.

Ou sans savoir cela, on peut dire que le fait de se positionner dans le cœur nous place automatiquement sur les fréquences bienveillantes de la conscience universelle, de la paix, de l’unité, de l’harmonie et nous relie à chaque être qui vibre cela, dans tous les mondes, les règnes.

Même si la traduction est à c…, ces propos ont résonné avec ma pensée du moment et cela a aidé le mental à structurer les idées ou l’intuition. Quand je m’agace par rapport à la qualité de la traduction, la sagesse populaire émerge: « à cheval donné, on ne regarde pas les dents », lol, ça calme!

« Dans le processus de choisir A, nous rejetons automatiquement B, ceci est l’installation de l’état de la dualité. Les choix faits entre l’un ou l’autre se présentent tous les jours.

Quoi qu’il en soit, quand nous vivons dans la dualité, du même coup, nous acceptons involontairement la séparation.

Quel que soit ce que vous rejetiez, ça devient séparé de vous. Que ce soit une personne, une foi, une race, une idée ou un sentiment, au fond, l’état de séparation se résume à une chose : être déconnecté de votre vrai moi.

Au niveau de votre vrai moi, l’amour est un état permanent. Cela ne veut pas dire que vous êtes démonstratif et affectueux à chaque moment de la journée. L’amour est comme la respiration, ça fait complètement partie de vous, même quand vous n’y prêtez pas attention » extrait de la méditation du 11ème jour de Deepak Chopra
Mon « défi du jour », c’est, dans la concertation avec les corps, les aspects de l’être, avec l’âme, dans cette communion qu’on perçoit lorsqu’on se tourne vers le cœur dans le désir de vivre la paix, l’idée ou la suggestion d’espacer encore plus les prises de médicaments afin d’être sensible, ouverte au ressenti.

Il ne s’agit en aucun cas de se faire violence, d’imposer quoi que ce soit aux aspects de l’être considérés autrefois comme inférieurs et ce regard porté suffisait à en nourrir la fréquence négative.

Il s’agit seulement de devenir plus conscient des mécanismes internes, plus seulement dans la compréhension intellectuelle mais dans la sensation, le ressenti, la vibration et l’habitude de se tourner vers l’intérieur en se référant à l’âme, la vibration de la source.

C’est totalement différent vibratoirement, énergétiquement, d’agir depuis la peur et l’obligation ou dans le désir de connaitre parce que la fréquence de ce dernier, c’est l’amour ou du moins, la connaissance intime de Soi mène à l’amour divin, inexorablement.

A propos des énergies ou des fréquences internes, le « hasard » m’a amené sur des  vidéos qui parlent du fameux triangle de Karpman mais vu l’ampleur du sujet, ça mérite au moins un article entier…

A propos de ma façon de délivrer ces infos, je précise à nouveau que j’écris ce journal intime de façon spontanée, au fil de mes prises de conscience et c’est un témoignage qui montre aussi la façon dont le mental intègre les infos, les digère, la façon dont l’énergie infuse peu à peu. Je ne prétends pas détenir la Vérité mais j’apprends à reconnaitre et à exprimer la mienne. Il se trouve que cela résonne avec la vision d’autres personnes et je note aussi qu’à un certain niveau de conscience, de vibration, la vision est commune.

Le caractère universel tant des jeux de rôles que de la façon de considérer la vie depuis l’espace du cœur montre à mon sens, l’essence de toute manifestation et l’aspect sacré du vivant. Je me suis amusée à chercher un titre en demandant l’aide de mon âme et elle m’a amenée à jouer avec le sens des mots parce que finalement, la connaissance de soi révèle le caractère ludique de cette incarnation qui lorsqu’on se place en spectateur apparait comme une simulation, un jeu. En ce sens, de ce point de vue, vibrer sur la fréquence de la joie est la clef. Mais cette joie ne peut pas être feinte, elle se révèle au-delà des masques dans la renaissance de l’enfant en soi et la réunification des aspects multiples de l’humain divin.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr

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