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par Alyna Rouelle

 

Très chers Tous ! Après avoir partagé avec certains d’entre vous la nouvelle de la finalisation de mon manuscrit, j’ai eu l’envie de vous en parler plus précisément, et de joindre à ce message des réponses à des questions que je reçois chaque jour et auxquelles je n’ai pas le temps de répondre…

Tout d’abord un immense merci du plus profond de mon coeur pour votre soutien, vos encouragement, votre enthousiasme, j’ai été si touchée de lire tous vos messages… c’est merveilleux, merci de tout mon être… Quel cadeau !

La nutrition de la liberté, tout un programme n’est-ce pas ? Certains seront peut-être surpris de ne pas trouver dans les pages de ce livre qu’un enseignement pour parvenir à la nutrition prânique. En réalité il s’agit d’un ouvrage sur la nutrition en général, ce qu’elle permet, ce qu’elle implique, ce qu’elle provoque. J’y ai consacré un chapitre au récit de mon expérience du prana, mais le livre dans sa globalité parle de la Nourriture en soi, de manière globale, car ce que je souhaite le plus enseigner et permettre au travers de ce livre comme au travers de mes conférences, c’est comment faire la paix avec son corps, la paix avec la nourriture, la paix avec le monde, avec la vie… Avec tout ce que nous savons aujourd’hui au sujet de la nourriture, de sa production, des maladies qui en découlent, des troubles psychiques aussi, des freins spirituels qu’elle peut représenter mais de la médecine aussi qu’elle incarne, comment faire la paix une bonne fois pour toutes avec la nutrition ? Comment en faire un domaine de liberté, de plaisir, d’élégance et de joie ?  Comment en faire aussi, et comment faire de soi un outil d’amour, un outil élevant, incarnant ce qu’il y a de plus élevé ? Comment transmettre l’Unité au plus grand nombre de la manière la plus simple, joyeuse et délicieuse qui soit… ? C’est ce que je me suis donné comme objectif dans ce travail d’écriture et j’espère y être au moins en partie parvenue.

 

Des gens proches, à qui je parlais récemment des différents chapitres du livre me disaient être étonnés que je parle presque plus de nourriture que de prana, et me demandaient du coup, pourquoi moi, j’avais choisi la voie prânique. Ils me demandaient aussi ce qu’était pour moi la nutrition prânique. On a entendu toutes sortes de définitions, provenant d’individus réellement prâniques, et d’autres, prétendant l’être et utilisant les termes des autres, ou des définitions trompeuses… Qu’est-ce que le prana, au fond ? Qu’est-ce qui nourrit l’être quand ce dernier cesse d’avoir besoin de manger « normalement » ? Le mot « prana » nous vient de l’Inde, on peut également dire « lumière », ou « énergie de vie », certains disent « Dieu », d’autres « la Source », ou encore « Amour »… le prana c’est tout cela à la fois. Dans un langage scientifique on dirait que c’est la particule vibratoire à l’origine de toute vie. Par définition donc, cette particule EST chaque particule qui existe. Donc être prânique, c’est se nourrir de cette énergie de manière consciente. Pour beaucoup, être prânique, c’est ne jamais manger de nourriture solide, physique, et il est vrai qu’une période vécue ainsi est salutaire pour se libérer des dépendances, réflexes et chaînes qui nous lient et nous attachent à une alimentation dont nous n’avons pas besoin, ou en tout cas pas dans ces quantités ni ces circonstances et conditions.

Pour moi, être prânique, c’est avant tout être libre. C’est ne plus dépendre de rien pour être vivant, en pleine santé et heureux. C’est avoir instauré un rapport totalement libre et sain avec sa Nourriture. C’est ce que j’ai appris de plus beau, de plus noble et de plus magique durant ces années d’expérimentation de la Nutrition au sens large du terme. C’est pourquoi j’aimerais que mon livre s’intitule la Nutrition de la liberté (je croise les doigts pour que les éditeurs soient d’accord avec ce titre!). Et c’est ce que j’essaie de faire passer durant chaque journée de conférence. Non pas la « technique pour arrêter de manger », car pour moi cela n’a aucun sens, mais comment retrouver une liberté totale vis-à-vis de la Nourriture de l’être, de la Nourriture du Monde, dont nous faisons partie nous aussi. Comment se nourrir de la plus belle manière qui soit, et comment redevenir la plus belle nourriture qui soit pour le monde, pour l’humanité… Comment aussi réunir le corps et l’esprit, le coeur et l’âme… comment ne plus faire qu’Un avec tout ce qui nous constitue pour ensuite ne plus faire qu’Un avec tout ce qui existe. Comment être en paix avec l’un des actes les plus fréquent dans nos quotidiens en dehors de celui de respirer… comment apprendre aux enfants à être libres le plus tôt possible avec la nourriture, comment rendre à la Terre sa liberté et sa santé aussi…

Dieu sait si ces sujets deviennent vitaux de nos jours… et il est tellement simple de faire de son existence une étincelle divine de joie et de simplicité qui se propage à une vitesse incroyable, voyage et illumine tous les coeurs désireux d’une vie plus belle, joyeuse et délicieuse.

Le délice… comment faire de la vie un délice de chaque instant… ? Ceux qui me connaissent ou ont déjà assisté à une conférence savent que c’est sans doute un des mots que j’emploie le plus souvent ! Paradoxal ? Pas du tout ! Quel régal que l’existence ! Une fois que l’on s’est libéré de tout besoin en matière de nutrition, tout devient nourriture ! Et il en résulte un tel bonheur, une telle félicité que ce bonheur et cette félicité deviennent notre nourriture… et c’est véritablement délicieux.

Je suis toujours étonnée lorsque j’entends ou lis que le désir de certaines personnes réside dans le fait de ne plus jamais rien manger. Tant qu’ils ne parviennent pas à cet accomplissement, ils se considèrent en échec.

Se nourrir de lumière, se nourrir de manière libre n’a rien à voir avec le fait de manger ou de ne pas manger… ! Savez-vous ce qui m’a poussé à faire cette expérience, et à la réussir et la maintenir depuis maintenant presque deux années ? C’est la soif de liberté, la faim de connaître et de vivre encore cette joie incroyable et libre que j’avais vécue durant un mois de manière spontanée… mon élan ne concernait pas le fait de ne plus manger ! Il concernait la liberté ! C’est vers elle que j’étais tournée, et c’est le chemin qui mène à elle et mon amour pour elle qui m’ont permis de « réussir » à manifester cet accomplissement que beaucoup d’entre vous estiment extraordinaire.

À aucun moment je ne me suis dit que la nourriture était une chose impure, à aucun moment je ne me suis placée dans la volonté de ne plus jamais manger, à aucun moment je n’ai souhaité « en finir » avec quoi que ce soit… mais au contraire j’ai toujours travaillé à illuminer et purifier ma vision de la nourriture, à ouvrir ma conception et mes champs de croyances et de certitudes concernant l’acte de manger, et à ouvrir, élargir sans cesse toutes les portes qui se présentaient à moi. Il s’agissait pour moi d’ouvrir les bras à tellement de beauté, de joie et de liberté qu’il était impossible de fermer quoi que ce soit, d’en finir avec quoi que ce soit, de rejeter quoi que ce soit.

Jamais je ne me suis reproché le fait de ne pas être encore totalement prânique à l’époque où je mangeais encore parfois, mais au contraire je m’émerveillais d’être chaque jour un peu plus libre, et que chaque jour était un peu plus délicieux.

Lorsque vous me demandez ce que vous faites mal, ou ce que vous oubliez de faire, ou ce que vous faites en trop et qui vous empêche de réussir… voici ce que j’ai envie de vous répondre, et que je ne cesse de répondre à chacun. Le jour où vous aurez fait la paix avec ce que vous avez encore besoin de manger, le jour où vous aurez fait la paix avec votre corps, tout ce qui constitue votre corps, le jour où vous serez en paix avec l’alimentation, alors vous serez libérés de tout besoin alimentaire. Ne vous placez pas dans l’envie de bannir la nourriture physique, mais de l’élever tellement, de l’illuminer tellement à l’intérieur de vous, et surtout de l’aimer tellement aussi, qu’elle ne sera plus différente de la pure énergie vers laquelle vous tendez.

Il ne s’agit évidemment pas de « diaboliser » la nourriture physique pour se tourner vers une nourriture « supérieure », mais bien au contraire de tout élever au rang du merveilleux…

Ceux qui me connaissent savent que je ne cesse de répéter que l’alimentation prânique n’est pas un but en soi, ni un chemin obligatoire pour s’élever, ni une étape primordiale, ni quoi que ce soit du genre… C’est une possibilité. Une expérience que l’on choisit de faire ou de ne pas faire, de manière libre, justement ; il s’agit donc d’y entrer totalement libre !

Depuis quelques temps déjà je parle de ce que j’appelais jusqu’à présent « mon prochain challenge ». Le premier était de vivre concrètement la nutrition par la lumière, cette indépendance totale du corps vis-à-vis de la nourriture « classique ». Je l’ai fait. Le challenge suivant consiste pour moi à incarner désormais pleinement cette liberté totale dont je parle et que j’enseigne : liberté qui consiste à être tellement libre que l’on peut manger ou ne pas manger, sans qu’il en résulte le moindre problème physique (ou autre). Vous êtes nombreux à savoir que j’avais cette idée en tête, et après ces trois années sans nourriture « solide » et ces deux années à ne consommer que de l’eau ou infusions, j’ai pris la décision de manger de nouveau. Non pas chaque jour, ni régulièrement comme avant, car cela ne ferait pas sens pour moi, et je n’en ai ni le besoin ni l’envie, mais de manière occasionnelle. Cette idée me rend curieuse et vous savez tous que j’adore l’ascèse, au sens d’exercice de la vie, d’expérimentation du vivant ! Observer et suivre les réactions du corps, des émotions, des pensées, l’évolution des choses…

Mon but, en posant cet acte, est de « boucler la boucle » de cette liberté que je chéris tant, mais aussi de montrer et d’incarner la réalité que l’élévation de l’être peut être maintenue et peut continuer d’évoluer, d’avancer, de s’élever, même s’il y a consommation de nourriture physique, terrestre. J’aime l’idée d’incarner ce que je répète sans cesse : nous n’avons pas besoin de manger car nous sommes pure lumière, mais nous n’avons pas besoin de cesser de manger pour être pure lumière. Nous le sommes de toute façon ! J’aimerais vivre désormais la réalité que la hauteur de vibration qui est mienne actuellement ne soit pas modifiée par le fait que je puisse manger de temps en temps. Durant la période où j’adaptais tout mon être à la nutrition par la lumière, il en était différemment : tout repas, même frugal et cru, m’alourdissait et me faisait chuter. Je souhaite désormais réaliser en moi de manière très concrète la puissance de cet amour si grand, si gigantesque que je porte au concept si vaste et large de Nourriture : vivre l’égalité et l’unité entre le fait de manger ou de ne pas manger.

Je mangerai sans doute très peu, et peut-être pas longtemps, mais cette étape me paraît tout aussi importante que toutes les autres. Ma joie se situe dans le fait d’expérimenter le fait de pouvoir manger une fois par jour, une fois par semaine, une fois par mois de manière libre et sans que la moindre dépendance se manifeste, ni le moindre déséquilibre. Vivre le fait de manger comme un plaisir possible,  parmi d’autres, voilà qui, je trouve, est si beau ! Je fais cela également pour apaiser les coeurs et les esprits, et adoucir, je l’espère, certaines rigidités dans les croyances concernant le prana et la lumière. De même que beaucoup estiment devoir arrêter toute nourriture pour s’élever, certains croient qu’ils ne seront persuadés d’être divins que le jour où ils parviendront à voler ou à se téléporter, à faire des « miracles ». Très chers êtres et pures merveilles… le véritable miracle, le seul qui soit vraiment, est de vivre en joie, en amour, en félicité cette vie, sur cette terre, là tout de suite maintenant. Tel est le miracle que nous souhaitons tous accomplir en nous incarnant ! Manger ou ne pas manger, voler ou ne pas voler, guérir les autres ou vendre des livres, travailler ici ou là, voyager ou rester chez soi, trouver joie et paix dans la méditation ou dans des promenades quotidiennes… tout cela fait partie de l’assaisonnement. Le concret, le plat principal qu’il nous faut réussir et servir de notre mieux à tous les coeurs, c’est la perfection de notre conscience de ce qu’est la vie. Tout le reste en découle…

Je tenais à vous informer de ma décision, afin de maintenir une parfaite transparence et de partager avec vous cette étape qui n’est pas des moindres pour moi ! Quelque part, elle me paraît plus grande encore, et plus solennelle que celle qui consistait à choisir la voie de l’alimentation prânique.

Je suis profondément heureuse et honorée de poursuivre ce chemin magique qu’est l’Existence que nous menons tous sur cette Terre merveilleuse, au sein de corps absolument parfaits. Merci pour tout ce qu’ensemble nous parvenons à manifester à chaque instant : toujours plus de beauté, de divin, de perfection, de joie, de liberté.

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