par Jean-Yves
Nous voici bientôt en fin d’année, bientôt le temps des bilans, des nouveaux projets et nouvelles résolutions. Aujourd’hui, j’ai donc envie de vous demander quel sera votre spectacle de fin d’année.
Nous sommes ici sur terre, sur cette grande scène de théâtre où les rôles sont pré-distribués avant notre incarnation. Je vais vous montrer que le parallèle entre une scène de théâtre sur terre et le jeu de notre vie sur terre est intéressant.
Une boîte pour chacun…
Nous mettons une étiquette, nous attribuons un nom sur tout, nous avons donc une vision réduite de tout, du Tout. Nous sommes plus que ça, et surtout, nous ne sommes pas enfermés ni dans un corps physique, ni dans un nom, des vêtements ou un qualificatif et encore moins la définition des autres, c’est une vision parcellaire de ce qui Est.
Nous aimons aussi étiqueter nos relations familiales, amicales, professionnelles ou amoureuses. L’homme veut tout définir, tout limiter, tout compartimenter sans compter les « tu est ça, moi je suis ça, ça doit se passer comme ça, etc. ». Il s’emprisonne lui-même, il s’empoisonne lui-même. C’est ainsi qu’inconsciemment, nous entrons dans les jeux d’enfermements, de manipulations et réduisons notre jeu, notre Je. Les dépendances d’amour donné ou à recevoir en sont l’origine.
Or, dans les autres dimensions, les autres plans, un mari, un enfant, un patron, un ami, tout ceci est bien autre chose que ces concepts humains. Nous participons à quelque chose de bien plus vaste, au-delà de ce décor terrestre, nous sommes avant tout et surtout des partenaires d’âmes. Ces vues des relations humaines ne sont que des rôles réduits au temps que nous avons à vivre sur terre.
Nous sommes les acteurs de notre vie
Nous jouons un rôle ici-bas, les consciences s’amusent, apprennent en jouant, rien de plus, rien de moins, des jeux de séduction, de pouvoir, de manipulation, avec des partenaires choisis par affinités d’âmes. L’important n’est pas d’y croire ou non, mais de jouer le jeu de l’incarnation. À notre mort, le rideau tombe ou se lève, selon l’angle d’observation. Chacun reprend son Je, son Moi, sa véritable vibration et devient un observateur de son rôle sur terre. Ainsi les cycles s’activent : acteur puis spectateur, et on recommence les tournées…
Notre vie est comme une pièce de théâtre dans toute l’immensité de l’univers = un grand avant, un petit pendant, un grand après. À la fin du spectacle, on tombe les costumes et on laisse dans les loges tout ce qui nous a encombrés, on a vécu un temps sur le plateau, qui n’est lui-même qu’un tout petit décor dans l’immensité de tout ce qui entoure le théâtre. Puis les acteurs sortent, marqués par le spectacle, nous sortons de note vie terrestre, marqués par nos rôles. Dans l’un et l’autre, nous pouvons donner libre cours à notre imaginaire et à notre improvisation.
Acteurs le temps d’un spectacle ou d’une vie, nous ressortirons avec l’empreinte. L’acteur peut parfois improviser, nous avons la chance en tant que « vivant humain » de pouvoir le faire constamment, à chaque minute de notre vie.
Quel a été notre jeu ?
Parlons de notre interprétation, qu’y avons-nous mis ? Tout notre cœur pour jouer juste ou simplement l’influence d’un mental qui répétait bêtement le scénario écrit ou soufflé par un autre ? Y avons-nous mis de la sincérité, a-t-on voulu créer des effets pour obtenir des applaudissements ? Avons-nous joué faux, sur-joué ou sous-joué de peur du regard et du jugement des autres ?
Nous provoquons par nos paroles, nos actes, nos poses, nos costumes, tout comme les acteurs, sur les autres et en nous, des réactions de colère, de jugement, de joie, de tristesse, de rires ou d’émotions diverses. On peut alors dire que le théâtre stimule l’imagination du spectateur grâce au talent de l’acteur tout comme… la vie, elle, stimule l’Un-tuition d’un être qui de spectateur, devra apprendre à être acteur de sa vie.
Que ce soit pour distraire ou instruire, la pièce de théâtre est là pour montrer des visions d’un acte avec ses scènes sur un temps très limité et pour déclencher des émotions. La vie est là pour ouvrir des voies d’évolution suivant les actes choisis en conscience en regardant au-delà du décor.
L’acteur a un texte qu’il récite. Il veut emmener le spectateur dans un chemin précis et la fin est définie à l’avance. Les événements de la vie nous offrent au fur et à mesure l’occasion de créer diverses fins possibles à chaque scénario, aucune n’est établie définitivement.
La fiction, finalement c’est quand nous jouons notre rôle sur terre alors que la réalité c’est la globalité du décor terrestre plus l’envers du décor.
Je voulais par cette comparaison vous murmurer que nous ne voyons dans notre vie qu’un petit aspect de la Vie, qu’un petit spectacle d’un temps donné, l’important est tout ce qui se passe en arrière-plan dans les coulisses, avant et après. Et que dire du parallèle avec les répétitions pour apprendre à jouer de plus en plus juste ! Dans la vie, certaines choses se reproduisent de façon récurrente jusqu’à ce que nous ayons trouvé la juste réponse, la juste réaction.
Le but du jeu
Par des prises de conscience successives, le but est d’arriver à ne plus faire nos choix en ayant le trac, la peur de mal faire, de mal jouer donc en se détachant du regard des autres. Le meilleur des acteurs, c’est celui qui oublie les spectateurs, se donne tout entier à son rôlesans rechercher les applaudissements.
Quelle que soit la décision à prendre à un moment donné de notre vie, quelle que soit l’attitude à choisir, nous sommes amenés à comprendre le personnage, à nous comprendre au lieu de nous juger, de le juger. Si vous aviez un rôle de méchant dans une pièce, vous entreriez d’abord dans sa peau pour le connaître, le reconnaître, l’intégrer afin de savoir comment il agit et pourquoi. Vous en arriveriez finalement à jouer le rôle avec amour !!! N’est-ce pas là le modèle de ce que nous devrions faire pour toute personne, dont nous qualifions le comportement de méchant ?
Tu es méchant, tu es injuste, tu es incapable, tu es indigne de … tu tu tu tu tu tu tu…arrêtons un peu de klaxonner celui qui est devant et n’avance pas à la même vitesse que nous, nous savons bien que cela ne le fait pas avancer plus vite. Nous non plus.
Pour ne plus entrer dans la robotisation de celui qui juge et ne plus avoir le trac… le truc… comme pour un rôle d’acteur, c’est de vibrer toujours la bienveillance, pour soi, et les autres. Mais… sur terre, voulons-nous regarder avec bienveillance, voilà la problématique !
La solution est en nous
Le besoin d’aimer ou d’être reconnu et admiré conduit à la dépendance de l’amour des autres ou inversement. Ainsi par ex, dans un couple, celui qui dit : « sans toi je ne suis rien », s’exposera à bien des déconvenues, désillusions et descentes de moral. Dans son « je t’aime » à son partenaire, se niche : « aime-moi car je ne m’aime pas, viens combler ce manque » Cela se traduira ensuite par des ruptures aux conséquences très douloureuses, car le départ de l’autre fait vivre au restant l’idée d’avoir tout perdu, ayant fondé son idée de bonheur intérieur sur quelque chose d’extérieur. Je vous l’ai souvent dit, ne pas chercher la solution à tout problème à l’extérieur, mais à l’intérieur de soi.
Nous ne sommes pas obligés de nous agripper à nos croyances quelles qu’elles soient indéfiniment. Nous pouvons tout simplement les réactualiser ou en adopter d’autres. Encore moins obligés de nous agripper à l’amour des autres comme si c’était un para-chute. Bien sûr, cela n’est pas facile et nous ne sortirons ni du jugement ni de nos chutes en un claquement de doigts, mais à chaque fois, cela nous permet de mieux connaître le terrain et donc de mieux nous relever.
Si nous aspirons à la paix intérieure, il n’y a pas d’autre chemin possible. Rester par terre n’est pas une solution, de même qu’attendre qu’une personne nous ramasse ou que l’Univers nous relève. Oui, une âme compatissante pourra nous offrir une main aidante mais l’élan musculaire, l’élan d’âme, ne peuvent provenir que de nous seuls. Nous avons aussi le choix de rester malheureux et à terre, mais tôt ou tard, il faudra bien bouger pour ne pas être transformé en statue.
Acteur ou spectateur, vous avez le choix !
Revenons à nos planches,
Voulez-vous être acteur ou spectateur de votre vie ?
Voulez-vous avancer ou ramper ou vous figer ?
Voulez-vous être une doublure ou vous-même ?
Voulez-vous jouer un autre « vous-même » ?
Voulez-vous qu’un metteur en scène vous impose sa vue d’une scène ?
Voulez-vous jouer un rôle sans y mettre de votre personnalité ?
Tout metteur en scène sait qu’un rôle ne sera superbement interprété que si l’acteur offre de son empreinte d’âme pour humaniser le personnage et déclencher des émotions.
Je sens maintenant que certains ont envie de me rétorquer… « Oui , mais dans tout ça, dans le film de notre vie… qui tient la caméra devant la scène ? »
Je ris… j’ai bien entendu une réponse, qui n’est que la mienne. Chacun a sa réponse, et y mettra un nom, donc, réducteur.
Et si…
Nous étions à la fois derrière et devant la caméra ?
Et si…
Si notre vie sur terre ne se résumait pas à cette échelle de mesure, mais s’étendait à quelque chose de plus multidimensionnel, si une vie sur terre n’était qu’un spectacle de deux heures dans toutes nos vies à venir ? Ces deux heures sont bien entendu importantes mais elles ne sont qu’un pointillé dans toute l’immensité de ce que nous avons à vivre, et ce que nous avons à vivre ne peut être limité par une notion de temps terrestre car cet intervalle numéraire n’a de validation que sur terre.
La Vie est infinie
Il y a l’éternité et l’immortalité dans une autre dimension où rien ne peut être découpé ou tronqué. C’est la Bonne Nouvelle. Nous ne mourons pas, nous ne naissons pas, nous sommes Énergie. Nous traversons des phases et des cycles dans différentes dimensions sur des fréquences vibratoires différentes, en parallèle. Alors oui, c’est une bonne nouvelle !
Réjouissez-vous car rien n’est fini, rien n’est jamais fini et ne peut l’être. Une énergie ne meurt pas, elle se transforme, tout le temps.
Nous ne naissons pas, nous ne mourons pas. Nous sommes.
Nous nous transmutons sur des scènes de théâtres variées, nous jouons dans plusieurs salles, plusieurs villes avec des spectateurs différents (certains fans reviennent dans nos vies…) rires !!! Les rôles sont redistribués à chaque incarnation. C’est merveilleux car sans cesse nous avons l’opportunité de nous en enrichir, d’enrichir notre Je.
Sur ce, le rideau rouge se baisse pour mieux se lever la prochaine fois, dans un nouveau décor, avec un nouveau scénario. N’apprenons rien par cœur, ne récitons pas votre vie. Lisons, écoutons, imprégnons-nous et laissons surgir l’improvisation ! Improviser (un-pro-viser) c’est génial, c’est la meilleure façon de vivre au présent. Je vous invite donc, non mieux, je vous offre une place gratuite dans mon prochain spectacle, dans ma prochaine vie. Si vous voulez m’y revoir………………………
à une prochaine vie !
Jean-Yves
Source : http://www.energie-sante.net/fr/cp/CP138_le-theatre-de-notre-vie.php
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