par Lydia

Ce matin, je suis en mode réceptif, attentif, détendu. Le fait d’avoir pris l’habitude de laisser les pensées émotions défiler sans les retenir, semble libérer de l’espace à l’intérieur. Une nouvelle façon de voir, d’être et de créer s’est installée nourrissant la joie, la capacité d’émerveillement qui vient de la confiance en la vie, du fait que la réalité se situe au-delà des apparences.
Se laisser guider par l’âme, par l’élan spontané, par la joie, libère l’enfant intérieur du poids du passé, des habitudes et des conditionnements douloureux.

C’est vrai que tant qu’on doute de cette capacité de changer et du fait qu’il suffit de tout confier à son cœur, on peut passer par des moments difficiles puisque les pensées émotions qui ont été prises dans la glace de notre inconscient ont besoin d’être libérées. Et pour cela, il faut orienter l’amour lumière en leur direction afin que la chaleur fasse fondre la glace et que l’énergie puisse circuler à nouveau.
Dit autrement, il faut laisser ces pensées émotions difficiles, celles qui nourrissent le manque d’amour de soi, remonter à la surface et les observer sans jugement, les ramener à la conscience et les inonder d’amour.
Les inonder d’amour revient à ne pas les juger, ne pas les rejeter, ne pas les qualifier mais juste les laisser passer, les laisser s’exprimer sans s’y attacher.

C’est fascinant comme processus parce qu’on peut sentir notre taux vibratoire qui change et la joie finit toujours pas se manifester. Parce que la joie est notre nature véritable, c’est l’élan de notre âme, son moteur d’incarnation, c’est ce désir d’être, d’expérimenter, de cocréer, qui la pousse à plonger dans l’incarnation.
Notre vie peut être considérée comme un tableau qu’on peint au fur et à mesure mais tant qu’on ne connait pas ni les matériaux, ni le processus de création, on a tendance à repeindre inlassablement les mêmes scènes dans les mêmes tons souvent sombres.

La vie est contraste et lorsqu’on ne bloque pas l’énergie, lorsqu’on comprend la puissance de l’intention, on commence à savoir peindre ce que l’on veut, ou ce que notre cœur désire.
Dans un esprit d’ouverture et dans l’unité des corps, on peut se laisser guider pour cocréer et réaliser nos aspirations profondes.
Le quotidien offre tout un potentiel parce qu’on peut tester nos outils de créations pour le rendre joyeux, apprendre à orienter nos pensées et à sentir l’impact de celles-ci sur notre état d’être.

Il ne faut pas craindre de tâtonner parce qu’au début, cette façon d’aborder les mondes des pensées, des émotions, des énergies, de la vibration, est tellement nouvelle qu’on se sent un peu perdu.
On apprend à se détacher du mental et de ces pensées automatiques, à ne plus les croire, à ne plus les nourrir et comme le collectif nourrit constamment les croyances invalidantes basées sur l’idée de séparation, de division, on peut sentir une forme de résistance.
Mais c’est parce qu’on porte encore le doute en soi et c’est en accueillant les pensées qui expriment ce doute, qu’on nourrit la foi, la confiance en a source et en soi.
En ce sens, le doute devient un allié qui nous aide à affirmer notre positionnement, nos choix, à être déterminé et à savoir discerner ce qui est relatif à l’inconscient, au passé, au conditionnement, de ce qui émane directement de notre cœur, de notre être véritable.

Il n’y a aucun modèle qui puisse définir ce qu’est l’être véritable bien qu’on puisse connaitre les vibrations qui le portent parce que chacun l’exprime selon ce qu’il est. Chacun est unique par la combinaison spécifique des corps subtils, de l’âme et de son désir d’incarnation en cette vie, de l’expérience vécue, de tout ce que la mémoire contient, à tous les étages, puis des préférences, des énergies qui le traversent et qu’il choisit de manifester plus ou moins consciemment.

Ce qui nous est commun, c’est la conscience, les outils de manifestation, de création et la vibration, l’essence qui nous relie et nous constitue originellement, éternellement.

Ouvrir son cœur et sa conscience, c’est réaliser que nous sommes plus qu’un corps physique, plus que nos pensées, plus que nos émotions et que la conscience s’exprime en tout ce qui est, sans aucune limite de forme, de manifestation, de taille, de dimension.

Chaque fois que notre cœur s’ouvre pour accueillir les énergies du passé, on s’ouvre sur une nouvelle réalité beaucoup plus vaste, un horizon plus large.
Chaque fois qu’on fait confiance à son intuition, son ressenti, chaque fois qu’on écoute son cœur, on s’ouvre sur les mondes invisibles qui par nature n’ont pas de forme matérielle.
Mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existent pas, ils se présentent sous la forme d’énergie, de vibrations qu’on peut ressentir, de couleur, de fréquence qu’on peut percevoir.

Et surtout c’est à l’intérieur que cela se traduit par un sentiment de sécurité, d’être accompagné, guidé, aimé et enseigné. Ce qui nous empêche souvent de percevoir ces mondes, ces êtres, ces énergies, c’est le fait de vouloir, les nommer, les figurer, parce qu’alors, on les enferme dans des concepts humains et on se relie à des égrégores duels.

On continue de nourrir le doute, les croyances populaires dans ce qu’elles ont de limitant et difficile. Le concept d’anges est attaché aux religions et aux fréquences de division, de lutte, de hiérarchisation, tout comme l’idée d’un dieu vengeur qu’on retrouve dans l’ancien testament.

Percevoir et concevoir le divin, les mondes invisibles, depuis l’intellect, nous enferme dans les dimensions duelles, nous coupe de notre cœur, de l’amour lumière.
En ce sens, se familiariser avec le monde des pensées, des émotions, apprendre à observer avec neutralité et à laisser la source les harmoniser, nous ouvre sur l’invisible, sur les mondes unifiés, les mondes de la création délibérée.

On parle de la nécessité d’avoir un cœur pur pour accéder à notre âme mais cela veut dire à mon sens de purifier les pensées, les émotions, pas dans le sens où elles seraient mauvaises mais plutôt injustes, obscurcies par les croyances.

Ces pensées d’indignité par exemple forment un voile opaque sur notre cœur et nous empêchent de voir la beauté et la lumière en toutes choses, la beauté de ce que nous sommes au-delà de la chair.

Notre façon de diviser les choses en bien et en mal nous limite considérablement parce qu’alors on projette nos croyances sur ce qui est, on reste confiné dans le monde du mental et ses références.
Le cœur pur c’est avoir conscience que tout est amour mais pour cela il faut en faire l’expérience. Et nous disposons de toutes sortes d’outils, de moyens, pour le savoir.
Notre vécu, nos expériences, nos sensations, l’ouverture d’esprit et de cœur, le fait de se centrer en notre cœur, en la compassion, la neutralité, tout cela peut nous révéler l’amour que nous sommes en essence.
Tout comme notre ressenti face à un enfant, un petit animal, un comportement affectueux, un sourire, un geste tendre donné ou reçu.
En ces périodes de fêtes, tout est exacerbé pour plusieurs raisons. Il y a d’une part les retrouvailles en famille qui font remonter à la surface les souvenirs d’enfance aussi bien positifs que négatifs et d’autre part, la conscience collective en ébullition. Les divisions sont exacerbées et nourries par les égrégores correspondants.

L’enfant en soi et ses blessures non guéries sont éveillés et les émotions refoulées refont surface afin d’être accueillies dans l’amour lumière.
Les frustrations, les attentes, le besoin de plaire, de convaincre, de s’affirmer, d’être reconnu, aimé à sa juste valeur, tout cela vient s’exprimer dans un grand bazar.

Mais c’est l’occasion de lâcher le passé, les relations toxiques, en confiant à la source tout ce qui émerge en soi plutôt que de faire comme avant, plutôt que de projeter cela vers l’extérieur.
Les relations toxiques ne sont pas ainsi par rapport aux personnes avec qui nous avons grandi ou encore par les circonstances passées mais bien par les attentes et frustrations auxquelles nous sommes encore attachés.
On tourne en rond en répétant les mêmes schémas, les mêmes comportements simplement parce qu’on y réagit toujours de la même façon. On continue de répondre aux stimuli extérieurs en se défendant, en argumentant, plutôt que d’offrir tout cela à l’amour lumière intérieur.

Le seul fait d’observer avec neutralité ce qui émerge en soi, change tout parce qu’alors, les réactions sont absorbées, harmonisées, tempérées, relativisées, les réflexes conditionnés sont cassés, on apporte une nouvelle réponse aux anciens schémas, aux énergies refoulées, aux pensées conditionnées.
Alors bien sûr pour l’intellect, ça donne une sensation de perte, de confusion parce qu’il n’a plus les repères habituels, les réflexes conditionnés qui même s’ils n’apportent pas de guérison ou de paix durables, constituaient tout de même une forme de sécurité parce qu’il était en terrain connu.

C’est pour cette raison qu’il est important de se réconcilier avec le mental, l’ego, et de reconnaitre en lui un outil de la conscience qui n’est pas notre identité, tout comme le corps physique qui est le véhicule de la conscience, et le corps émotionnel qui est un outil de perception, de création et de manifestation.
D’apprendre à connaitre leur mode de fonctionnement, de savoir que les pensées conditionnées viennent du passé et qu’elles nourrissent les blessures, les vieux schémas difficiles, les croyances invalidantes.
Et par-dessus tout de comprendre que le mental ne peut pas se sauver lui-même ou s’extraire de ce mode de fonctionnement simplement par le raisonnement.

Même si on peut comprendre que ce sont nos anciennes croyances qui génèrent ce que nous vivons dans le présent, on ne peut pas les changer mentalement. On peut le faire en surface mais cela ne change pas la vibration ni les réflexes conditionnés logés dans l’inconscient et donc ça ne change pas la réalité. D’ailleurs quand on comprend l’importance de ne plus nourrir les croyances ou les pensées émotions sombres, on aura tendance à bloquer les émotions dites négatives. De cette façon on donne encore plus d’intensité aux croyances, on renforce les fréquences de la dualité, de la division et de la séparation.

Tant qu’on ne comprend pas que la pensée et l’émotion sont associées, que celles qui activent les programmes invalidants sont logées dans la mémoire, dans l’inconscient, et que c’est en les laissant émerger, en les ramenant à la conscience et à la compassion, à la vibration du cœur, que peu à peu l’inconscient se vide, on continuera de souffrir et de se croire impuissant.

C’est important d’agir sur les pensées, de nourrir des pensées joyeuses mais tant qu’on ne laisse pas les émotions qui sont associées aux pensées difficiles, émerger, sortir de la mémoire, on ne peut pas vibrer la joie véritable. Cette joie sera précaire, forcée et donc faussée parce qu’en profondeur, de vieilles tristesses continuent de rayonner leur fréquence et pourront émerger à la moindre contrariété.

Quand on perçoit les émotions et les pensées comme des énergies qui ont juste besoin d’être libres pour que le mouvement naturel se fasse, pour que la fluidité énergétique s’installe, on peut alors les laisser s’exprimer sans s’y attacher.
Je constate que la joie s’installe de plus en plus par le fait que je ne bloque plus ce qui émerge et je félicite le mental de faire confiance à la source. L’envie de jouer de l’accordéon est venue spontanément hier matin et cela témoigne de la libre circulation de l’énergie du désir, de la guérison de l’ado intérieur.
Cet instrument représente ma relation aux autres, ma façon de me positionner dans le monde, la façon de contribuer qui me correspond le mieux. C’est une étreinte avec l’instrument qui exprime la joie de vivre, l’harmonie et l’amour que je veux donner au monde.
L’image en elle-même est tout aussi symbolique puisque les bras sont l’expression du cœur, de l’amour, et le fait d’étreindre l’instrument illustre ma façon de chérir le cœur, l’amour qui rayonne depuis cet espace.
Embrasser tout ce que je suis, ramener dans le cœur tout ce qui a besoin d’être aimé, reconnu puis extérioriser les sons harmonieux en direction du monde, est exactement le désir d’incarnation de l’âme.

Maintenant que je sais que ce geste est intérieur et qu’il s’applique à toute pensée émotion qui ramenée dans l’unité s’harmonise à la fréquence de la source, c’est mon corps tout entier qui devient l’instrument de l’amour, de l’âme, le pont qui me relie aux autres, à toute vie.

Je peux aussi mesurer la guérison intérieure par le fait que les évènements du monde comme ce qui s’est passé à Berlin, n’affectent plus mon état d’être.
Je sais que chacun est maitre de sa vision et que la vie ne se limite pas à cette incarnation, cette forme.
Plus j’apprends à faire la paix en moi, à nourrir la confiance en l’âme, en la vie, et moins le comportement des autres suscite de réactions, de jugements.

Il est clair que le mental n’a pas toutes les données pour comprendre le sens des évènements tragiques et de plus, ça n’est pas son rôle.
Même avec une vision non duelle, élargie, des faits, sa façon d’interpréter les choses, de donner du sens, sera toujours limitée à sa conception de l’amour qui demeure conditionnée.

Chercher le sens profond de cela ne peut pas se faire de façon intellectuelle mais le cœur peut donner le sentiment de confiance, de sécurité et la sensation que tout est juste, parfait, dans l’ordre divin qui surpasse tout et bien évidemment la conscience humaine limitée.
Pouvoir être en paix avec ce qui est, ramène à l’humilité, la gratitude, la confiance et à la responsabilité de ses mondes intérieurs, la seule responsabilité qui incombe à chacun.
On voit comment les évènements sont interprétés, manipulés et mis sur le devant de la scène afin de nourrir la peur, la division et de manipuler l’opinion publique qui ne sait pas comment gérer ses pensées, ses émotions et qui de ce fait est soumise à ses propres ombres, à son inconscient, identifiée au personnage de victime impuissante, soumise à ses réactions impulsives, primaires.
On ne peut pas raisonner sereinement lorsqu’on est emporté par les vagues émotionnelles et ça, l’élite l’a bien compris, c’est son arme favorite. La manipulation par la peur, la division a toujours servi les gens de pouvoir, c’est un fait scientifiquement reconnu.
Et la seule façon de s’extraire de cela, de retrouver sa faculté de penser, c’est d’apprendre à se connaitre, à savoir de quoi nous sommes faits et comment nous fonctionnons.
Le pouvoir de l’amour est immense seulement la peur et le doute l’emportent parce que le mouvement général est celui de la division, de la lutte, du rejet et du désir de vengeance.

La paix ne peut pas venir de l’extérieur ou en combattant contre soi, contre l’autre, elle émane de l’intérieur lorsqu’on laisse le cœur agir au lieu de réagir.
Lorsqu’on prend conscience de ce que nous sommes essentiellement et qu’on décide de remettre à la source le poids du passé, les jugements, les regrets et les attentes.

En fait, on prend conscience que notre âme nous guide et nous enseigne la sagesse de l’amour, de la compassion et que cette incarnation est à la fois l’enseignante et l’outil de manifestation, de création. Le véhicule vivant mis à notre disposition pour manifester dans la chair, l’amour et la lumière de la conscience Une, de façon unique, inédite. Et que c’est en notre univers intérieur que le rayonnement de l’amour lumière opère, qu’il révèle ses mystères. Depuis notre propre cœur, dans l’esprit d’unité, que cette vibration se diffuse et se révèle.
On réalise que tous les aspects de l’être sont les pièces du puzzle qui forment un tout cohérent à l’image de la source et plus on prend de recul, plus la vision s’élargit, plus notre univers intérieur s’expanse, plus on perçoit la vastitude de ce que nous sommes.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr

Retrouvez les chroniques de Lydia sur la Presse Galactique

[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]