par Ozalee
Entendez-vous le bruissement des peaux. Les peaux qui s’effritent. Elles peuvent glisser comme gratter, cela dépend de vous et uniquement de vous. Cela dépend si vous retenez cette peau ou si vous avez su lâcher prise. Car ce début d’année a pu être tumultueux, il a pu vous bousculer pour vous amener jusqu’à cet instant où il est temps de vous avouer ce dont vous avez besoin. Ici, aucune honte à avoir. Aucune culpabilité à nourrir. Seulement des rêves à déployer et des idéaux à vivre. Mais nous connaissons les ombres qui sont présentes. Elles possèdent la forme du passé et le goût de la rigidité. Vous pouvez avoir la sensation d’être bloqué et de ne pas être assez. Mais comment se remplir si vous ne vous videz pas ? Comment recevoir si vous bloquez les portes ?
En cette pleine lune, ouvrez-vous, non pas, car c’est facile, mais justement car c’est difficile. Cette résistance qui parsème votre corps autant que vos pensées a besoin d’espace pour se déposer. Comprenez que la concentration n’est pas en lien avec la fermeture. Concentrer, c’est diriger et non pas se fermer. Ainsi, pendant cette période concentrez-vous, amenez de la stabilité à l’extérieur de vous afin de goûter à votre sécurité intérieure. Mais ne tentez pas de rester en boule, ne tentez pas de rester fermé. Au contraire, voyez comme les choses peuvent être fluides à partir du moment où vous créez votre place dans le monde. À partir du moment où vous manifestez votre place au lieu de simplement la rêver.
N’ayez pas peur de vos angoisses, ne vous y arrêtez pas. Si vos peurs remontent ce n’est pas pour être comprises, mais bel et bien pour être transmutées. Et cette alchimie qui s’opère en vous n’a pas besoin de votre compréhension, uniquement de votre permission. Ici, plus que jamais, il s’agit de ne pas douter de ce que vous ressentez, sans pour autant tout prendre au sérieux. Ce n’est pas, car un moment est difficile qu’il dure dans le temps, mais, car vous vous y accrochez, que vous ne souhaitez pas laisser aller l’émotion que cela a fait éclore en vous. Croyez-vous que les fleurs gardent en leur cœur chacune des gouttes d’eau offertes par la pluie ? Non, leurs pétales savent être suffisamment lisses – sans attaches – pour laisser couler ce dont elles n’ont pas besoin. Il en va de même aujourd’hui avec ce que vous vivez. Certaines choses n’accrochent pas, alors ne les obligez plus à le faire.
En cette période, les énergies vous invitent à vous positionner au monde avec tout votre intérieur. Cela veut dire de ne plus chercher à plaire, de ne plus chercher à faire, mais simplement à être avec vos rêves, vos envies, vos désirs, mais aussi vos craintes, vos doutes et vos erreurs. Car tout le monde connaît cela, le tout est de ne pas s’y attarder encore une fois. Mais ce que nous voulons dire ici, c’est qu’il n’y a rien à cacher et encore moins à vous-même. C’est pour cela que vous changez de peau, c’est pour cela que vous faites peau neuve. Car les jours ont beau porter les mêmes chiffre, vous avez beau porter le même nom, vous changez sans cesse, d’une façon imperturbable, même quand vous aimeriez que cela cesse. Mais nous vous le disons, l’unique chose difficile est de retenir, de s’accrocher. Cela fatigue, cela prend votre énergie et votre attention et vous n’en avez alors plus pour vous aider à grandir et à mûrir.
Rappelez-vous. Toute chose à son rythme et vous aussi. Accueillez-vous sans rien cacher. Cela vous permettra d’allumer des étoiles, de vous engager face à de nouveaux projets sans avoir la peur du lendemain, mais la joie des nouveaux départs.
Auteur: Farah Sahbi – Ozalee
Retrouvez les chroniques de Ozalee sur la Presse Galactique
[widgets_on_pages id= »COPYRIGHT »]