par Adrien Ruet
Dans l’année 1930, le docteur Weston A. Price, dentiste et chercheur à l’Université de Cleveland (en Ohio), concluait dans son étude « Nutrition et dégénérescence physique » que les peuples « primitifs » vivant au grand air de la nature et s’alimentant de la manière la plus naturelle qui soit, présentaient une excellente santé, et pour ce qui l’intéressait une excellente dentition, et cela grâce à leur hygiène de vie.
Il soutient dans son livre que ces peuples ont commencé à dégénérer, à « tomber malade », lorsqu’ils ont eu accès à une alimentation sucrée et raffinée provenant de la « civilisation moderne ».
Est-ce que Weston avait mis le doigt sur un phénomène isolé ou la nourriture moderne pose t-elle effectivement un problème en terme de santé publique ?
-
Le sucre blanc ne fait pas le moine
Dans sa définition basique, le sucre (le glucose) est l’élément vital qui permet le bon fonctionnement de notre organisme, que l’on pourrait comparer à la sève de l’arbre, et sans qui notre corps ne pourrait se construire correctement.
Dans la nature, les sucres proviennent du monde végétal et leur forme la plus pure se retrouve dans les monosaccharides comme le glucose (unité de base des sucres), le fructose (sucre des fruits) ou la lévulose (le miel). Ceux-ci sont directement assimilables, sans digestion enzymatique, et ils vont directement nourrir la cellule. Autrement dit, ils sont excellents pour la santé car ils ne demandent pratiquement pas d’énergie digestive et qu’ils produisent très peu de déchets.
Ensuite nous avons les sucres dits « complexes » que l’on dénomme polysaccharides. Ce sont nos céréales (épeautre, blé, avoine, riz, sarrasin, seigle, maïs, qinoa …) et nos légumineuses (lentille, pois chiche, haricot…).
Enfin, nous avons « les sucres raffinés » qui sont les ombres industrielles et chimiques des sucres naturels. Ils ne possèdent plus d’éléments nutritifs car si l’on assimile le sucre à de l’énergie, ce qui dans son acception première est vraie quand il concerne les sucres naturels et complets, les sucres raffinés, eux, .sont tout sauf énergétiquement bénéfiques à l’organisme
Mode de fabrication du sucre blanc :
Le sucre blanc (saccharose) est le résultat d’une longue chaine de transformation par des actions successives d’épurations mécaniques, mais aussi chimiques où le jus des plantes (généralement betterave ou canne à sucre) sera neutralisé, chauffé, décoloré, filtré et encore recoloré, à base de sulfite et de lait de chaux, de dioxyde de carbone et d’acide sulfurique, de carbone animal et d’ aluminosilicate de sodium polysulfuré, ce qui donnera naissance aux cristaux de saccharoses blancs.
Il sont dépourvus de vitamines et de sels minéraux, présentant des résidus des produits toxiques ayant servis à leur raffinage. Le produit final n’a plus rien à voir avec la plante de base…
On le retrouve absolument partout dans les produits transformés en provenance de l’industrie alimentaire, que ce soit en grande surface, au restaurant ou à la cantine et en label BIO.
« Mais en quoi est-il néfaste ? » se demanderont les moins convaincus, que l’énumération des produits chimiques ci-dessus n’a pas fait sursauté.
-
Le sucre blanc, une drogue qui ne dit pas son nom
Une coquille vide …
Tout d’abord le sucre blanc est une coquille vide d’éléments bénéfiques à l’organisme, car il fait parti des ces substances riches en calories « vides » du fait même de son élaboration qui lui a enlevé toutes ses propriétés nutritionnelles. Et pour reprendre les propos du docteur David Schweitzer qui en parle très bien : « Ce que la nature n’a pas réussi à faire depuis le commencement, l’homme l’a fait en un rien de temps. Il est le seul être qui détruit la valeur nutritive de sa nourriture avant de la consommer ».
Un facteur de fatigue …
Le sucre blanc fatigue le corps en pompant dans ses réserves, car le saccharose consomme pour son propre métabolisme, pour « combler les trous », les minéraux de réserves de l’organisme sans rien apporter en échange, d’où un effet déminéralisant. Cet emprunt sans retour est la seule manière que l’organisme ait trouvé pour l’assimiler. Enfin le corps, pour le digérer, doit mobiliser les vitamines du groupe B, ce qui entraine, par phénomène de causes à effet, une carence en vitamine.
Un toxique …
Il est un toxique, que l’on appelle en naturopathie un immunodépresseur, c’est à dire un poison, et le coup de fouet que l’on peut ressentir en mangeant des produits sucrés raffinés, comme une sorte d’euphorie, est la résultante de la réaction de rejet de l’organisme à ce toxique et qui produit la dynamisation.
Plus en détail la digestion des sucres raffinés force les glandes surrénales à s’activer pour obliger le foie à convertir cette substance en glucose, qui lui, sera utilisable par l’organisme. La répétition du phénomène finit par dérégler les fonctions hépato-pancréatiques en conduisant à une sorte d’hypoglycémie réactionnelle qui se symptomatise par un état étatique se traduisant par une sensation de lourdeur, de nervosité et de fatigue… Nous avons là tous les symptômes de manque que présente un drogué ou un alcoolique.
Une drogue …
Alors oui nous pouvons dire que le sucre blanc est une drogue. Et pour vous en rendre compte, rien de plus simple : Sautez le petit déjeuner et si vous présentez des symptômes de faiblesses alors c’est que votre corps réclame sa dose de sucre.
La faim du matin est toujours pathologique et révèle une hypoglycémie provoquée par le manque que le sucre crée.
Ce n’est pas une situation normale que d’avoir le corps qui réclame de la nourriture en se levant. Si vous ne mangez pas le matin et que vous avez des céphalées, le ventre qui se tortille, des vertiges, du stress ou une humeur massacrante, ne cherchez pas plus loin, ce n’est pas le manque de nourriture, c’est le manque de votre « dose de drogue » quotidienne, car une fois le corps habitué au sucre raffiné, il lui est bien difficile de s’en prémunir.
« Les addictions sont des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères » nous explique l’institut national de santé et de la recherche médicale.
L’expérience d’un laboratoire du CNRS de Bordeaux, de l’équipe du docteur Ahmed qui travaille sur le potentiel addictif du sucre chez l’animal, est sans appel… Le rat préfère le sucre à la cocaïne, autrement dit : la cocaïne est moins addictive que le sucre.
Les effets du sucre sont similaires à ceux des drogues dans l’activation du système de récompense dans le cerveau, la sécrétion de dopamine et la sensation de plaisir. Certains scientifiques aux états-unis ont démontré que si un adolescent avait une alimentation équilibré, essentiellement naturelle, sans transformation industrielle, il risquerait beaucoup moins de s’adonner aux habitudes toxiques, que celui qui était habitué aux « fast-food », à la « junk-food » où l’on retrouve en masse les sucres raffinés.
Un perturbateur de la digestion …
Le sucre blanc favorise les inconforts digestifs allant de la constipation aux maladies inflammatoires, car il favorise la fermentation. Ce qui n’est pas étonnant au vu de sa charge chimique.
Mais qu’est ce que la fermentation ?
– C’est un phénomène lié au ralentissement de la digestion des aliments, ingérés dans le tube digestif, qui se transforment en alcool. Cela est la conséquence de la difficulté qu’à le corps à transformer les aliments tels les sucres raffinés qui monopolisent le foie et le pancréas.
– Les aliments fermentés irritent la muqueuse intestinale et obligent l’organisme à permettre le développement de toute une flore microbienne qui fera le nettoyage. Cette prolifération ne sera pas sans conséquences, car induira la création d’une multitude de toxines liées au métabolisme de ces matières fermentées et qui participent aux douleurs de la sphère intestinale. Cela en fait un acidifiant extrême.
Ces phénomènes expliquent en partie les aigreurs d’estomac et les perturbation de la flore bactérienne. Après il faut surtout voir l’état du foie qui résultera d’années d’une hygiène de vie perturbatrice. Car c’est lui qui permet le bon fonctionnement de tout le système digestif. Néanmoins il n’est plus à prouver que les sucres raffinés sont la nourriture la plus appréciée des mycoses et du candida albican.
Prédispose à l’état dépressif …
Enfin, le sucre blanc est un copain de la dépression et du mal-être car son absorption provoque tout le métabolisme physiologique des sucres et l’état de dépendance qu’il crée déclenche la psycho-émotivité de l’individu qui sera plus sensible aux phases d’excitations et d’anxiétés, d’euphories et de dépressions, bref les sautes d’humeurs. Et pour reprendre les mots du chercheur James E. Gangwisch « Je pense vraiment (…) que cela a un impact important sur votre humeur, votre bien-être et votre niveau d’énergie ».
L’American Journal of Clinical Nutrition expose également cette corrélation après avoir examiné l’indice glycémique et les types de glucides consommés par 70 000 femmes ménopausées pendant 4 ans, durant lesquels leur état de santé mental a été mesuré régulièrement, ainsi que les symptômes attestant d’une dépression. Les conclusions montrent que les femmes consommant fréquemment des sucres raffinés, notamment dans les plats industriels, présentaient un plus grand risque de dépression que les femmes consommant légumes et céréales complètes.
Mais si ils sont si nocifs, pourquoi ces poisons sont-ils autant présents dans nos assiettes ?
Pour le découvrir, je vous propose maintenant d’aller voir un peu plus près du côté du fonctionnement de l’industrie agro-alimentaire.
-
L’industrie agro-alimentaire, la grande copine des sucres raffinés
Un peu d’histoire …
Il n’y a encore pas si longtemps que cela, la France était un pays de cultures biologiques, le chimique n’avait pas encore la place qu’on lui connait aujourd’hui.
Mais dans les années d’après guerre, le trou démographique dans les campagnes ne permettait plus de soutenir correctement la production, et pour la première fois de son histoire la France a eu recours à des techniques chimiques pour accélérer la cadence agricole.
Les résultats furent à la hauteur des espérances et l’emploi des engrais azotés devint prépondérant. L’histoire serait belle si elle s’arrêtait là mais le sol commença à s’appauvrir.
Le microbiote de la terre avait de plus en plus de mal à se régénérer et bientôt les sols français devinrent pauvres en éléments nutritifs, je devrai même dire immunitairement déficients. Cette situation amena les « maladies » sur les exploitations.
Au lieu de réfléchir au problème de base, à savoir la mauvaise alimentation des sols par l’utilisation du chimique, les agriculteurs commencèrent à utiliser les « médicaments » des plantes. C’est ainsi que se démocratisa l’utilisation sans réflexion de tous les « cides » pesticides, insecticides, fongicides dans nos cultures…
Je vois déjà ceux qui se disent, « mais il est fou, il nous parle d’agriculture, quel est le rapport avec les sucres blancs ? ».
Entre industrie et profits, la santé ne fait pas le poids
Et bien entre l’industrie agricole et l’industrie de vente alimentaire, il n’y a qu’un pas. Et vous allez voir que le sucre blanc est un allié subtil au profit économique de ces grands groupes industriels, dans leur force de vente.
Comment pensez-vous que les industriels fabriquent-ils des produits alimentaires aux profits intéressants ?
Cela n’est possible que par des rendements agricoles intensifs et permanents que seul promet les produits chimiques.
Et comment font-ils pour donner à ces produits alimentaires bon marché, mûris trop vite, arrosés de pesticides, d’herbicides, de fongicides, traités et retraités, sur des sols pauvres, un goût qui ne soit pas mauvais en bouche ?
Par la chimie des saveurs qui arrose les produits transformés d’arômes et « d’exhausteurs de goûts » qui amèneront la synthèse qui manque et qui nous donnera l’illusion de saveur que seul un produit naturel peut nous apporter. Par exemple dans votre YOP à la framboise du petit-déjeuner, il n’y a pas plus de fruits que de poules qui ont des dents dans la ferme la plus proche.
Ensuite le sucre blanc, ce « roi du camouflage » aux principes addictifs puissants, qui, combiné aux arômes et exhausteurs de gout, feront de vous la personne la plus comblée, qui redemandera encore de ce produit et ses dérivés. Et puis le sucre permet la conservation, vous comprenez, c’est important !
Ne soyez pas crédules, ces produits sont là pour vous rendre accros. En un an, l’Union européenne consomme chaque année 170 000 tonnes d’arômes industriels, auxquelles il faut ajouter 95 000 tonnes de glutamate, cet exhausteur réputé pour sa dangerosité.
Aujourd’hui, notre consommation de sucre raffiné représente plus de 40% de nos apports énergétiques quotidien. Ce n’est pas 40% de sucre blanc en morceau ou en poudre que vous mettez dans votre yaourt ou votre café, non non.
La majorité nous est caché, bien confinée dans les savoureuses recette de mère industrie qui nous concocte tous ses merveilleux produits alimentaires. Ce rajout vicieux nous est cachée dans les desserts, les gâteaux, les biscuits, les sodas, les pâtisseries, les glaces, les yaourts, les sandwichs, les salades, les laitages, les conserves… Bref partout !
D’après études la consommation de sucres cachés était de 70% en 1979, passée à 82% en 1991… ET aujourd’hui, imaginez bien que la pratique industrielle n’est pas prête de s’arrêter, la vente de ses produits ne cessant d’augmenter et le profit avec.
Mais il y’a un petit problème, ces sucres raffinés (comme les ajouts chimiques) sont délétères et provoquent de nombreux dégâts dans le corps humain.
-
Sucres blancs et symptômes associés
Récemment le Nasa Research Center Hampton a estimé à 150 000 par an le nombre de décès dus au sucre aux États-unis. Nous avons déjà eu un aperçu, en début d’article, des effets nocifs que pouvaient avoir le sucre blanc. Mais plus en détail, quelles sont les pathologies associées ?
Le diabète :
La première qui me vient à l’esprit, c’est le diabète, qui est la maladie la plus connue du métabolisme des sucres raffinés. Il touche aujourd’hui près de 100 millions de personnes dans le monde. Le biologiste et naturopathe Marchesseau disait en son temps que les sucres blancs « sont difficilement transformables en sucres organiques, se stockent très mal dans le foie et sont brûlés incomplètement dans les muscles (diabètes) ».
Le diabète est une maladie pancréatique qui se caractérise soit par un pancréas qui n’arrive pas à sécréter suffisamment d’insuline et qui ne peut donc plus jouer son rôle qui consiste à faire baisser le taux de glycémie dans le sang, dans le cas du diabète de type 1 (ou diabète maigre). Ou par un pancréas surchargé qui ne remplit plus ses fonctions glycogéniques par suite de surmenage de ses cellules où l’hypoglycémie est chronique, dans le cas du diabète de type 2 (ou diabète gras).
En 1923 le prix Nobel de médecine pour sa découverte de l’insuline, alias le canadien Frédéric Banting, nota que le diabète était très présent chez les planteurs de canne à sucre qui consommaient beaucoup de sucres raffinés, alors qu’il n’affectaient pas les ouvriers qui ne mâchaient que la canne à sucre à l’état naturel. Et quel est le symptôme de l’hypoglycémie sévère ? La faim incoercible (fringale) pour en revenir à l’état de manque cité plus haut.
Tension, agressivité et épuisement :
En 1980, le docteur Abram Hoffer affirme que « La dépendance au sucre cause des symptômes typiques aussi graves que ceux qui accompagnent le sevrage de n’importe quelle autre drogue ».
Mais physiologiquement, comment le sucre agit-il sur nous ?
Quand nous ingérons du sucre blanc, sous forme de poudre ou sous forme cachée dans les produits industriels, il est très rapidement absorbé dans le sang ce qui pousse le pancréas à y envoyer de l’insuline, ce qui entrainera par la suite une chute brutale de la glycémie quand le pic sera passé (hypoglycémie). Cette chute brutale de sucre déclenchera divers phénomènes tels que l’apparition, dans le sang, d’hormones comme l’adrénaline, destinée à normaliser le taux sanguin. Les symptômes qui peuvent apparaitre seront de plus ou moins fortes intensités allant de la simple faiblesse, aux malaises, aux sueurs, l’irritabilité et surtout le besoin de manger.
L’adrénaline c’est l’hormone de la survie qui provoque, quand elle est sécrétée par un stress du métabolisme, irritabilité, tension et agressivité. On imagine bien que ces stress répétés amènent une fatigue de l’organisme.
Par ailleurs, et je cite le site Alternative santé : « de nombreuses études montrent qu’il y a aussi une forte corrélation entre l’abus d’alcool, l’hypoglycémie et les comportements criminels. En fait, les métabolismes de l’alcool et du sucre sont les mêmes. La plupart des prisonniers violents des prisons sont hypoglycémiques et alcooliques. À chaque fois qu’ils boivent de l’alcool, nous savons que leur taux de sucre diminue dramatiquement dans le sang. Cela peut aller jusqu’au coma hypoglycémique et même un AVC mortel.
Près de 97% des alcooliques sont hypoglycémiques, comparés à 18% dans la population générale. La raison en est qu’à chaque fois que l’alcoolique est en hypoglycémie, il reboit, se sent mieux provisoirement, et c’est le cycle infernal !…Quand on règle la glycémie de ces gens, 71% deviennent sobres, comparés à 25% pour les Alcooliques Anonymes. »
Hyperactivité :
Vous savez les enfant sous Ritaline ? Et bien déjà en 1980 le docteur R. Prinz, de l’université de Floride, démontra que les enfants qui présentaient des symptômes hyperactifs ou de déficit de l’attention étaient ceux qui consommaient le plus de sucres, c’est à dire plus que ce que représentaient les 40% de sucres raffinés qui composaient la dose journalière des rations caloriques.
Dégénérescence de l’esprit :
Outre le fait d’exciter le corps dans un premier temps, le sucre amène à terme aux diminutions des fonctions cognitives, avec une déconnection progressive du potentiel intellectuel.
Une étude qui nous vient de l’université de Birmingham, (Alabama), que je trouve intéressante, met en lien deux groupes de souris que l’on a observé pendant 175 jours :
Le premier groupe est strictement resté à l’eau plate, tandis que les souries, baptisées « soda » du deuxième ont tourné à l’eau sucrée.
Après 25 semaines de cette « cure », les cerveaux des souris « soda » contenaient 3 fois plus de bêta-amyloïde, une protéine constituante des plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et 2,2 fois plus d’apolipoprotéine, molécule qui favorise la formation des plaques séniles autours des gaines de myéline qui entourent les neurones.
Mais l’expérience la plus probante nous vient du docteur Jayne Goldman, de l’université du Connecticut, qui en 1986 donna une dose de sucre à des enfants, correspondant à un coca-cola.
Elle constata une chute des performances mentales trente minutes après la consommation du produit, et qui atteignait son maximum une heure après l’ingestion, les enfants ne pouvant arriver à se concentrer durablement.
L’ostéoporose :
L’ostéoporose est une diminution de la densité de l’os. Celui-ci devient plus fragile et le risque de fracture augmente.
En privant l’organisme de ses nutriments, les sucres raffinés jouent une action nocive sur le système ostéo-musculaire. L’acidification du corps en est la cause, par les effets métabolitiques du sucre blanc que nous connaissons maintenant.
Le sucre blanc, comme tous les produits raffinés, vole le calcium de l’organisme qui n’a pas d’autre choix que de ce délester de ses réserves pour équilibrer l’environnement acide.
Les analyses démontrent également (tout le monde peut la faire) que la proportion de calcium dans les urines est bien plus importante après consommation de sucres blancs.
Cancers :
Le Dr Servan-Schreiber nous dit : « Le cancer se nourrit de sucre ».
Imaginer le cancer ou la tumeur (forme évoluée au niveau des tissus) comme un grand camion poubelle qui ne peut prospérer que sur un terrain très pollué et qui est là pour l’aider à se nettoyer. Il est communément admis que plus l’hygiène alimentaire et saine et l’activité physique régulière, moins les maladies dégénératives, tel que le cancer, sont possibles.
On constate également que la digestion des saccharoses (sécrétion d’insuline pour décortiquer les sucres blancs) s’accompagne de la libération de la molécule IGF qui est importante dans le processus de croissance des cellules cancéreuses. Le sucre industriel est de toute manière pro-inflammatoire ce qui stimulerait, encore une fois, la croissance des cellules cancéreuses. On doit la conclusion suivante au biologiste allemand Otto Heinrich Warburg qui a découvert que le métabolisme des cellules cancéreuses était dépendant des déchets générés par l’alimentation.
Le docteur S. Schreiber va plus loin en nous disant que plus l’insuline est sécrétée quotidiennement, plus les risques de pathologies dégénératives étaient élevées, dans la mesure où la sécrétion de l’IGF est relative à la sécrétion d’insuline.
Et qu’est ce qui contraint le corps à un haut niveau de glycémie ? Tous les produits raffinés (farine blanche, sels raffinés, sucres blancs, sirop, pain blanc, céréales sucrées, pâtes non complètes…)
-
CONCLUSION
Si nous faisons le point, nous constatons que ce qui nous arrive au point de vue de la santé est similaire à ce qui arrive à notre agriculture, nous sommes malades de ce que nous mangeons, et nous nous soignons de la même manière que nous « soignons » nos cultures, par du chimique, as de pique de la médecine allopathique.
Cela aura pour conséquence d’inhiber les symptômes, mais à quel prix ?
Il est évident que les sucres raffinés sont l’un des piliers des maladies de notre génération. Ces maladies de civilisation ne sont que la suite logique d’une alimentation toxique et totalement inadaptée.
C’est à nous, consommateurs, de prendre conscience de notre bien-être et de la qualité du carburant que l’on donne à notre corps.
Cela vous paraîtrait-il logique de donner à votre plante ou à votre chat du soda comme seule boisson ? L’évidence voudrait que non et votre instinct vous direz que ce n’est pas sain, et bien pourquoi faites-vous cela à votre corps ?
Je souhaiterai finir cet article par cette citation du docteur Robert Boesler qui affirme que «La fabrication moderne du sucre a entraîné des maladies complètement nouvelles. Le sucre du commerce n’est rien d’autre que de l’acide cristallisé. Si dans le temps passé le sucre était tellement cher que seuls les riches pouvaient se permettre de l’utiliser, cela était du point (de vue) économique national, sans conséquence. Mais aujourd’hui quand, à cause de son bas prix, le sucre a entraîné la dégénérescence du peuple, il est temps d’exiger une mise en garde nationale. La perte d’énergie par l’usage du sucre au siècle dernier et au début de ce siècle ne pourra jamais être rattrapée car elle a laissé sa marque sur notre race. (…) Ce qui a été détruit par le sucre est perdu et ne pourra jamais être retrouvé.»
Auteur : Adrien Ruet
Bio:
Il y’a deux ans, en revenant d’un voyage de 7 mois en Nouvelle-Zélande, j’ai eu une baisse de
régime terrible au niveau du corps qui m’a rapidement permis de m’aligner et de devenir celui que
je suis aujourd’hui.
Passé l’obtention d’une licence en histoire à celle d’un Bachelor en école de commerce je suis
désormais en première année de Naturopathie, et je sens enfin que j’ai trouvé ma voie. Passionné
de médecine naturelle, je sens se développer en moi certaines compréhensions du monde qui me
poussent à vouloir aider les gens… C’est dans cette optique d’apporter mon aide que, en
attendant d’avoir mon diplôme dans 3 ans, j’ai ouvert le site JUSTE Naturo, pour permettre à ceux
qui tomberont, pas, par hasard dessus, d’accéder à des articles qui pourront peut-être les aider et
les soutenir dans leur chemin de vie.
Son site : justenaturo.wix.com
Sa page Facebook : www.facebook.com/justenaturo/?view_public_for=980405992044439
Trouvé sur: http://www.espritsciencemetaphysiques.com/
[widgets_on_pages id= »NOELJUL »]