par Lucio Nove

 

Après une ouverture et un thème principal un peu déstructuré, la symphonie de février entame son final grandiose !

Alors que jusque-là, l’éclipse de Lune nous jouait son air mineur et torturé, mélancolique et passéiste, nous faisant exécuter une chorégraphie maritime dans les profondeurs de nos racines, l’éclipse solaire va refermer les vannes de l’énergie transmutatrice de son épouse d’argent.

Le 26 février marque le début d’une guérison profonde en mode majeur et sans retour en arrière.

Les deux solistes ont orchestré une fausse sortie de scène pour que nous soyons les premiers rôles de nos histoires ! Et quelles histoires sont remontées de nos océans intérieurs pendant ce mois de février 2017 ! Un véritable roman fleuve qui n’a pas semblé se terminer…

Les mémoires troubles ont émergé à la surface de notre conscience, celles d’un passé lointain et celles d’un passé encore plus lointain, oublié, enfoui… Et elles remontent probablement encore actuellement. Ne t’étonne pas si tes rêves ont été ou sont encore imprégnés des images antiques de ta propre noirceur.

Nous avons eu ainsi l’occasion de couper à la racine des liens karmiques et transgénérationnels qui étaient toujours inscrits en nous et nous enchainaient par un immense élastique. Nous pensions parfois les avoir éradiqués et nous courrions, soulagés, vers la porte de sortie avant d’être violemment tirés en arrière, pour revivre nos schémas de dualité. C’est parce que nous n’avions pas encore intégré suffisamment notre lumière pour pouvoir les mettre complètement à découvert.

J’ai le sentiment, Voyageur, que ce qui t’a été révélé pendant cette phase ne reviendra plus te hanter. Nous sommes en train de sortir de nos eaux intérieures sous la mélodie solaire, les bras chargés de racines noires, emberlificotées, pourries.

Nous allons pouvoir les déposer sur le sable de la Nouvelle Terre et lorsque le Soleil fermera partiellement son unique paupière en ce 26 février, nous dirons adieu à une énorme et désuète partie de nous-mêmes.

Puis, l’astre doré rouvrira doucement son oeil de feu et brûlera ces vieilles racines,  dernières scories révélées sous l’action lunaire : les Rapports de force masculin-féminin, Oppositions morales entre bien et mal, écartèlements entre Ciel et Terre, entre Père et Mère, entre haut et bas, extérieur et intérieur, émission et réception.

Cette période a mis notre ombre en lumière, nous a poussé à la regarder en face dénués d’illusions… et ce n’est pas l’ombre qui meurt aujourd’hui… Non, l’ombre danse sur la lumière, la lumière caresse l’ombre, elles s’entrelacent en mouvements ondulatoires et kaléidoscopiques, révélant notre nature mélangée, unifiée, androgyne.

Ce qui meurt aujourd’hui sont les enregistrements de souffrance antiques qui appartiennent à des  « nous » qui ne sont plus nous. Des nous qui, jadis séparés de la Source, n’ont pu faire autrement que de projeter la séparation autour d’eux. Mais aujourd’hui, la Source est en nous ! …

Même si tu n’es pas témoin de l’éclipse qui aura lieu dans l’Hémisphère Sud, regarde bien le Soleil du 26 février car tu ne le verras plus jamais de la même façon ensuite ! Regarde bien chaque chose comme si tu la voyais pour la dernière fois. La conscience que tu poses sur la vie sera définitivement transformée, Voyageur entre les Mondes… Et encore une fois, ce n’est qu’un premier pas, une répétition  générale avant les deux éclipses du mois d’août !

La Nouvelle Lune et l’éclipse solaire du 26 février nous apportent une énergie miraculeuse et puissante, celle du Phénix, l’animal mythologique qui renait de ces cendres et dont tu peux déjà ressentir la chaleur intense se poser en toi…

Je te donne rendez-vous pour la prochaine météo du Voyageur entre les Mondes : Mars 2017, qui parle, tu l’as compris, de renaissance mais aussi de printemps… Et d’une certaine planète Vénus qui nous donnera peut-être quelques fils à retordre… Il sera aussi question de notre Phénix intérieur mais… chut !

Je te souhaite une merveilleuse éclipse solaire, Voyageur Phénix, et je te dis à très bientôt sur les chemins !

 

Lucio Nove.

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