par maya

 

Des années auparavant, j’ai été attirée par le courant de la simplicité et c’est ainsi que j’ai décidé d’intégrer ses principes dans mon quotidien.

L’idée de mener une vie zen loin de la turbulence du matériel et de l’agitation du mental m’a beaucoup séduite.

Pour ce faire, j’ai fait le tri dans mes objets, mon armoire et mes activités. J’ai tout vidé, tout nettoyé, tout balayé, tout, absolument tout.

Au début, je savourais la simplicité d’une maison nette et sans superflus, le charme d’un bureau désencombré et d’une garde-robe sobre et basique.

Mais, peu à peu l’ennui me rend visite. Est-ce mon ego qui me fait coucou pour me dire que cette simplicité l’exaspère et l’étouffe et que le neuf lui manque ?

Je n’en suis pas tout à fait sûre….

En fait et en m’investissant trop dans cette discipline, j’avais l’impression que j’étouffais ma partie enfantine et créative qui aimait les couleurs, les nouveaux goûts, les fantaisies d’achats et le changement.

Partagée entre le charme d’un mental clair et calme et l’envie de m’entourer de beaux objets et de vivre mes petites joies du quotidien comme tester un nouveau parfum, m’acheter un joli mug pour mes stylos ou un changer de rouge à lèvres, j’ai décidé de me servir de ma palette de couleurs, mais avec un dosage que je maîtrise cette fois-ci avec conscience.

Je ne me noie plus dans le superflu comme autrefois, c’est vrai. Mais, je ne me prive plus de ce qui me procure du plaisir, car ce qui compte le plus, c’est d’être dans la joie et de m’agripper à ses catalyseurs.

Si j’éprouve l’envie de me gâter avec quelque chose pour me faire belle ou pour chouchouter mes sens, j’y fonce sans exagérer en étant certaine que c’est mon cœur qui le veut et en essayant de me débarrasser à l’occasion d’un objet devenu laid ou inutile.

Ma conclusion pour cette histoire ? Je pense que simplifier sa vie, c’est bien. Mais, ce qui est mieux et plus efficace, c’est d’épurer son mental ou ses pensées, car se sont elles qui affectent nos humeurs et décident de nos journées.

La clé, c’est de se servir de sa conscience comme doseur et surtout d’être au service de sa joie.

 

maya

Source : http://lumiere-du-coeur.over-blog.com/

 

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