par Emeline

Coucou tout le monde

Se choisir quelle histoire! C’est la clef, la base mais en vrai ça veut dire quoi? Est ce que cela signifie être égoïste?

Non pas vraiment, se choisir c’est,  faire les bons choix pour soi. Etre en cohérence sans sacrifice. Se sacrifier revient à laisser une part de nous même à quelqu’un. Ceci n’est pas juste ni pour soi, ni pour l’autre. Car laisser l’autre nous vampiriser, c’est cautionner et autoriser qu’il explore encore plus cette part de lui même.

Dire oui, doit être un oui de l’intérieur car il résonnera, non à l’extérieur. Par exemple, “peux tu faire des heures supplémentaires cette semaine?”Je pense non mais je dis oui en me disant que c’est de bon coeur, que cela fait de moi un bon salarié, et que le patron me le rendra (évidemment c’est vrai dans certains cas). Toutefois, j’ai entendu non à l’intérieur, car je n’ai plus la force, que ma famille   a besoin de moi et que si je suis vraiment honnête, je n’aurai pas la récompense ou la reconnaissance attendues. Je projette des attentes sur l’autre qui sont finalement injustes.

Donc se choisir c’est tout un art, car quelqu’un qui se choisit vraiment est dans la justesse universelle.

En ce moment je vois de très belles personnes en séance qui passent leur temps à se flageller avec des concepts de développement personnel. “si je vis ça, je sais que c’est de ma faute, que je dois travailler sur moi”

Alors oui la loi de l’attraction est indéniable, mais pourquoi le travail sur soi devient une croix à porter et un bâton pour se taper. Dans ce cas le développement personnel devient de la religion et non une évolution. “ma collègue me harcèle etc…je renvois des énergies de victimes, je dois m’affirmer, travailler mon attente de reconnaissance etc…” Oui bien sur, je suis d’accords, mais on n’avance pas avec une tonne de reproches quand on a déjà un petit plexus tout meurtri sans parler du coeur.

Il ne faut pas oublier que l’enfant intérieur s’en prends plein la poire dans ces moments la. Car le besoin de reconnaissance est souvent une carence de l’enfance. C’est comme si votre enfant venait pleurer dans vos bras, car un autre enfant l’avait frappé, et que vous lui disiez, “tu sais on est tous UN, pose toi la question de pourquoi tu as attiré ça”. LA VIOLENCE!

On doit toujours s’écouter vraiment car,  accepter de voir n’est pas condamner. On s’écoute, se cajole, et on se responsabilise. Il faut faire un beau trio entre le parent, l’enfant en nous, et l’esprit qui nous habite.  Le parent qui est dirigé par l’esprit cajole l’enfant. L’enfant lui, peut redonner un centre émotionnel équilibré à l’adulte et être en lien avec sa créativité.

J’ai moi même été dans ce genre de dérive. “oui il m’a trompé, mais j’avais une estime de moi même si basse, que ce n’est pas étonnant qu’il ne trouvait plus d’intérêt en moi. Grâce à ma prise de conscience, nous repartons sur de bonnes bases, et grâce à lui, ce beau miroir de moi même, je peux travailler sur ce manque d’estime patatitatatatati…oui c’est dur mais c’est que je ne fais pas si ou ça etc, je dois encore travailler sur l’affirmation de moi, ne pas attendre de reconnaissance”

J’y croyais dur comme fer. La vrai question à se poser étaient “qu’est ce que tu veux vivre? Qu’est ce que tu veux recevoir? A quel point tu t’estimes ou mésestimes? Si je m’étais posé ces questions, il n’y aura pas eu de condamnation, car ni bourreau ni victime. Mais une vrai considération sincère.

Aujourd’hui avec beaucoup de recul, je suis un peu choquée. Je me rends compte à quel point il est facile de passer à côté de soi avec une histoire bien ficelée qu’on s’est raconté. Se mentir à soi même est si facile ! Je tenais des carnets de conversations avec mes guides, que j’ai pu dépoussiérer (je faisais à l’époque encore plus de fautes d’orthographes que maintenant lol) et je fus sidérée! J’avais les réponses depuis le début, mais je n’intégrais  pas les concepts. Nous avons toujours les bonnes intuitions mais celles ci ne sont pas toujours faciles à interpréter. Quand on se ment à soi même, on reste dans le fantasme.

Les réponses ne sont jamais des ordres, nous avons toujours le choix. Et nous devons nous approprier la responsabilité de ce choix.

Travailler sur soi doit rester du challenge plaisant, même si on sait que c’est difficile de changer, car cela nous demande du courage. Travailler sur soi n’est pas s’imposer des choses, ou des situations. On ne s’impose rien, on investit pour soi. “cette situation est difficile, mais je sens que je peux y arriver” peut être une très bonne démarche, mais “je sais que c’est difficile, je souffre mais tout est de ma faute” NON.

Aujourd’hui il n’est pas utile de souffrir émotionnellement pour grandir.

Nous sommes soumis à de vieilles égrégores sur la notion de mérite. J’ai “travaillé dur  je mérite des vacances. J’ai beaucoup souffert, je suis une personne de coeur etc…J’ai expérimenté ça, ça fait ma force etc…”

Aujourd’hui nous avons le choix de sortir de ce schéma la. Ne pas s’obliger à vivre des situations denses pour comprendre la densité. Ne pas avoir à traverser telle expérience pour faire de nous une personne plus “sage”. Le degré de conscience n’a rien avoir avec l’expérience. L’expérience aide bien entendu, mais notre reliance au moi intérieur est assez puissante pour ne pas être obligé de toucher le feu pour savoir qu’il est chaud.

Faire bouillonner son émotionnel à tout va, n’est pas un signe d’évolution.  Le karma n’existe plus, vous n’avez rien à payer, rien n’a porter. Pour beaucoup les premières parties de vies sont plus denses car elles sont chargés de l’histoire, et de l’énergie familiale etc. Cela constitue un héritage dense que l’on ne peut pas vraiment refuser.

Voir la vidéo de la théorie du tsunami.

Accepter la réception, le nouveau soi enfin le vrai soi, demande le courage de désamorcer tous ses mécanismes. Accepter que les choses soient faciles, accepter de recevoir de manière inconditionnelle <3 Cette phrase n’est pas de moi (mais je ne sais plus de qui) “ Le jugement dernier est en réalité le dernier jugement” Quand l’homme arrivera à ne plus se juger lui même.

Retrouvez les chroniques de Emeline sur la Presse Galactique
[do_widget id=text-85]