L’Absolu ne peut être analysé par l’intellect, ne peut pas être compris par le mental. L’absolu ne peut pas être défini. Pour le définir, il faudrait employer des mots. Les mots sont des formes. Ces formes sont limitées. L’Absolu est illimité, donc on ne peut pas définir l’illimité par le limité.

Définir l’Absolu

On ne peut pas définir l’Absolu. On peut essayer de le cerner en disant ce qu’il n’est pas.

  • L’Absolu n’est pas la conscience
  • L’Absolu n’est pas l’éveil
  • L’Absolu n’est pas le SOI
  • L’Absolu n’est pas le JE SUIS
  • L’Absolu n’est pas le JE SUIS UN
  • L’Absolu transcende tout

Du Soi à l’Absolu

Qu’est-ce qui est un frein pour passer du Soi à l’Absolu ?

Le Soi lui-même. Qu’est-ce qui peut freiner, si ce n’est le Soi ou l’égo.

L’égo ne peut connaître l’inconnu. Il ne peut le vivre, il ne peut le conceptualiser, il ne peut le percevoir.

Quant au Soi, il est une contemplation. Et cet état de contemplation a souvent été vécu comme une finalité, comme un achèvement. Concevoir le Soi comme un achèvement, comme une finalité est un frein. La résistance à l’Absolu n’est, en définitive, que cela. Et cela est sous-tendu par la peur. Peur de l’inconnu, peur de ce qui n’existe pas, pour celui qui est dans le fini et dans l’expérience du Soi. Cette peur ne peut être combattue et, le plus souvent, elle ne peut même être vue, ni intégrée. Il n’y a que dans un acte de reddition total, de capitulation totale, que la transcendance se fait. Le fait qu’il n’existe pas de pont, d’un état à l’Absolu est certainement l’élément le plus traumatisant, et le plus insatisfaisant, pour l’égo comme pour le Soi.

Source: http://www.transition2017.com

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