Si vous voulez échapper à la tristesse, si d’une certaine façon, vous voulez vous en débarrasser, le problème va se poser car, quand vous voulez vous débarrasser de quelque chose, vous ne le regardez jamais directement. Cette chose se dissimule alors car vous la condamnez. Elle s’enfonce plus profondément dans l’inconscient. Elle se cache dans le coin le plus sombre de votre être, là où vous ne pourrez la trouver.
Pour commencer, ne réprimez jamais. Ce qui est, est.
Acceptez-le, laissez-le venir, faites-y face.
En fait, se contenter de dire « Ne le réprimez pas » n’est pas suffisant. Si vous me le permettez, j’aimerais vous dire, « Apprivoisez-le ».
Vous vous sentez triste ? Apprivoisez la tristesse. Ayez de la compassion pour elle. La tristesse existe aussi. Permettez-la, étreignez-la, asseyez-vous avec elle, tenez-lui la main. Soyez amical avec elle. Aimez-la. La tristesse est belle ! Il n’y aucun mal à être triste. Qui vous a dit que ce n’était pas bien ? En fait, seule la tristesse vous donnera une profondeur. Le rire est superficiel ; le bonheur est à fleur de peau. La tristesse touche l’os, la moelle. Il n’y a rien qui soit aussi profond que la tristesse.
Ne vous faites donc pas de soucis. Restez avec votre tristesse et elle vous emmènera dans votre centre le plus intime. Vous pouvez la chevaucher, vous connaîtrez ainsi certains aspects de votre être que vous n’avez jamais connus. Certaines choses ne se révèlent que dans la tristesse, elles ne se révèlent jamais dans le bonheur. L’obscurité aussi est bonne, elle aussi est divine. Il n’y a pas que le jour qui soit l’oeuvre de Dieu, la nuit aussi…
Osho
Trouvé sur http://chemindevie.net/
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