Transmis par Gloria Wendroff
Voici, mes bien-aimés. Voici. Vous n’existez pas. Cet individu que vous avez connu toute votre vie n’existe pas. Vous pouvez vous pincer. Vous pouvez regarder dans le miroir et vous voir vous-même. Les autres peuvent vous voir, vous parler. Ils croient que vous êtes réel sinon suffisamment réel. Et pourtant, vous êtes de la fiction.
Quand le corps meurt, la fiction prend fin. La personnalité que vous avez cru être vous-même et qui est associée à votre corps n’existe plus. Vous n’avez jamais existé. C’était totalement une comédie.
Il y a un VOUS qui existe réellement. En profondeur, vous existez réellement, pourtant la personne que vous avez exhibée vous-même tout autour n’a jamais été.
C’est un jeu qui s’est joué entre vous et le monde. Un Être très Élevé s’est déguisé en individu pour un certain temps. Vous n’étiez pas qui vous croyiez être. Vous n’êtes pas qui vous croyez être.
Le vous que vous avez cru être vous-même n’est pas celui que J’ai créé. Ai-je créé vos manies et vos attachements à ceci ou cela? Je vous ai créé comme JE SUIS—Esprit. Je n’ai pas créé tout ce non-sens. Je vous tiens dans Mon cœur, y compris les absurdités et tout le reste. J’adore peut-être même votre non-sens, même quand vous ne l’appréciez pas vous-même, pourtant J’ai créé plus grand.
Ainsi, aujourd’hui, Je vous dis que vous n’existez pas. Qu’ai-Je voulu vraiment signifier d’autre que ça quand J’ai dit que le monde était une fiction? Certainement, la fiction contient une part de vérité. Vous avez certainement de la Vérité à l’intérieur de vous et pourtant, vous n’êtes pas cette individualité que vous avez fini par connnaître comme étant vous-même.
Vous vous êtes gonflé vous-même. Le vous que vous paradez tout autour comme étant vous-même n’est qu’une ombre de vous-même. Vous avez fait un détour. Nous pouvons même dire que vous avez fait un détour de l’Entreprise de votre Père. Pris dans votre individualité imaginée, vous avez dansé tout autour à la surface de la vie. Vous avez été soucieux de fiction. Vous vous êtes gonflé en un personnage imaginaire. Vous avez eu vos bons moments en tant que vedette d’un roman que vous feuilletez.
Et pourtant, ce roman n’est pas votre vraie histoire. En fait, vous êtes d’emblée une toute autre histoire.
Ne pleurez pas la perte de votre individualité. Ce fut intéressant de vous connaître et pourtant, vous êtes plus que cette individualité capricieuse avec laquelle vous vous engagez. Vous avez joué le rôle jusqu’au cou. Tout ce temps, vous étiez sur scène et pourtant, votre vrai rôle se jouait derrière la scène. Est-ce que votre vrai vous va se lever?
Le vrai vous n’est pas impliqué dans cet art dramatique. Cet art dramatique n’est en tout que pièce de théâtre. Derrière les rideaux se déroule un scénario bien différent. C’est beaucoup plus serein, calme. C’est équanime. C’est l’Entièreté. C’est Infini et Éternel. Toutes les belles histoires ne peuvent allumer une chandelle à votre vous Éternel Infini.
Considérez votre individualité comme un ami qui ne fait que parader. Votre ami n’est pas votre idéal parfait et pourtant, il est ou elle est votre ami(e) et vous avez du plaisir ensemble. Vous avez même de grands moments ensemble. Vous versez des larmes aussi. Les pleurs ne sont qu’une façade aussi, vous comprenez. Telle qu’elle est, votre persona avait besoin d’un endroit où rester et alors vous l’avez pris à la maison.
Vous n’avez pas à attendre jusqu’à votre mort pour mettre fin au bail de votre personnalité. Vous pouvez accédez à votre vrai Soi à tout moment. Vous pouvez vous dépouiller de l’accumulation d’une vie entière. Vous pouvez enlever les décorations. Tout ce qui, à vos yeux, améliorait la carrière de votre vie n’était qu’une feinte. Et maintenant vous pouvez vous mettre à nu devant vous-même et dire adieu à toutes les attrapes… Vous pouvez dire «Allô» à Qui Je suis réellement, «Allô à toi». Mais qui peut dire ça quand votre personnalité a plié bagages?
Vous êtes de loin plus grand que ce que vous avez jamais rêvé d’être. Soyez heureux. Vous n’existez pas.
Traduit par Normand
Source: http://www.heavenletters.org/