par Jean-Pierre Garnier Mallet
Le dédoublement du temps existe depuis… la nuit des temps…
La théorie montre que le dédoublement est cyclique. On retrouve par le calcul le cycle de précession des équinoxes. Le calcul démontre que ce cycle est basé sur cent rotations de Pluton autour du Soleil, soit 24 840 ans, auxquels vous ajoutez une période de transition de 1 080 ans, et vous obtenez le cycle de précession des équinoxes de 25 920 ans, cycle parfaitement observé, jamais calculé. C’est la première théorie qui calcule ce cycle.
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Pourquoi cette période de 1 080 ans ?
Un cycle sépare les questions des réponses. Il permet d’en actualiser certaines et d’en oublier la plupart. Cependant, la fin d’un cycle montre tous les futurs qui ont été envisagés pendant le dédoublement. On peut alors analyser tout ce qui a été fait, tout ce qu’on a gardé en mémoire, tout ce que l’on a rejeté comme inutile ou dangereux… Après une période très dangereuse de 90 ans pendant lesquels les différents temps s’équilibrent, une période de transition de près de 1 000 ans permet de faire un bilan. Nous vivons actuellement cette période de transition.Comment savoir que nous sommes dans cette phase-là ?
Du fait des explosions solaires d’envergure qui ont martelé le siècle dernier, 1899, 1929, 1959 et 1989, et le début de ce siècle en 2003. Elles sont parfaitement répertoriées par la théorie du dédoublement avec une fréquence calculée qui nous donne une justification de cette fin de cycle. C’est cette période de 90 ans (1899-1989) et l’arrivée des planétoïdes depuis une dizaine d’années qui permettent de dater cette période transitoire.Est-ce une période dangereuse ?
Autrefois, on parlait de fin des temps et de commencement des temps, mais cela n’a rien à voir avec cette histoire de fin du monde dont certains parlent actuellement, même si nous vivons en ce moment une époque de transition entre deux cycles, c’est-à-dire que nous vivons une fin de cycle de dédoublement des temps.
Nous sommes dans le même cycle de dédoublement des temps que les Sumériens… Oui, et pendant ce cycle de 25 000 ans, l’humanité a fabriqué des potentiels. À la fin du cycle, il faut les récupérer. Personne ne veut récupérer les potentiels bâtis pendant ces 25 000 ans, ils sont trop dangereux. Il n’y a qu’à voir l’actualité…
Mais la Terre, pour survivre, est obligée de récupérer de l’énergie que nous avons perdue pendant ces 25 000 ans. Elle n’a pas le choix, c’est E = mc2 : je manque d’énergie, j’attire de la masse. Et il y a une chose dont on ne parle pas, à savoir l’augmentation des météorites et des astéroïdes qui viennent frapper notre planète, une augmentation catastrophique. On ne parle pas non plus de l’arrivée des planètes à proximité de Pluton. La théorie du dédoublement m’a permis de justifier cette arrivée massive de planètes, ce qui m’a valu cette récompense scientifique.La NASA a récemment fait part de ses inquiétudes face à ce phénomène…
Oui, cela a forcément des répercussions sur notre planète. En effet, cette masse à la frontière de notre système planétaire, à la ceinture de Kuiper, cette masse gigantesque puisque l’ensemble représente une planète, vous imaginez bien qu’elle déstructure l’ensemble dans le système newtonien que nous connaissons. Et que fait notre planète ? Elle s’équilibre. Pendant 25 000 ans, elle a été au régime, elle a perdu de l’énergie ; maintenant que les portes sont ouvertes, elle est saisie de boulimie, elle aspire… Mais comme elle aspire trop, elle recrache de la masse : les volcans se réveillent, le mouvement tectonique des plaques s’intensifie…
Ce que j’explique est évidemment simplifié, mais nous sommes aussi en pleine période de modification du magnétisme avec une phase multipolaire. La dernière phase multipolaire a quand même entraîné la disparition de 97 % des espèces. On sait aussi que tous les 75 000 ans, 99 % des espèces disparaissent, phénomène connu des scientifiques sous le nom d’« étranglement ». La bonne nouvelle, c’est qu’il se produit tous les 75 000 ans ; la mauvaise, c’est que la dernière fois, c’était il y a 75 000 ans… On note actuellement la disparition des espèces, mais on ne sait pas pourquoi. Certes, l’homme avec son ignorance en est responsable en partie, mais même s’il veut conserver certaines espèces, il n’y arrivera pas.
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Comment ça marche ?
À l’heure actuelle, ceux qui ignorent cette loi, c’est-à-dire tout le monde ou presque, finissent par se poser des questions qui n’ont aucun intérêt, car ils ne maîtrisent pas le futur et pire encore, ils ont des réponses à des questions qu’ils ne se sont jamais posées et qui déclenchent en eux des questions nouvelles qu’ils ne devraient pas se poser. Cela les éloigne d’euxmêmes, si l’on peut dire… Il faudrait que tout le monde connaisse cette loi pour éviter cette espèce de catastrophisme ambiant qui nous entraîne vers des catastrophes.
Dès que je commence à penser, cette pensée est le résultat d’une expérimentation faite dans le futur que je suis allé voir à toute vitesse et qui me donne cette pensée. Cela signifie que le futur que j’ai vu est déjà fonction de ma pensée ou que ma pensée est le résultat de ce futur. Donc si je pense à une catastrophe, ce potentiel s’inscrit déjà dans le futur. Il peut rester à l’état de potentiel, ou non…
On sent poindre une loi sous-jacente: il faudrait que je pense toujours à faire des choses qui me font plaisir, je récolterai ainsi ce qui me fait plaisir.

Alors comment appliquer concrètement la loi de dédoublement du temps ?

Notre biologie est bien faite puisque nous avons la possibilité à la fois d’aller voir le futur, de l’arranger et de revenir pour le vivre. Pourquoi ? Parce que nous vivons la journée dans notre réalité, puis nous avons la nuit. C’est à ce moment que nous avons la capacité d’arranger le futur que nous avons bâti dans la journée.
Il faudrait que chacun se souvienne de ce que les anciens savaient : « La nuit porte conseil ». Ne faites jamais rien sans avoir dormi une nuit. Pendant la nuit, vous arrangez tout ce que le jour a dérangé dans le potentiel. De ce fait, le lendemain quand vous vous réveillez, vous bénéficiez d’un bon potentiel.Comment ne pas le gâter ?
Je dois contrôler mes pensées : si je pense à me faire plaisir, c’est déjà bien. Mais si je pense que tout ce que je pense peut faire plaisir à tout le monde, c’est encore mieux.
On peut alors résumer la loi d’un façon simple : « Ne pense pas à faire à quelqu’un ce que tu ne voudrais pas que quelqu’un pense à te faire ». Ou mieux : « Pense à faire à quelqu’un ce que tu voudrais que ce quelqu’un pense à te faire ».
La loi de dédoublement du temps nous renvoie à la loi de Moïse…
Les Écritures disent : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Or la loi, c’est : « Ne pense pas à faire à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on pense à te faire ». C’est bien plus important, parce que chaque pensée fabrique un potentiel. Un acte, c’est l’actualisation d’un potentiel, donc on voit ce qu’il donne, mais une pensée fabrique un potentiel dans le futur.
On retrouve cette idée dans l’histoire du déluge raconté par les tablettes sumériennes, bien avant Moïse. Le Noé sumérien s’appelait Ziusudra et il a été sauvé par un vaisseau, appelé « l’Arche », comme celle de Noé. Mais dans ce vaisseau, ce ne sont pas des animaux que l’on a enfermés, mais quelque chose de bien plus extraordinaire : les rêves de Ziusudra ! Cela signifie que l’on a enfermé un futur potentiel. Pour l’actualiser dans la réalité, il faut un homme. Alors, le potentiel créé redevient un potentiel actuel, c’est-à-dire une réalité. Découvrir un tel écrit au cours de mes recherches fut passionnant.La loi du dédoublement peut-elle au moins protéger l’individu ?
Oui. Le but est de vivre quelque chose avant de le vivre dans mon temps, et de façon si rapide que je n’aie pas même la possibilité de mémoriser les rouages de ce futur. Je n’en ai que la finalité : elle m’intéresse ou pas, c’est ce qui compte. Si ce futur m’intéresse, je le vis, sinon je le stocke comme de l’information détestable. Instinctivement, je ne veux pas y aller. Regardez un cheval qui sent la présence d’un serpent venimeux ; que fait-il ? Il bloque des quatre fers. Il n’y a que le cavalier pour le cravacher et l’obliger à passer… Mais le cheval sait très bien qu’il ne doit pas aller là, instinctivement il sait qu’il y a un danger.
Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’être comme ce cheval ? Parce que notre intellectualisme nous tue : nous réfléchissons. Et comme nous réfléchissons, nous nous fabriquons un potentiel différent qui annihile le potentiel initial du danger, nous mémorisons autre chose et ce que cette mémorisation nous fait actualiser ne nous entraîne pas forcément vers ce que nous devrions vivre…
à suivre…
Extrait du journal NEXUS n°61
Site web de l’auteur: http://www.garnier-malet.com