par James Colpin
Il s’agit là de comprendre que la vision pessimiste du monde que nous entretenons, volontairement ou involontairement, participe aux énergies dis-harmonieuses collectives et à notre propre déséquilibre psychique, physiologique et énergétique.
Tout le monde ou presque entretient l’idée et la vision que le monde va de pire en pire. Mais qu’en est- il vraiment ? Cette vision est-elle réaliste, au sens de la pleine conscience bouddhiste, ou s’agit-il plutôt d’une construction mentale qui nous conditionne ?
Comme je l’ai déjà expliqué, le monde est manipulé par deux leviers puissants : la séduction et la peur.
La vision pessimiste du monde et de l’avenir alimente l’anxiété et la peur, or, la peur paralyse et cette paralysie mentale et d’action, renforce encore la vision pessimiste du monde et de l’avenir, car nous prenons conscience du symptôme qui est l’impuissance.
Le monde ne va pas de pire en pire. Là est la réalité du monde. Certaines choses se sont améliorées grandement, d’autres se sont détériorées. Le monde va mieux et peut aller encore mieux si chacune et chacun de nous agit, fait sa part des choses, à son niveau et avec ses moyens.
Je trouve assez hallucinant, que dans nos sociétés civilisées, nous soyons tant dans une vision pessimiste du monde et de l’avenir, car cette vision est égotique, égoïste et nombriliste. Nous vivons dans des sociétés qui ont éradiqué les maladies infantiles et les épidémies les plus graves, la guerre, la famine, dans des sociétés ou la monarchie brutale et dictatoriale n’existe plus (nous ne sommes plus des serfs mourant de faim), ou encore, le prolétarisme n’existe plus ( nous ne survivons pas grâce aux maigres salaires de nos enfants, c’est même eux qui vivent grâce à nos salaires, bien plus élevés), la faim a reculée dans le monde, la maladie aussi (les plus importantes ayant été éradiquées, de nouvelles sont apparues, néanmoins les conditions sanitaires au global se sont améliorées), on parle aujourd’hui de maladies de civilisations (diabète, SIDA, cancers), parce que dû à un processus de surconsommation aveugle et irresponsable auquel nous avons et nous participons toutes et tous. Même si nous avons pollués à outrance et dégradé la nature, nous prenons enfin conscience des dégâts et de plus en plus de personnes sont sensibles à l’alimentation et l’environnement et ainsi, la demande évoluant, l’offre s’adapte. Bien entendu, tout n’est pas parfait, tout n’est pas « rose », il faut pourtant reconnaître, que les choses vont vers le MIEUX et que NOUS pouvons y participer, à notre niveau, au lieu de nous plaindre, de râler et de protester sur les réseaux sociaux ou dans notre vie de chaque instant.
Il reste bien des problématiques à régler dans le monde, ces problématiques ne se régleront pas sans nous, sans le pouvoir que nous avons individuellement et collectivement, dans nos actions de tous les jours, notre conscience, notre comportement, notre vision du monde. Incarner le changement que nous voulons voir est, à mon sens, la seule vision du monde.
Nous pouvons entre autre le faire en adoptant les comportements suivant :
Manger bio
Utiliser des produits de nettoyage écologiques
Trier et donner, aller vers le minimalisme et la simplicité volontaire
Agir pour l’environnement (pétitions, planter des arbres, végétalisation des espaces publics, droit animal, etc… )
Boycotter certaines marques ou produits dont l’impact sur l’homme (exploitation), la nature ou l’expérimentation animale sont trop importants.
Utiliser les ressources (eau, électricité, gaz) en prenant conscience que des personnes dans le monde n’ont pas d’eau potable, alors que nous en utilisons dans les toilettes sans y faire attention, ou que des personnes s’éclairent à la bougie, n’ont pas de chauffage ou d’eau chaude.
Nous éveillant et / ou pratiquant une spiritualité positive
Nous ouvrant aux facultés dont disposent toutes les femmes et tous les hommes.
Etc….
Au lieu de râler envers les institutions politiques, de les critiquer, je crois qu’il convient de comprendre qu’ils méritent notre compassion et notre bienveillance, je pense que certaines et certains sont animés d’idéologie positive et qu’ils essaient de faire de leur mieux, avec leur limites, leurs peurs, leurs conditionnements. Je pense fondamentalement que c’est à nous de leur montrer l’exemple, nous ne devons pas attendre d’eux qu’ils le fassent, ils n’ont plus la vocation d’être des guides, mais entretiennent un système qui est ce qu’il est et que nous avons le choix de suivre ou de quitter. C’est là notre liberté et c’est là le choix que nous devons assumer.
Le comportement de critiques vis à vis des politiques par exemple, c’est chercher des coupables et non des causes.
Trouver des « coupables » n’apporte aucune solution.
La réelle cause n’est elle pas le système que nous appelons et entretenons par notre comportement sociétal et de consommateur ?
Pour voir le changement sommes nous prêtes et prêts à renoncer à nos privilèges et notre « confort » , à sortir de cette bulle (zone de confort) ? A renoncer à l’opulence, parfois obséquieuse de nourriture, de produits en tous genres, de technologie, de communication ( tout ceci jusqu’à saturation et indigestion)
A revivre en communauté, par exemple, avec l’entraide, le partage, la symbiose réelle ?
Sans cette volonté affirmé et engagée, le « système » que nous entretenons individuellement et collectivement continuera d’alimenter, celles et ceux, femmes, hommes, injustices, drames, maladies, dérèglements, pollution, guerres, que nous critiquons, contre lesquels nous nous révoltons sur les réseaux sociaux ou partout ailleurs, pour nous donner « bonne conscience ».
Je vous propose, un autre « programme » mental et comportemental.
Je vous propose de vous offrir, comme cadeau à vous – même; la « pleine » conscience.
Nous pouvons nous proposer à nous-même d’abord, une autre vision du monde tel qu’il est : imparfait certes mais au combien merveilleux. De complexité, d’extrêmes, de trésors, de découvertes….
Laisser le chaos émotionnels, mental, énergétique, collectifs, entrer dans nos vies ne nous rendra définitivement pas plus heureux, pas meilleurs, pas évolués. La seule issue, à mon sens, est de nous élever au-dessus du débat chaotique qui sévit partout et alimente, effectivement, le pire.
Mon choix est fait, je choisi la voie du meilleur, chaque jour de ma vie et je crois en l’homme et en sa capacité à créer le meilleur et à se défaire du pire.
J’ai décidé de sortir de la vision pessimiste du monde et de l’avenir et de sourire à la vie, si belle, si merveilleuse et si riche et de lui dire « OUI » en modifiant mes actions et comportements. Aux pratiquantes et pratiquants de ma voie, je dis que cette année, je vous proposerais des actions communes pour incarner la vision positive du monde.
Soyez heureux, voyez la vie en rose, le monde en couleur et voyez en chaque être, même vos ennemis (si vous en avez) la manifestation de la Source et du Bouddha.
Namasté
Source: http://lesvoyagesspirituelsdejamescolpin.over-blog.com/