par Armelle Renaud
Beaucoup d’entre nous ressentent que cette période est énergétiquement riche et chargée en turbulences de toutes sortes ; vibrations énergétiques qui, de proche en proche, finissent toujours par nous impacter dans notre physicalité, qu’on le veuille ou non, qu’on le voit ou non. Je ne rentrerai pas dans les démonstrations astro car là n’est pas mon talent alors que d’autres Êtres sont beaucoup plus fluides pour l’exprimer (cf. Ozalee, Astro-Etik, Gwen C, Tappsykarma, Danielle Clermont, Astro-Intuitive, …).
Quoiqu’il en soit, beaucoup de choses bougent ces temps-ci et tout particulièrement autour des énergies de cette Nouvelle Lune du 23 Juillet. Il semble correct de rappeler que toutes les structures, quelles qu’elles soient, sont vouées à s’effondrer, pour laisser de l’espace à une nouvelle forme : structure sociétale, structure économique, mais aussi structure individuelle (avec des maux qui parlent dans le corps physique), structures égotiques (Qui je suis finalement ? Où je vais dans ma Vie ? Suis-je sur ma véritable Voie ? …), structures relationnelles (groupes sociaux, amicaux, familiaux, professionnels, …). Le mot d’ordre de cette période (qui va durer “un certain temps” … même si le temps n’est pas linéaire dans l’Absolu, …), est : lâcher, laisser partir, pour se recentrer sur Soi, sur ses besoins, sur ses fondations, sur sa structure propre. Faire de la place, faire du vide si cela est nécessaire, pour relancer, voire pour certains d’entre nous, pour commencer le chantier de nos propres fondations, afin d’ériger solidement la Cathédrale de notre Être. Qui sommes-nous vraiment ? Que sommes-nous venus faire ici (sur Terre, dans cette entreprise, dans cette famille, dans ce couple, dans cette collectivité, …) ? Y-sommes-nous en accord avec notre Être profond ? Ces relations professionnelles, amicales ou familiales, résonnent-elles vraiment avec la vibration de notre Âme ? Sommes-nous réellement alignés avec nous-même dans ces démarches individuelles et collectives ? Nous y reconnaissons-nous ? Arrivons-nous à nous faire entendre dans nos besoins réels et profonds ? Arrivons-nous à y prendre place ?
Il n’est pas question ici de savoir si l’on doit démissionner de notre job, ou bien nous séparer de notre conjoint, ou encore faire exploser notre cercle d’amis, mais plutôt de savoir comment intégrer ces différentes structures en y apportant la coloration de notre Âme, tout en nous harmonisant à la palette de couleurs des autres Âmes en présence, pour en faire un tableau harmonieux, riche et vibrant. Et c’est là que réside peut-être le challenge ! Car il s’agit d’être Soi, tout simplement, à sa juste place et dans sa juste vibration, tout en ne se laissant pas phagocyter par l’ensemble. Être Soi, sans s’oublier et sans blesser l’Autre pour autant.
De là, si l’harmonie n’est pas présente en nous, si nous ne sommes pas ou plus à notre juste place, si nous avons perdu le fil de Qui nous sommes, si nous ne vibrons pas ou plus la véritable couleur de notre Âme (et non pas celle que les autres souhaitent nous voir porter, ou que nous portons tout seuls pour nous faire accepter de ces mêmes autres), alors nous risquons la chute, l’effondrement de nos fondations, la fissure de nos racines. Et cela arrive, même aux plus solides et indétrônables d’entre nous. Et si nous ne prenons pas garde aux signes avant-coureurs de cette déstructuration profonde (mots verbaux, maux du corps, dépression, fatigue, synchronicités, rêves, …) ; cette déstructuration, nécessaire à tout changement, peut alors surgir parfois violemment de l’intérieur de nous-mêmes (fracture, AVC, burn-out, …) ou bien de l’extérieur (licenciement, accident, rupture sentimentale, …).
Afin d’éviter ces périodes de craquage plus ou moins violentes (même si salutaires au final), il est important de s’octroyer des temps de pause, des temps pour Soi, des temps d’introspection ou même (et encore mieux !) des temps de “rien”, des temps de “vide” (où l’on ne fait rien d’autre que RESPIRER, posé sur le canapé ou dans l’herbe).
Durant ces périodes-là de “pausage”, du Corps comme de l’Esprit, prenons le temps de laisser remonter à la surface ces grains de sable, plus ou moins gros, qui surgissent de notre Océan Intérieur. Laissons les remous de notre Âme, fatiguée de ne pas ou plus se faire entendre, nous ramener au visage ces grains de sable que nous ne voulions peut-être pas ou plus voir et que nous avons laissés décanter bien au fin fond de notre Océan Intérieur, mais qui sont pourtant toujours là, et grippent les rouages de notre Être Profond. Quels peuvent être ces grains de sable qui remontent ? Nos peurs, nos croyances, nos conditionnements (familiaux ou sociétaux), nos jeux et nos masques pour nous faire aimer par l’Autre, pour nous faire accepter dans notre différence (différence que nous n’assumons peut-être pas d’ailleurs), …Prenons alors le temps, de rassembler tous ces grains de sable, dans nos mains et, et de les observer un par un, dans leurs couleurs, dans leurs lumières, dans leurs ombres. Prenons le temps de les accepter tels qu’ils sont car ils ont fait partie de notre bâtisse intérieure, et nous ont probablement été utiles à un moment donné dans notre vie pour traverser nombre de tempêtes, utiles dans notre structuration d’enfance et d’adolescence. Oui, prenons le temps de les observer, un par un, de les accepter tels qu’ils sont, de les remercier d’avoir fait partie de notre structure, de notre construction intérieure. Et osons ensuite les lâcher (si l’on est prêt à le faire, bien-entendu), dans le courant de la rivière de la Vie, car ils ne nous servent plus aujourd’hui. Nous sommes tout autre aujourd’hui. Nous avons changé, nous avons grandi, nous avons évolué et nous nous rapprochons un peu plus de la vibration de notre Âme. Lâchons tous nos grains de sable dans ce flux vivant libérateur et régénérant à la fois.
Il est grand temps de lâcher-prise pour de bon. Et lâcher ne veut pas dire renoncer ou perdre ; lâcher ne veut pas non plus dire mourrir (à Soi-Même ou à l’Autre), mais au contraire, lâcher, dans toute sa transcendance, peut signifier reprendre notre propre espace, notre propre place pour déployer enfin pleinement nos ailes et vibrer les couleurs de notre Âme afin d’exprimer toute notre Essence, telle une Huile Essentielle, que nous exsudons naturellement tout au long de notre Vie. Et cette Essence s’exprime sous forme de talents innés, si tant est que nous en lui laissons le temps et la place au cours de notre Vie. Et de ces talents, pourquoi ne pas en faire un métier ? Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable pour traverser le temps et l’espace d’une Vie sur notre Planète ?
Autorisons-nous aussi à nous effondrer. Nous sommes humains dans notre physique. Nous ne sommes pas des colosses indétrônables, bien au contraire.
Nous pouvons et devons même savoir flancher pour mieux reconstruire nos fondations, de vraies et juste fondations physiques en harmonie totale avec notre Âme, avec notre Être Intérieur, énergétique quant à lui. Nous ne pouvons pas ériger notre propre Cathédrale et y laisser trôner notre Être de Lumière si nos fondations sont inadaptées ou fissurées. Cette Cathédrale serait vouée à s’effondrer un jour. Osons nous écrouler pour de bon, une bonne fois pour toutes, et couler jusqu’au fond de l’eau pour donner un grand coup de pied plein de vie au fond de cette piscine et remonter à la surface, décidé à exprimer notre Essence, ici et maintenant, pour de vrai, sans masques, sans faux-semblants.
Faisons place nette pour que le Changement intérieur puisse s’opérer. Arrêtons de lutter contre nous-même. Une fois qu’elle a commencé, la Nuit Noire de l’Âme doit être traversée et ne peut plus être évitée. Sachons la vivre le plus “paisiblement” possible, sans lutter contre le courant qui nous amène, avec quelques vagues peut-être, un peu plus vers nous-même.
La Lumière est toujours derrière les nuages. 🙂
Source: https://www.eausez.com/