par Alyna Rouelle
– Grand-père… Pourquoi dans d’autres pays qui sont très loin il y a beaucoup de dieux ?
– Parce que certains peuples ont conservé d’anciennes manières de croire.
– Et alors pourquoi nous on n’en as qu’un ?
– C’est une transformation qui s’est faite au fil des siècles. Des messagers sont arrivés, clamant l’existence du divin en chaque chose, d’une source unique permettant toutes les formes de vie. Alors on a chassé les autres dieux.
– On avait d’autres dieux ? Tout plein de dieux nous aussi, comme dans ces pays très très loin ?
– Oh oui. Vois-tu, le paganisme et le polythéisme étaient partout. Ils étaient une manière de veiller sur les mystères de la vie et de conserver les secrets de la nature et de l’univers. Cela rendait, contrairement à ce qu’on a dit ensuite, le divin accessible, praticable, perpétuellement présent.
– Pourquoi alors on n’a pas continué comme ça ? Pourquoi est-ce qu’on a chassé tous nos dieux ?
– On a cru bien faire tu sais. On a cru simplifier les choses. Un dieu unique à l’origine de tout plutôt que de multiples noms, visages, histoires… Mais c’est surtout le pouvoir des institutions qui s’est emparé de toutes ces croyances pour en faire un outil de domination, car les messagers divins ne sont jamais venus pour détruire mais pour illuminer toujours davantage les vies, coeurs et consciences des hommes. En réalité ils incarnaient et parlaient d’une énergie si puissante, si belle et si vaste qu’elle était, et elle l’est encore, inexprimable. Une multitude de dieux permettait aux Anciens de se représenter cette immensité, cet ineffable ; tout comme l’idée d’un dieu unique a permis à certains d’accéder à cette compréhension et même d’en faire l’expérience.
– Mais alors… qu’est-ce qui est mieux Grand-père ?
– Que préfères-tu ?
– Les deux…
– Et tu as bien raison !
– Mais Grand-père, à l’école, on me dit que je ne dois pas parler de Dieu, ni des autres dieux, et que ce n’est pas prouvé scientifiquement que le divin existe. Alors moi du coup je déteste les scientifiques maintenant.
– Oh non mon petit. Les scientifiques oeuvrent énormément aujourd’hui pour prouver l’existence du divin… Parfois ils le font sans même le savoir. Les apparences sont trompeuses…
– Je ne comprends pas très bien… Je suis peut-être encore bien trop petit.
– Mon enfant… Je vais t’expliquer, et tu verras que c’est d’une simplicité absolue… »
Il y a quelques mois, je commençais l’écriture de mon second livre ainsi. J’avais écrit un préambule qui prenait la forme de ce dialogue entre un petit garçon et son grand-père. Je souhaitais, par ce biais, établir les grandes questions que l’on peut se poser au sujet de Dieu, au sujet des dieux, et fournir, de manière simple et ludique, un avant goût des réponses que la sagesse et la conscience apportent.
Depuis, j’ai choisi de débuter cet ouvrage d’une autre manière, c’est pourquoi je suis heureuse de partager avec vous ce petit texte, pour introduire cet article sur une des découvertes les plus fabuleuses que j’ai pu faire au sujet de tout ce qu’il est possible de considérer comme appartenant aux domaines de la Divinité, des secrets de l’Univers, des règles éternelles et des vérités fondamentales.
À la suite de méditations et de recherches sur ce sujet qui m’a toujours fascinée particulièrement, j’ai touché du doigt un jour des réalités bouleversantes. Elles me sont apparues comme une évidence palpable, comme une image qui aurait eu à la fois une saveur, une mélodie propre et une densité étonnante. Ces réalités ne sont évidemment pas révélées dans les enseignements historiques, théologiques ni même dans les spiritualisés qui se disent les plus « vraies », ou les plus libres. Elles touchent de si près et si profondément aussi à des racines qui ont été chassées, oubliées, après des siècles et des siècles de contrition et d’organisation savante des informations distillées qu’on ne saurait même plus dire qu’il s’agit de tabous. Il s’agit d’interdits. Au-delà même d’être interdites, ces vérités sont perçues comme inexistantes et comme relevant soit de la folie soit de la pure spéculation.
Je continue donc mes recherches car ce travail en cours me paraît si noble et si vital à notre dignité que je ne puis interrompre ni restreindre une telle oeuvre. Je suis extrêmement heureuse d’avoir pu partager les « débuts » de cette belle aventure avec vous !
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