par Iris
Dans cette Correspondance Astrale d’Août, trois points sont abordés : incarner son évolution, incarner sa spiritualité et incarner son cœur. Le contenu de ces lignes est le fruit d’une discussion avec un moine chinois, venu pour nous partager sa sagesse, mais surtout une sagesse universelle qu’il est bon d’intégrer pour une évolution sur le droit chemin.
Incarner son évolution
Le moine commence cette partie par porter mon attention sur l’importance du mouvement de notre évolution personnelle.
Comment sommes-nous en mouvement ? Quelle énergie donnons-nous au mouvement ? A nos actions vers notre évolution ? Notre mouvement est-il pensé de manière fluide, en conscience, en sagesse, ou est-il pressé ?
Pressé, parce que l’impatience est une énergie qui est encore bien trop utilisée dans notre vie de tous les jours, et surtout, dans notre évolution personnelle.
Dans notre manière de concevoir un développement, nous voyons le but, un objectif, une attente, un besoin à atteindre. Le but, l’objectif, le besoin ont plus d’importance que le chemin pour y arriver. Nous sommes pressés d’atteindre ce but, sans prendre le temps de voir le chemin.
« Si nous avançons trop vite, nous n’avons pas le temps de voir l’herbe qui pousse sous nos pieds. » me dit le moine.
Il me donne une allégorie, celle de la vague, du mouvement de l’eau. Lorsque cette vague arrive sur une plage, elle n’y arrive pas d’un seul mouvement. Elle recule, et avance, elle recule et avance etc… Le moine cherche à nous faire comprendre que chaque mouvement de recul est une force pour la vague. Elle prend sa force dans ce qu’elle a déjà dépassé, pour avancer, mais elle prend également sa force dans ce qui constitue son environnement, les algues, les coquillages, le sable, le vent… Chaque composant a son importance dans le mouvement de la vague. Cette importance, la conscience de ce qui l’entoure et de ce qui a été dépassé, font que la vague incarne son évolution. Elle ne porte pas son attention, sa conscience, son énergie, sur un but, elle porte sa conscience et son énergie sur le mouvement de l’instant, et dans tout ce qui permet de créer ce mouvement, les évènements passés et dépassés, et l’environnement du présent, de l’instant.
« Sans conscience du chemin, on ne peut mettre sa conscience sur le but »
Selon ses dires, lorsque nous positionnons notre mental sur un objectif, un but, nous ne sommes pas dans un développement de soi, en conscience. Etre en conscience, c’est être dans l’instant. Vivre un développement conscient, c’est vivre un développement de l’instant. Lorsque nous sommes focalisés sur un but, nous ne sommes pas complets, incarnés, car nous positionnons une partie de nous-même dans un autre lieu. Nous nous coupons de cette partie de nous.
Or, pour incarner son évolution, nous avons besoin de regrouper toutes les parties de soi en un même instant, en un même mouvement. Comment une voiture pourrait-elle atteindre sa destination, s’il lui manque une roue ?
Incarner sa spiritualité
Avant d’être un concept, une technique, une méditation, une loi d’attraction etc… La spiritualité est une vibration. Une vibration intérieure, une vibration du soi, qui demande à être nourrie au quotidien.
La spiritualité se vit en soi, plus qu’elle ne se pense et plus qu’elle ne s’acte, comme une machine. Elle prend présence dans tout notre être, car nous sommes la spiritualité.
« Vous occidentaux, votre porte d’entrée c’est la tête, et bien souvent ce qui y entre ne va pas plus loin »me dit le moine.
L’élément central d’un éveil spirituel est de le vivre pleinement en soi. Il n’y a pas de techniques autre que de l’incarner, de le laisser prendre place en soi, en son centre, en son cœur.
Le moine nous invite, ainsi que les guides et tous les autres êtres spirituels, à réellement comprendre la spiritualité par le cœur, par nos ressentis intérieurs qui nous sont propres. La laisser complètement vibrer en soi, et ne pas chercher à la décortiquer par la pensée, à la transformer en action physique continuellement. Le silence et le ressenti en soi sont d’or, pour incarner la spiritualité, et vibrer ses vibrations. Faire des exercices, être en action perpétuelle, faire des ateliers etc c’est bien… Mais l’important est d’amener toutes ces vibrations dans son corps, dans son cœur et de le vibrer, de le faire sien. Et cela demande de faire silence, de s’écouter, de ressentir son corps, ses propres énergies et son cœur vibrer.
Incarner son coeur
Conjointement à ce qui a été dit plus haut, le moine chinois me fait également part de ceci :
« Celui qui ne sent pas son cœur est celui qui ne se voit pas, qui est à côté de lui, à côté de ce qu’il est. »
L’attention du moine est ici portée sur la connaissance de soi. Dans notre action perpétuelle de concentrer notre énergie dans la tête, notre mental, nous en oublions un aspect essentiel de nous-même : le cœur. Le cœur est notre âme, il est donc ce que nous sommes.
En ce sens, lorsque notre énergie est focalisée dans le mental, nous ne sommes pas présents dans le cœur, nous ne sommes pas présents avec nous-même, donc nous n’avons pas conscience de qui nous sommes vraiment. Nous ne nous connaissons pas, ce qui occasionne la sensation d’être perdu dans sa vie, et avec soi. Le silence est d’or car il nous permet de nous retrouver avec soi-même, de se rencontrer. Dans ce silence, on ne se pense pas, on se ressent. Dans ce silence, on ne fait pas d’autres choses que de se rencontrer soi par l’intérieur, et non plus par l’extérieur. Notre outil pour se rencontrer soi, c’est nous même, ce ne sont pas les outils extérieurs. « Ce n’est pas l’autre qui ressent à votre place » me dit le moine. Une invitation à réapprendre à vivre à travers soi, en autonomie, et être moins dépendants des aides et techniques extérieures, juste être avec soi en toute simplicité, comme on discuterait avec un ami très cher.
Incarner son évolution, incarner sa spiritualité, incarner son cœur sont des invitations à accepter de rencontrer tout son être par l’intériorisation, et à réellement vivre de l’intérieur ce que nous devenons. C’est également une invitation à dépasser ses mécanismes d’antan, à déprogrammer ses modes de fonctionnement d’autrefois, pour en programmer d’autres en accord avec les énergies d’évolution.
Apprenons à ne plus avoir peur d’entrer en intériorisation, d’entrer à la rencontre profonde de son être, à ressentir ce soi qui s’éveille.
Bisous chinois <3
Iris
Source: http://irisandco.fr/