par Kevin Ataael
Réanimer la joie intérieure dans l’épreuve du deuil
Mes Chers Frères et Sœurs de lumière, durant vos différentes expériences dans ce monde illusoire, dans ce monde éphémère, vous avez pu vivre ou vivez certainement l’épreuve désagréable de la perte d’un(e) ami(e), d’un membre de la famille, d’un animal de « compagnie » initialisant un processus de deuil plus ou moins long. Quelques jours en arrière, j’ai moi-même pu expérimenter et transcender cette épreuve pénible dans la joie et en peu de temps, et cela, malgré le flot d’émotion poignant.
Je sais combien cela peut être douloureux d’apprendre le décès d’un être qui nous est cher, qui soit brutal (accident, suicide…) ou qui soit « attendu » (maladie, vieillesse…). Chaque deuil est unique et la manière de passer cette épreuve est propre à chaque personne, mais aussi, l’intensité du tourbillon émotionnel diffère selon la cause du décès, la nature des liens avec l’être tant aimé.
Cette période éprouvante peut être de courte durée ou au contraire, elle peut perdurer des mois, des années ou toute une vie entière, cela varie d’un individu à l’autre et personne n’est dans la mesure de vous annoncer une quelconque durée. Il faut prendre conscience que vous avez toutes les capacités nécessaires en vous-même pour « raccourcir » le temps du deuil.
Les états émotionnels que vous êtes amenés à vivre lors d’un deuil sont nombreux et peuvent être accablants et ils affectent grandement votre comportement, votre vie quotidienne… De ces états, vous avez tendance à vouloir enfermer ce traumatisme en vous pour éviter de vivre ce bouleversement émotionnel, mais aussi pour chercher à garder un certain lien que vous pensez être le seul qui vous reste avec la personne défunte. C’est pour cela que vous devez permettre l’émergence de votre joie intérieure, elle est d’une aide précieuse pour vous accompagner durant cette épreuve et elle diminuera ainsi le temps du deuil.
Mais vous allez certainement vous dire :
« Comment fait-on pour trouver de la joie dans ces moments pénibles ? »
En mettant sous clef vos émotions, vous refusez à votre propre joie intérieure d’émerger. Pour ne plus être dominé par ce flou émotionnel, par votre mal-être, vous devez vous autoriser à évacuer vos différentes émotions, si besoin, vous pouvez crier jusqu’à en devenir aphone, pleurez jusqu’à la sécheresse de vos yeux… Vous pouvez aussi écrire, marcher, chanter… L’important est de vivre vos émotions d’une manière qui vous correspond le mieux, sans aucune résistance.
Oui, je vous l’accorde, évacuer de telles émotions violentes peut faire peur, car l’intensité est présente, vous pouvez avoir la sensation d’être déchirés de l’intérieur… vous avez le droit de vous sentir ainsi et vous devez y faire face. C’est dans l’accueil et l’acceptation que vous réanimez votre joie intérieure et en étant dans cet état de conscience, vous avez plus de facilité, de capacité à retrouver une stabilité intérieure, une paix intérieure quels que soient les événements.
Effectivement, quand vous arrivez à cet état de conscience « avancé », que vous êtes sorti du mode de penser duel, que vous avez pris conscience que tout est connecté et interconnecté, que vous voyez au-delà de la forme… Vous remarquez que la mort n’est qu’une simple continuité de la vie et vous affecte avec moins de violence émotionnelle, ce n’est pas pour autant que vous n’aimiez pas l’être défunt ou que vous n’avez pas de cœur, bien au contraire vous avez conscience que l’amour est inconditionnel, que l’amour est infini…
« La mort propre est irreprésentable […] dans l’inconscient,
chacun de nous est convaincu de son
immortalité. »
Sigmund Freud
Paix, Amour et Lumière.
Source: https://www.auchemindesoi.com/