DU MOI AU SOI

 

Distinguer le moi et le Soi, qu’est-ce que cela veut dire ? Je suis moi, voilà tout. Qui est le Soi ? Où se cache-t-il ? Existe-t-il vraiment ? A quoi sert-il ? Est-ce simplement un ange gardien ou un censeur qui surveille tous mes actes en attendant sournoisement le jugement dernier ?

 

Beaucoup plus simple que cela. Le Soi c’est moi. C’est ce que je suis vraiment. Ce qu’on appelle le moi, c’est CE QUE JE CROIS ETRE. Ce à quoi je m’IDENTIFIE à un moment donné.

 

Je ne peux pas faire autrement que de m’identifier à quelque chose. Car ce que je suis n’est pas quelque chose, c’est un BUT. C’est ma destinée, ce qui me tire en avant perpétuellement et fait que j’ai l’énergie d’être. Cela est vraiment moi, mais cela « n’existe pas ». Au sens où ce qui « existe » est un objet, quelque chose de défini, d’extérieur, de délimité. Cela EST. Etre est en fait le contraire d’exister.

 

Mon ego est délimité donc il n’est pas. Ce qui est est de toute éternité et sans limite.

 

Dans tout mon potentiel (en fait le Soi puisque ce but de tout être, c’est mon potentiel infini, et puisqu’infini il est inaccessible), je sélectionne la petite partie que je crois être à un moment donné et qui me permet d’être conscient et réagissant par rapport à un « non-moi » que je considère extérieur car non accessible.

 

C’est la défense de ce que je crois être par rapport à ce qu’en fait je suis qui engendre la conscience. C’est l’opposition entre sujet et objet, entre moi et non-moi, entre ce que je crois être l’esprit et ce que je crois être la matière, entre le « Ciel » et la « Terre ». En fait entre la « Terre » et le « Ciel » car dans ma confusion mentale (le mental est là pour défendre l’ego et ses limites, et donc il présente tout à l’envers pour échapper notre réalité infinie), c’est en réalité l’identification à quelque chose de défini que j’appelle l’esprit, alors que c’est l’univers, pure illusion mentale, que j’appelle la matière. C’est exactement l’inverse. Le moi est l’essence de la matière. Le Soi, l’infini extérieur, est l’essence de l’esprit car c’est un but.

 

Toute mon existence va consister à tenter de résoudre cette contradiction. Redevenir ce que je suis vraiment en inversant le processus mental. Et pour cela je vais utiliser l’AMOUR, seule action possible pour l’individu, car l’amour est le fait de réintégrer en soi ce que l’on croyait extérieur. Découvrir l’autre petit à petit, découvrir l’univers, et par conséquent l’aimer. On ne peut pas ne pas aimer ce que l’on connaît. On n’a peur que de ce qu’on ne reconnaît pas comme étant une partie de soi-même : puisqu’on ne croit pas que c’est soi mais qu’on sait inconsciemment que c’est soi, on pressent que c’est source de remise en cause du moi. Que le moi, en intégrant l’autre, va disparaître au profit d’un moi plus grand, plus proche de son infinité si l’on peut dire. Le moi est une inertie, il n’a aucune envie réelle d’évoluer.

 

La peur est celle du moi car c’est grâce à elle qu’il peut maintenir ses limites. L’amour fait éclater ces limites, et le moi, l’ego, n’aime pas ça. Il n’aime pas ça car pour défendre son existence, il faut bien qu’il défende ses limites. Cela étant, il ne se sent jamais autant épanoui et heureux que lorsqu’il intègre l’autre, car il devient un peu plus lui-même. Contradiction inextricable du moi qui cherche à surtout ne pas changer alors que ce n’est qu’en changeant qu’il s’épanouit et trouve sa vérité.

 

Comment voulez-vous être équilibré dans ces conditions ? Personne au monde n’est parfaitement équilibré. Pour être équilibré il faudrait se reconnaître infini. Or si je me reconnais infini ce ne peut être que mental, car si c’est effectif, il n’y a plus de conscience.

 

De fait il y aura toujours conscience, elle est immortelle, car il n’est pas possible d’être consciemment infini. L’infinitude suppose la non-conscience, puisque c’est l’identification à des limites dans l’infini qui engendre la conscience.

 

L’équilibre parfait n’est pas de ce monde et ne le sera jamais. Il est donc grand temps de déculpabiliser.

 

Par contre rechercher l’équilibre en permanence et par tous les moyens, voilà qui est sain et vrai. Et éternel.

 

Il est donc normal que vous lisiez ces lignes et que je les écrive. Vous comme moi sommes de grands sages qui s’ignorent et recherchent la sagesse et la paix.

 

Il y aura toujours quelqu’un pour écrire, quelqu’un pour lire. En fait alternativement nous sommes l’un et l’autre. Nous écrivons l’univers pour pouvoir le lire et l’interpréter. En même temps nous lisons l’univers et le comprenons jusqu’à ce que nous sachions que c’est nous qui l’écrivons. C’est Wladimir Stevanovitch qui dit « l’univers n’est pas un système de lecture, c’est un système d’écriture ».

 

Le paradoxe de l’Etre est passionnant. On peut le comprendre, mais on ne peut pas en sortir. C’est l’Etre. Et il n’y a pas d’alternative à l’Etre, recherche éternelle de non-souffrance.

 

Aboutir à la paix absolue serait aboutir au néant. Le néant n’est pas accessible car l’infini n’est pas réalisable. Il n’y a pas d’état infini donc il n’y a pas de paix absolue effective. Il n’y a qu’une recherche de paix, une Nécessité de l’Infini, un But.

 

Tel est le Soi.

 

C’est cette recherche que je suis en vérité, pas l’étape à laquelle je m’identifie à l’instant.

 

Eternellement je placerai mon but à l’extérieur de moi. C’est ainsi que je CREE l’univers. Ce qu’on appelle l’univers est ce qu’on laisse à l’extérieur en attendant de pouvoir l’intégrer. Seul moi en suis comptable et responsable. Il dépend de moi que je l’intègre ou pas. Cela dit je ne l’intègre jamais totalement et donc il y a toujours un « univers ». Mais cela doit tout de même me faire changer d’attitude par rapport à cet univers : d’une part je sais que c’est ma création, ce qui est déjà une façon d’arrêter de me croire victime, et c’est donc un premier pas vers la guérison. D’autre part, je sais que c’est ce dont j’ai le plus besoin. Pour devenir l’infini que j’ai vocation à être, évidemment, l’univers que je vis est évidemment celui dont j’ai le plus grand besoin, CELUI QUE JE DOIS AIMER tôt ou tard.

 

Voici un bon moyen de se réconcilier avec la vie. Tant que je n’aime pas mon sort, je le recrée et le reproduis. Je l’aime, je cesse d’en avoir besoin. Et comment l’aimer ? Eh bien en sachant tout cela évidemment : que j’en suis le créateur pour mon bien. Si je ne l’ai pas compris, mon mental s’engouffrera toujours dans la brêche pour maintenir l’opposition souffreteuse avec cet univers, ce qui le confirmera dans les limites de l’ego. C’est ainsi que le mental fonctionne. C’est son rôle, c’est le garde-fou qui s’oppose à l’infini.

 

Et puis une autre conséquence : si je me reconnais créateur de mon univers pour mon bien, cela veut dire que je suis le créateur de tout mon PASSé, pour mon bien ! Alors ça, c’est une autre affaire. Beaucoup de gens sont ravis à l’idée d’être le créateur. Cela leur convient. Ils font des affirmations de pensée positive créatrice. Cela les flatte quelque part. Ce n’est pas méchant, c’est normal, l’ego utilise ce qu’il peut pour se solidifier.

 

Mais si on leur dit qu’ils ont créé leur passé, leurs problèmes avec maman-papa, leur éducation, leur naissance difficile, leurs viols, leurs maladies, là cela ne va plus du tout. Comment ? Moi créateur de tout cela ? Certainement pas !

 

Alors comment voulez-vous être efficace lorsque vous vous affirmez créateur de votre futur lorsque vous ne vous reconnaissez pas créateur de votre passé ? C’est une contradiction fatale. Je ne peux me libérer pour le futur si je ne me libère pas du passé. C’est la première chose. Et c’est en cela que la Métaphysique est la plus guérisseuse.

 

Car toute guérison est guérison par rapport au passé. Non pas qu’on va changer le passé, il n’existe pas. Non pas qu’on va guérir les conséquences du passé, il n’a ni pouvoir ni conséquences. C’est dans le présent que je crée ce passé en me définissant comme ego, et c’est dans le présent que je donne donc du pouvoir à ce passé, un pouvoir qu’il n’a en aucune façon. Voilà la guérison : je suis le créateur de ce passé. De TOUT ce passé. Il n’y a rien qui doive échapper. « Oui, je veux bien être créateur de tout et de tout ce que j’ai vécu, mais tout de même pas de ma belle-mère, il y a des limites ». Eh bien non, il n’y a pas de limites. Si je veux guérir, je dois me reconnaître MAINTENANT responsable de TOUT ce que je crée MAINTENANT, et comprendre que je le crée MAINTENANT pour justifier un ego auquel je suis attaché MAINTENANT.

 

En fait, la guérison, c’est se détacher de l’ego. Surprise ? Certainement pas puisque je ne suis pas l’ego mais le Soi.

 

Il n’y a pas de guérison sans guérison spirituelle.

 

Cela dit, j’aurai toujours un ego. Le problème n’est pas de le supprimer ni d’arrêter de créer. Le problème est d’être détaché de cette création. Créer parce que je suis créateur, pas créer pour manifester que je serais quelque chose, une créature. Savoir que je crée pour aimer, et non croire que j’ai besoin d’être aimé pour me créer.

 

Le Bouddha dirait que « je suis en fait constitué de ce que je ne suis pas ».

 

 

Il n’y a qu’une seule attitude juste : puisque je suis le créateur de ce que je perçois, je n’ai pas à me préoccuper du pouvoir que pourrait avoir ma création passée. Cela ne peut ni rien m’apporter ni rien me prendre, c’est du passé. J’ai créé cela. Ce qui m’importe c’est ce que je crée maintenant, non ce que j’ai créé.

 

La récolte est ce qu’elle est, si je veux une autre récolte, rien d’autre à faire que planter d’autres graines. Ce n’est pas en pleurant sur une récolte passée que je vais la changer.

 

J’ai cependant beaucoup de tendresse et de reconnaissance pour cette création passée. Il ne s’agit pas de la nier. Ni de la mépriser. Ni d’y être indifférent. Cela est riche d’enseignements et c’est le produit de toute mes prises de conscience antérieures. Je suis donc dans une gratitude totale pour tout ce que je perçois.

 

Seule la gratitude libère.

 

Si je n’ai pas de gratitude, c’est que je hais. Si je hais c’est que je crois à la réalité d’un pouvoir extérieur concurrent du mien.

 

C’est une forme d’amour évidemment, puisque la colère c’est simplement la réaction de ne pas pouvoir aimer comme on voudrait.

 

Mais il n’y a pas de conditions pour aimer. Toute ma création me constitue et je lui en suis reconnaissant.

 

Voilà donc ce que c’est que le moi par rapport au Soi. Je suis le moi faute de pouvoir être le Soi. Mais en tant que moi, je passe mon temps inconsciemment à essayer d’être le Soi car c’est ma vocation, et je passe mon temps consciemment à solidifier ce moi. C’est ma prison.

 

Si cette quête d’être ma Vérité, devient consciente, il n’y a plus identification au moi. C’est gagné. Cela ne détruira pas le moi, au contraire, cela en fera une petite créature sympathique et provisoire à qui on tentera d’apporter la félicité. Ni le détruire ni le consolider au prix de blesser l’autre.

 

La relation juste à l’autre consiste à considérer l’autre comme intérieur à soi, C’EST-A-DIRE COMME LES PARTIES DE MOI AVEC LESQUELLES J’AI UNE RELATION DONT JE SUIS LE SEUL ET UNIQUE RESPONSABLE puisque c’est moi qui, en me définissant, les définis. Ma  mission est d’aller vers le haut et de tirer avec moi tout ce que je contiens. C’est donc à moi d’élever les vibrations et le niveau de bonheur de l’univers qui entoure ma personne, d’enseigner, de combler les parties de moi qui constituent mon univers. A moi de les aider à se tourner vers le but, à moi de les aider à s’épanouir et réaliser leur potentiel. Qui que je sois, c’est ma mission. En aidant les autres, je m’aide moi-même. Le vrai moi-même.

 

Sans eux je ne serais pas. J’ai besoin de ce passé pour être. Je l’aime donc, le respecte et fais tout pour le soulager en lui montrant la voie. Je n’ai pas à le juger ou à l’écarter sous prétexte qu’il serait moins bien que moi ou différent.

 

Lorsque je fais cela, c’est pour rester séparé, pour que l’espace sépare les individus alors que ce n’est pas le cas. Cette séparation fait que je m’identifie uniquement à la superficie de mon être. À ce que j’ai de spécifique. A mon identité que je défends face aux autres identités.

 

C’est cela la cause de toutes les guerres, familiales, sociales ou nationales, ou intergalactiques, ou intérieures. La guerre est la nature de l’ego. La paix est la nature du Soi.

 

Qu’est-ce que je choisis ?

 

Si je m’identifie à ce qui me distingue des autres, à ce qui me place en supériorité à mes propres yeux, évidemment je vais juger et tenter de tenir les autres dans la soumission ou l’infériorité. Il n’y a pas de communication ni d’amour possible.

 

Alors qu’en fait la totalité de ces êtres est contenue en moi, et donc il y a une communication totale et un amour inconditionnel. L’autre fait partie de moi. Sans son niveau de conscience, le mien ne pourrait être ce qu’il est.

 

Vous vous êtes peut-être demandé, lorsque vous étiez petit ou petite, si les autres voyaient les couleurs comme vous. Si le vert c’était aussi le vert pour eux. A une époque où vous aviez le questionnement métaphysique de l’enfant qui découvre la solitude à travers la distinction d’avec ses parents.

 

Finalement, est-ce que j’existe ou est-ce que les autres existent ? Ou tout cela est-il mon rêve ?

 

Un questionnement qui met tout pré-adolescent ou adolescent en proie à des idées de suicide.

Avez-vous compris que la réponse est métaphysique ?

 

Evidemment le vert pour moi c’est aussi le vert pour les autres. Nous ne sommes pas séparés. Il n’y a qu’un seul esprit. Les couleurs sont toutes les vibrations que nous contenons. C’est le même esprit qui les voit et si ce n’était pas le cas, cela voudrait dire que nous serions séparés et donc qu’il n’y aurait aucune communication possible d’aucune sorte sur aucun plan.  Alors que la communication est totale pour peu qu’on prenne le temps. Non l’espace.

 

Lorsque je me sens isolé et triste, je suis dans l’ego. Lorsque je sens combien les autres sont contenus dans moi, lorsque je les accueille et sais d’avance que ce qu’ils souffrent c’est moi qui le souffre, je suis dans le Soi.

 

Je rayonne et je suis moi-même. Certes pas d’une façon absolue, je ne suis pas infini pour autant, mais je suis en adéquation avec la Vérité de l’Etre. Le but d’Unité. Tous Un. Je m’identifie à la relation, non à un des pôles de la relation.

 

Peur de cette solitude ?

 

Mais c’est la solitude de « Dieu » qui est tout et contient tout. « Dieu » est-il triste ?

 

Sûrement pas. Grâce à cette unité nous pouvons communiquer. Si nous étions plusieurs, en aucun cas nous ne pourrions. Si l’espace nous séparait, nous ne pourrions même pas avoir conscience les uns des autres car tout ce dont j’ai conscience, je n’en ai conscience que parce que c’est DANS ma conscience. Et il n’y aurait aucun amour possible.

 

Je sais que je suis le seul esprit de mon univers, créateur responsable de cet univers, et c’est comme cela que je peux l’aimer.

 

Je ne suis que cela. Un créateur. Le créateur est tout amour pour sa créature. S’il ne l’est pas, c’est qu’il ne s’est pas aperçu que c’est sa créature. On ne fait pas des enfants pour les rejeter.

 

Que signifie donc me plaindre, juger, m’insurger, être en colère contre quelque chose ? Cela signifie que j’ai peur de la solitude et que je veux donc partager ce pouvoir créateur. Devenir dépendant du monde extérieur de façon à pouvoir croire en sa réalité. Subir une volonté extérieure illusoire. Et surtout recevoir de l’amour, car si je me coupe du monde, si je me crois quelque chose, alors j’ai besoin de tout. J’ai soif de communication. Personne ne me comprend, personne ne m’aime.

 

Mais personne ne peut m’aimer puisque je suis conscience et que cette conscience est la source de tout amour. La source ne peut donner à la source. On ne peut pas mouiller l’eau. C’est mon ego qui a besoin d’être aimé. Lui, c’est un corps, une personne, et il est incapable d’aimer. Il n’est pas la source. Il est un réceptacle pour l’amour. Comme tout objet, comme tout « prochain ». Pas de différence entre ce corps et tous les autres corps.

 

Le meilleur moyen et le plus simple de manifester que je suis le Soi et non l’ego, c’est d’aimer cet ego. Le considérer comme mon enfant car il est effectivement ma créature. Dont je me reconnais le père ou la mère. Et un père ou une mère est là pour choyer et aider l’enfant à se réaliser. Ni le surprotéger ni le laisser à l’abandon, et surtout pas en être dépendant. Il est là, c’est parfait. Il change, c’est parfait. Il disparaît, c’est parfait. Chaque fois Je suis là pour faciliter son épanouissement, pour lui donner ce dont il a besoin, et le seul remerciement que j’attends c’est sa joie. Si je m’aime ainsi en tant que personne, si je traite mon ego comme mon enfant,  c’est que je suis le Soi, le « Père », car seul le Soi est source d’amour.

 

Le Soi c’est ce qui veut la paix, l’unité, l’infinité. Le seul moyen est de les créer car personne d’autre n’est là dans mon univers pour le faire. Le seul moyen de créer de la paix, quand on est conscience, c’est d’émettre de l’amour. C’est son rôle, sa seule mission et son seul pouvoir. Le but est la Paix, le moyen est l’Amour, le résultat est la Joie.

 

Paix, Amour et Joie, si ce sont les trois mots que je prononce face à toute chose, si je fixe mon attention sur eux quelles que soient les circonstances, au lieu de me laisser impressionner par des apparences sans réalité présente, je ne peux que récolter un univers en conséquence. Car toute chose, toute personne dans mon univers (tout est vie) est à la recherche du même Soi, de sa vérité, et ce n’est pas en l’agonisant du mensonge qu’elle ne serait pas suffisamment bien pour moi, ou en culpabilisant pour les imperfections de mon ego nécessairement limité, que je vais susciter la confiance et le courage d’être vrai. Si face à l’autre, face à toute situation, face à moi, je m’affirme comme le Père créateur et responsable, alors l’autre se sent reconnu dans sa vérité, il a l’exemple de son devenir, et c’est le commencement de sa réalisation.

 

« L’enfant n’est pas un seau qu’on remplit, c’est un feu qu’on allume. »

 

Le plus dur n’est pas de réaliser, c’est d’avoir la vision. C’est là qu’il faut du courage.

 

Lorsque j’ai pris conscience de ce que je suis, alors je suis.

 

Comprendre l’esprit est le seul moyen de comprendre l’univers.

Comprendre l’univers, c’est comprendre que je suis le créateur.

Comprendre que je suis le créateur est le premier pas vers la guérison globale.

 

 

 

 

Cela vous dirait d’exister dans mon univers ? Pour cela il faut que j’existe dans le vôtre…

 

Quelques occasions de se faire un hug : samedi 1er juin et dimanche 2 juin en Seine-et-Marne, on anime un séminaire de Métaphysique opérative pour apprendre à être la Relation et agir sur elle pour élever la vibration globale et devenir libre. On utilisera la radiesthésie et les longueurs d’onde des couleurs (ceux qui ne savent pas tenir un pendule apprendront vite grâce à cette méthode innovante, et en une journée ils sont autonomes avec tous les avantages que présente cette technique pour diriger sa vie).

 

Dimanche 9 juin toute la journée on fait la fête avec des thérapeutes, écrivains et autres qui expliqueront ce qu’ils font, et on fera de la gym dans la campagne avec pique nique, de la musique en live et peut-être on dansera. Evidemment il faut prévenir, on vous expliquera tout.

 

Les mardi 11 et mercredi 12 juin (le soir) on parlera santé globale, magnétisme, relation à l’abondance, au Grand Duché du LUXEMBOURG. Si vous êtes dans le coin, profitez-en.

 

Le vendredi 14 juin, rendez-vous du côté de MONTELIMAR dans le sud-est de la France pour une conférence sur « Guérison et Eveil de conscience » suivie d’un séminaire le samedi 15.

 

Et Dimanche 19 juin, un séminaire d’Ontologie et Psychologie Holistique en Seine-et-Marne pour développer tout ce dont on a parlé dans cette chronique. Une fois qu’on sait ce que c’est que l’esprit, c’est tout de même plus facile de faire de la bonne Psychologie.

 

Et après la Fête de la Musique, on sera à BRUXELLES les samedi 22 et le dimanche 23 juin pour rencontrer des leaders et des consultants du monde du bien-être, apprendre des tas de choses passionnantes sur la santé globale, et faire encore la fête.

 

Alors si on arrive à s’éviter cette fois, c’est vraiment qu’on le fait exprès.

 

Que les petits anges qui peuplent votre futur accompagnent chacun de vos pas.

A tout de sweet.

Retrouvez les chroniques de Frank Hatem sur la Presse Galactique

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