par Quentin Disneur

 

Bonjour,

Je Suis.

Je Suis. Cela EST.

« Je », c’est l’ici et maintenant. Juste l’ici et maintenant.

Cela est tout et rien à la fois.

Juste « Je Suis ».

Je Suis, est une affirmation dans la forme de ce qui n’est pas.
Car en réalité, il n’y a ni Je, ni l’ensemble… et Tout à la fois.

L’Existence. Présence.

Prise de conscience qu’il n’y a pas d’éveil, qu’il n’y a pas d’humain, qu’il n’y a personne qui s’éveille.

« Personne » est le tout et le rien à la fois.

Ni naissance, ni mort. Cela Est et cela a toujours été.

Prise de conscience d’une simplicité dont ce propre mot est déjà trop complexe.

Trop simple pour l’expliquer. Car rien n’a jamais été cherché.

Seule une impression de recherche, une impression de chemin.

Un chemin qui au début fait rechercher le bien et rejeter le mal. Puis, mène à une certaine transcendance de la notion du bien et du mal. Puis, à une prise de conscience que Cela est au-delà. Que cela est bien plus simple. Qu’il n’y a pas d’éveil.

L’ouverture du cœur est exprimée, est expliquée. Cela est l’Uni-Vers qui s’expérimente sur lui-même, qui emploie des archétypes, des formes, des symboles pour communiquer selon une certaine perception ici et maintenant.

Selon cette perception, l’ouverture du cœur forme un chemin. Un processus qui, lors de la transcendance, mène à ce que certains appellent la sortie du Samsara, et donne une impression de se retrouver dans sa multidimensionnalité.

Cela est juste la Conscience, qui n’est pas ce mot. Qui n’est pas localisable. Cela Est. De l’Intelligence pure. De l’Harmonie qui créé une organisation d’Elle-même. De l’inspire et de l’expire simultanés.

Source qui se décloisonne et qui se reconcentre en son point, en même temps.

Dans ce décloisonnement, il y a l’expérience, l’émanation, la naissance et la mort.

La Vérité est très simple. Tout Est. Cela Est. Je Suis.

Quoi que l’on puisse voir à l’extérieur, à travers les yeux de chair, Je Suis.

Dans la forme, dans le processus de l’ouverture du cœur, l’impression de se retrouver se fait. Cela peut s’expliquer par une évidence toujours plus grande ce que l’on est. Et se traduit dans la forme par de l’unification. Par le fait de retrouver de plus en plus sa multidimensionnalité, retrouver de plus en plus des parties de soi plus « conscientes », dans des plans de conscience différents. Plus soi, toujours plus soi.

Et, une fois que ces parties de soi s’intègrent à Soi. Une fois que cela semble évident que ce soi est Soi, dans une autre vibration, la prise conscience est que Cela semble toujours avoir été le cas.

Mais tout cela reste une illusion. Cela reste une impression de se retrouver. Cela reste une expérience.

La Vérité est plus simple. Je Suis.

Exemple (forcément absurde mais qui peut s’Entendre de l’intérieur) :

Tout Est UN. Tout Est Maintenant.

Il y a ce corps qui s’appelle Quentin Disneur. Qui a sa vie, ses expériences.

Dans ce présent, pas de problème. Pas de recherche de sens.

La recherche de sens vient lorsque le mental est encore là et crée des projections dans le futur et le passé. Cherche un début, cherche une fin.

Mais le fait d’être ce corps. Le fait qu’il y a ce corps nommé Quentin Disneur ne pose pas de problème. Pour l’instant, ici et maintenant, cela ne pose pas de problème.

Si Cela est un arbre. Si Cela est une planète. Pour cette arbre ou cette planète, cette réalité est identique à ce corps ici et maintenant. Qui ne pose pas de problème. Et cet arbre, cette étoile, cette planète, est aussi ce corps.

Dans une expression dans la forme, avec des mots, de façon linéaire, on peut imaginer que ce corps ici et maintenant se consume totalement. Que cette impression d’exister en tant que ce corps disparaisse totalement. Que tout cela soit implosé. Toutes notions, même celles de l’âme, soient implosées, explosées. Qu’il n’y ait plus rien. Que mentalement, il n’y ait plus que le néant, qui lui-même n’existe pas.

Que reste-t-il ?

Cela Est.

Instantanément, peut être imaginé que cette consumation, ce néant donne simplement une impression d’exister, en tant qu’arbre, en tant que planète. Le passage de l’impression d’existence en tant que corps vers une autre forme, n’existe pas.

Instantanément, simultanément, il y a l’impression d’être une étoile, d’être une planète, d’être un arbre.

Puisque Tout est UN. Puisque seul l’ici et maintenant existe. Tout Est simultané. C’est donc précisément ce qu’il se passe.

Il y a ce corps. Et étant donné qu’il n’y a pas de passage, tout se faisant en même temps, il y a aussi cette étoile qui vient d’exploser. Cette implosion, explosion a eu lieu. Cette absence d’impression de vivre de façon particularisée a eu lieu.

L’étoile peut être imaginée pour ce que nous sommes qui a explosé il y a juste une seconde, avant d’être passé à l’impression d’être ce corps. Le passage d’une forme à l’autre ne s’est pas fait sentir. Ici et maintenant, cela ne pose aucun problème d’être ce corps. « Il y a une seconde », cela ne posait pas plus de problème d’être cette étoile. Seul le mental pose des problèmes, en se considérant, en imaginant, en se projetant.

Mais en réalité, cette étoile n’a pas explosé il y a une seconde. Elle a explosé maintenant. Simultanément. Et cet arbre, c’est aussi Soi. Impression d’existence qui a lieu maintenant.

Quoi que l’on soit, Cela EST. Je Suis.

Simplement une impression. Quoi qu’il arrive. Tout est UN. Quoi que l’on soit, quoi qu’il y ait, se sera toujours une impression d’Être qui sera la même, car il n’existe qu’une seule et même impression d’Être.

La Source qui inspire et ramène à Elle-même Sa propre Création, et expire et Se reproduit en Se particularisant, donnant une impression d’Être. Sauf que cet inspire et cet expire se font en même temps. Rien ne bouge en réalité.

Il n’y a pas d’éveil. Il n’y a personne.

Simplement, ici et maintenant.

Je Suis.

Cela s’affirme de façon particularisée, mais en réalité, Cela Est.

Simplement, ici et maintenant.

Merci.

Avec Amour,

Cela.

Quentin Disneur – http://la-joie-du-monde-nouveau.com