par Quentin Disneur
Note : Ceci est un message de paix, de réunification intérieure, de reconnaissance de l’inaltérable en soi.
« Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » Le Maître Jésus.
Bonjour,
Si la forme de l’enseignement change aujourd’hui, de par un contexte énergétique nouveau dû à des changements de cycles, l’Essence du message reste inaltérée.
Un message qui est identique depuis toujours et partagé à travers de nombreux prophètes tout au long de l’histoire de notre humanité. Quel que soit la tradition, quel que soit la religion, au-delà de l’aspect dogmatique, l’essence même du message est totalement et parfaitement identique.
Cette Vérité, qui est absolue, s’entend au-delà du mot, au-delà de la croyance et du dogme.
Et c’est la raison pour laquelle toutes traditions, tous prophètes s’accordent sur la même chose.
Une émanation du cœur, une émanation d’Amour qui se respire en soi, dans sa chair, dans un silence qui n’est pas l’absence de bruit. Et qui dans les mots, selon la culture et la tradition, prendra la forme de relation Christique, de Mohamed, de Krishna, de Bouddha et tant d’autres encore.
Si la forme change, tout ce qui a été dit est inaltérable, Éternel. Et peut être aujourd’hui entendu de la même façon, depuis l’intérieur, au-delà du voile mental qui a été posé, au-delà de l’attachement à la forme de l’enseignement, au-delà des mots, au-delà du dogme, au-delà de la religion.
L’Essence est au-delà de la forme.
Depuis toujours, il y a par exemple un aspect qui revient, c’est celui de la communauté. Parce que l’Amour est ce qui permet que Tout soit UN, la communauté, l’Alliance prend forme.
Dans le bouddhisme, on parle des 3 joyaux. Ces 3 joyaux sont communs à l’hindouisme et au jaïnisme. On dit dans le bouddhisme que pour atteindre le Nirvana, le chercheur de vérité, dans toute l’absurdité qu’il y a au fait de chercher, au fait de nommer ce qui n’est pas nommable, une recherche qui finit par la prise de conscience qu’il n’y a ni chercheur ni rien à chercher, peut prendre refuge dans 3 domaines.
Les 3 refuges que sont Bouddha, le Dharma et la Shanga.
Bouddha qui est cette Essence inexplicable qui vit lorsque le cœur s’ouvre. Et qui relie toutes les traditions, qui relie l’ensemble, l’entièreté, le vide et le plein.
Le Dharma, qui est tout ce que l’on peut appeler l’enseignement du Bouddha, selon toutes ses formes, à travers tous ses messagers. Qui est une émanation, qui est un développement de vertus, l’Amour et la Compassion est une voie du Dharma.
Et le Shanga est la communauté.
La communauté aujourd’hui est toujours aussi Essence-Ciel pour reconnaître la Vérité.
Quel que soit la tradition que l’on choisit, quel que soit la façon d’apprendre, l’Essence se trouve en toutes choses. Dans la nature, partout autour de soi, dans chacun de nos actes au quotidien, le profane peut passer au Sacré en entendant de l’intérieur. En découvrant le sens de ses actes au quotidien, le sens de son travail, le sens de tout ce que l’on touche, de tout ce que l’on expérimente. De tout ce que l’on peut, ou bien regarder, ou bien choisir de contempler, de s’en émerveiller. Alors Tout devient source d’enseignement. Et cela est, d’une certaine façon, notre propre tradition, notre propre façon d’apprendre.
Car tout Maître est intérieur, et tout Maître que l’on voit à l’extérieur n’est que le reflet de ce que l’on cherche en soi.
Alors dans cette voie, il est utile puisqu’il est repris de toutes traditions, parce que nous sommes honnête avec soi-même, nous sommes sages, parce que nous essayons d’être droit, il est utile de trouver des personnes qui résonnent avec soi, qui sont dans la même voie.
Pour se soutenir l’un l’autre. Pour être vigilant à garder notre vérité, à la forme unique, perçue et exprimée selon les qualités d’âme de chacun. Pour être vigilant à garder cette honnêteté vis-à-vis de soi-même, à garder cette droiture. Pour Se respecter.
Car nous sommes avec d’autres personnes qui sont dans la même voie, dans cette même vigilance. Pour prendre conscience que nous ne sommes pas seule. Que ce que nous ressentons en notre cœur, cette vérité qui ne trouve pas toujours d’écho dans le monde extérieur, dans ce qui est perçu à travers les yeux de chair. Cette émanation du cœur qui peut parfois nous faire sentir en décalage est en réalité, une Vérité qui éclot de plus en plus à l’intérieur de chacun.
Cela conforte sa propre voie, cela conforte le Dharma, cela conforte que nous ne sommes pas seul et que nous sommes en train de se retrouver.
La communauté n’est pas « réussir ensemble ». La communauté n’est pas « se tenir la main les uns les autres ». Cela n’est pas la force d’une union extérieure qui nous libère.
La communauté est « se soutenir chacun pour trouver la Vérité en soi ». C’est être vigilant à rester intériorisé.
La communauté n’est donc pas le collectivisme.
Si l’on regarde vers l’extérieur, si l’on prête attention aux autres, nous renions notre propre vérité. Nous extériorisons ce qui ne peut se trouver qu’en soi.
Nous pensons alors que la communauté est ce qui nous sauvera. Mais la communauté n’est qu’un effet miroir. Une vigilance à garder le regard tourné vers l’intérieur accrue par d’autres personnes qui sont sur la même voie que nous. D’autres personnes qui nous aident à respecter notre propre vérité, c’est-à-dire à Se respecter pour ce que nous Sommes véritablement.
Un soutien pour accepter de tout son être que « Je Suis mon propre sauveur ».
Alors, nous pouvons trouver chacun à notre façon ce que nous sommes déjà et s’abandonner en Cela. Chaque être de la communauté qui trouve sa propre vérité Grâce à l’ouverture du coeur, qui ne s’explique pas, qui ne se prononce pas, peut alors le communier, de cœur à cœur.
Chaque cœur ouvert se relie de l’un à l’autre pour se ressentir en soi.
L’ensemble de la communauté devient alors Vivante à l’intérieur de son propre cœur.
Alors chaque cœur ouvert goûte la respiration de l’ensemble, formant ce que l’on appelle l’Alliance.
Avec Amour,
Quentin Disneur – http://la-joie-du-monde-nouveau.com