«Il fait sombre. Je ne sais pas qui je suis.»
Silence.
«Pourtant tu n’es pas seule. Tu ressens le moindre souffle d’air. Tu entends, la moindre mélodie.
Tu n’es pas seule.
– C’est vrai. Je ressens tout. Mon passé, comme le tien. Mes blessures comme les tiennes.
– C’est naturel. Nous sommes tous unis.
Tous ensemble, nous formons un feu prodigieux, qui éclaire le monde entier.»
La petite flamme écouta et comprit. Comprit qu’elle n’avait pas à craindre les ombres, car c’est elle qui les créait. Non. Car sans l’obscurité, elle n’existerait pas. Et sans elle, l’obscurité ne serait pas. ©Farah Sahbi – Ozalee
Au creux de toi-même, tu as pu sentir le vide. Au creux de toi-même, tu as pu te rendre compte de la férocité de tes peurs. Tu as pu avoir à lutter contre elles. Avant de te rendre compte que tu luttais contre toi. Qu’est-ce qui t’embarrasse encore?Qu’est-ce que tu n’oses pas dire – pas faire – qui te rapprocherait de toi? Quelle est ton ombre? Sais-tu l’embrasser ou la repousses-tu?
En cette nouvelle lune, nous t’invitons à te poser avec toi et à noter tout ce qui te vient. Tout ce qui pourrait te sembler embrouiller afin de clarifier ta vision, mais surtout de te rendre compte que tu n’es pas un monstre. Te rendre compte que l’Autre ne l’est pas non plus. Mais peut-être te racontes-tu encore des histoires? Peut-être le fais-tu car l’action – la prochaine étape – t’effraye encore?
Il n’y a rien qui est immuable à part le changement. Sans cesse il reviendra vers toi quand tu penseras «que tout va bien», sans cesse il t’invitera à jouer, alors même que tu souhaitais te reposer. Mais le changement est-il dangereux? Te veut-il du mal? N’est-il pas simplement présent pour te rappeler ta nature qui évolue à chaque instant, avec ou sans conscience? Le changement prend l’apparence d’une transformation. Cette dernière t’invite à regarder ta forme, tes façons d’agir, de te comporter, et les laisser mourir pour mieux renaître.
Car le changement est le souffle de la vie même. Et toi? Son incarnation.
Ne sois plus aveuglé par le jugement des autres, et encore moins par la vision que tu as d’eux. Rappelle toi que la paix naît en toi-même, si seulement tu acceptes de lâcher prise et de t’abandonner à ce que tu ressens. Sans retenir. En exprimant. Et ne va pas te juger toi-même. Ne va pas croire que ta colère est une mauvaise chose. Ou encore que ta tristesse est une faiblesse. Tu es un laboratoire et tu pratiques l’alchimie. Celle de la vie qui t’invite en tout temps à transmuter les émotions. Tu remarqueras que ces dernières ne t’appartiennent pas. Elles ont leur vie propre comme c’est le cas des idées.
Alors mets fin à cette culpabilité. Mets fin à cette tendance à te rabaisser, à ne pas oser voir grand. Ouvre tes épaules, respire profondément et rappelle toi: tu possèdes en ton cœur toute la richesse du monde.
Nous ne pouvons que t’inviter à clarifier le plus possible les envies ou les pensées qui sont tiennes. Le but ici est de parvenir à communiquer le plus simplement possible, et si tu n’y parviens pas, c’est que les choses demandent encore à maturer.
Libère-toi des obligations, de ce qui te paraît trop lourd. Remarque que bien souvent, les choses te paraissent ainsi car tu y mets une charge émotionnelle, un enjeu particulier. En ce nouveau cycle, il t’est proposé de t’alléger encore plus et d’aller toucher à ton innocence. Celle qui a envie de faire certaines choses, car cela t’emplit de joie. Tout n’a pas besoin d’être calculé. L’important restera que tu as foi en toi, en ta structure, en ce que tu construits.
Car ici et maintenant, dans le confort (et parfois inconfort) de tes profondeurs, tu es en train de créer ta vie.
Tu franchis, et t’affranchis, des croyances qui commençaient à rouiller, à ne plus te servir.
Dans la douceur de ta solitude, tu commences à te voir tel que tu es. C’est le plus beau cadeau qui soit.
Avec Amour,
Message du Soleil et de la Lune:
«Je n’ai pas peur de mourir. Car je sais que c’est pour mieux renaître. Je ne crains pas les courants d’air. Car mes racines sont profondes et vigoureuses. Je peux compter sur moi-même. J’offre ma lumière au monde.»
Auteur: Farah Sahbi – Ozalee
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