En regardant un arbre, vous avez conscience de cet arbre.
En ayant une pensée ou un sentiment, vous avez conscience de cette pensée ou de ce sentiment.
En vivant une expérience agréable ou pénible, vous avez conscience de cette expérience.
Ces affirmations semblent vraies et évidentes, mais en les examinant de très près, vous découvrirez que, d’une façon subtile, leur structure même renferme une illusion fondamentale, qui est inévitable lorsque vous recourez au langage.
La pensée et le langage créent une dualité apparente, une personne séparée qui n’existe pas.
En vérité, vous n’êtes pas quelqu’un qui a conscience de l’arbre, de la pensée, du sentiment ou de l’expérience.
Vous êtes la conscience dans et par laquelle ces choses apparaissent.
Au fil de vos occupations, avez-vous conscience d’être cette conscience dans laquelle se déploie tout le contenu de votre vie ?