par Simon Leclerc
Bonjour à vous tous,
Plusieurs mois de «silence radio» (période sans partage sur mon site Internet) m’ont permis de ressentir et d’intégrer beaucoup de choses en moi et le mouvement qui a suivi a été des plus inspirants. Après cette forme de pause, j’ai eu l’impression d’accéder à de nouvelles compréhensions spirituelles et l’enseignant en moi est conscient qu’en les partageants, j’en facilite l’intégration. Me revoilà aujourd’hui avec ce nouveau message de soutien visant à stimuler notre pouvoir créateur et la sensation réelle que nous sommes aux commandes de notre navire terrestre (notre vie).
Comme plusieurs, j’ai été exposé moi aussi au mouvement spirituel visant à encourager ce que nous pourrions appeler la «pensée positive», et dont les livres «Le Secret» (The Secret), «Think and grow rich» (Pensez et devenez riche) et plusieurs autres en ont été les catalyseurs. Ces écrits décrivent le lien direct qui existe entre nos pensées et notre réalité physique concrète.
Sensation d’impuissance
Cette vérité crée une situation problématique pour plusieurs humains, puisque peu de gens réalisent que c’est leur propre état d’esprit qui moule leurs expériences de vie. Ils préfèrent en vouloir à ce qui est extérieur à eux et s’imaginer qu’ils sont devenus ce qu’ils sont à cause des influences reçues. Ils se perdent alors dans les blâmes, les reproches et l’amertume, et nourrissent intérieurement une sensation d’impuissance. S’ils finissent aigris et amers, ils blâmeront leur entourage et la société, alors qu’ils oublient qu’ils portent en eux un vaste bagage d’expériences cumulatives, qui incluent aussi les vies antérieures.
Tout cela contribue à développer l’être que nous sommes et à influencer nos conditionnements et notre façon de voir la vie. Nous créons ensuite un environnement d’accueil (la famille et la société) qui reproduira notre conception de la vie, celle que nous avions avant la naissance. Tout cela afin de guérir nos thèmes et conditionnements primordiaux en les transformant en connaissance pour notre Âme. Ils deviennent alors un fertilisant créateur de joie et de bonheur dans notre vie.
Des obstacles sur le chemin
Dans ma pratique d’accompagnement individuel, j’ai souvent eu à échanger sur ce sujet et presque à chaque fois, je pouvais percevoir que derrière l’envie de «contrôler ses pensées» pour améliorer sa vie, plusieurs personnes, côtoyant en parallèle leurs «pensées négatives», se jugeaient de les avoir, les percevant comme des obstacles sur leur chemin de vie. «Quand j’arriverai à mieux contrôler mes pensées, ma vie sera meilleure », résume assez bien une vision populaire acceptée dans le monde spirituel.
Mon but ici n’est pas de contredire cela, car il est tout à fait juste de considérer les pensées comme étant à l’origine de «tout ce qui est». Pour qu’une réalité (ou un objet) puisse exister, quelqu’un doit préalablement l’avoir pensée. Tout cela est très vrai. Cependant, et voilà vers où j’aimerais orienter l’échange de ce jour, toutes les pensées nous font évoluer, pas juste les «positives». Elles nous indiquent ce qui, de nous, recherche notre lumière. Elles nous instruisent et nous conduisent, un pas à la fois, vers un état de conscience élargie et une maîtrise de notre vie.
Un exemple
Prenons l’exemple d’une personne qui expérimente des états de jalousie. À priori, nous pourrions considérer cela comme étant une «pensée négative». Si cette personne n’est pas consciente que son état la limite ou si elle le sait mais n’émet aucune envie de le transformer, elle cherchera au premier niveau à contrôler l’autre (souvent un partenaire de vie), qui sera le déclencheur extérieur. Tout cela servira à apaiser son inconfort émotionnel (car il s’agit bien d’abord d’une émotion).
Nous comprenons qu’à la base, la jalousie est motivée par une peur qu’une autre personne devienne «plus intéressante» que nous, et vienne ainsi nous déclasser. L’envie de contrôler l’autre camoufle donc une anxiété reliée au fait qu’à un moment, nous puissions être remplacés. Et plus cet autre est significatif pour nous, plus la peur de le (la) perdre devient importante.
Je suis conscient ici que plusieurs personnes dans nos sociétés perçoivent la jalousie comme une preuve d’amour et choisissent de ne pas la remettre en question. Mon point ici n’est pas d’invalider leurs visions de la situation, que je respecte totalement, car je sais que c’est un mouvement populaire qui convient à plusieurs. Qu’il en soit ainsi (jusqu’à ce que cette expérience soit complétée pour eux). Mais quand une personne perçoit les limitations que cela crée en elle et cherche à s’en libérer pour retrouver sa souveraineté (l’inverse de la dépendance), il devient alors nécessaire d’en comprendre toutes les implications.
Chemin laborieux
Beaucoup d’écrits spirituels indiquent que pour transformer un état et la lourdeur qui l’accompagne, il faut s’engager à changer ses pensées. Plusieurs personnes entreprendront alors un chemin laborieux qui les amènera à se concentrer pour créer des images d’eux-mêmes libérées, sans attache, laissant totalement le (la) partenaire de vie libre de ses mouvements et de ses associations. L’être se dira que plus il arrivera à donner vie intérieurement à cette réalité, plus elle deviendra concrète. En soit, cela est intéressant, mais il existe une étape préalable à tout cela, et c’est celle d’aller au bout de l’expérience de la jalousie avant de chercher «s’en débarrasser». C’est une étape intérimaire absolument essentielle pour permettre à la transformation de s’opérer réellement.
Dans les faits, aucun vécu ne peut vraiment être évacué de notre champ aurique, car tout notre parcours sert notre évolution. Des expériences les plus lourdes aux joies extatiques, tout ce qui a été expérimenté dans cette vie ou les précédentes doit, à un moment ou un autre, être intégré en soit pour que l’Âme-en-voyage-sur-Terre puisse en absorber la sagesse et faire en sorte qu’elle devienne une connaissance. Nous avons déjà vu ensemble que ce procédé s’active lorsqu’une pensées et PLEINEMENT RESSENTIE (via les émotions et sensations) DANS LE CORPS PHYSIQUE.
Il n’y a rien à faire, rien à dire. Tout ce que cela implique est d’oser se laisser totalement immerger dans la sensation de l’expérience vécue et de la laisser vibrer en nous pendant quelques secondes. C’est le temps qui est requis pour que notre Âme en intègre la sagesse et la transforme en connaissance. Elle va alors la cocher de la liste des expériences à vivre et la classera dans la catégorie des accomplissements. Elle n’aura alors plus besoin de la revivre, car la connaissance liée à l’expérience sera acquise. C’est le procédé qui est décrit dans le message Les sensations et leur pouvoir de transformation.
Dans le contexte de notre exemple, il faudra comprendre que si une personne expérimente la jalousie, il lui sera fondamental d’aller au bout de son expérience afin de pouvoir la transformer. Et déjà ici il y a un piège, car si l’on entreprend un parcours de guérison avec, comme trame de fond, l’envie de «se débarrasser d’un état le plus vite possible», nous sommes déjà en combat avec nous-mêmes. Comment accueillir réellement un aspect plus limité et blessé de notre être, si nous le rencontrons avec l’envie qu’il disparaisse de notre vue. La douceur et la bienveillance envers nous-mêmes seront toujours des clés essentielles à notre guérison.
Afin de transformer l’état de jalousie en sensation de liberté et de légèreté, vous aurez compris qu’il faudra d’abord accepter de plonger dedans. Le but ici n’est donc pas de s’en départir, mais d’acquérir l’information qui y est liée, pour que cette connaissance nous soit révélée. C’est ainsi que nous acquérons de la sagesse et que nous évoluons vers le Maître que nous sommes déjà.
La dualité
Dans la dualité (notre dimension), les contraires se servent mutuellement : la lourdeur stimule la légèreté, la haine encourage la paix, la honte met en valeur la fierté, etc. Mais si nous jugeons l’un pour aller vers l’autre, nous ne faisons que fuir, et non «avancer vers». Et c’est précisément là l’enseignement que la dualité nous apporte. Accueillir l’ensemble des expériences et possibilités vécues sur Terre, sans aucun jugement, sentiment de pitié, envie de sauver ou autre, tout en choisissant la réalité qui correspond à ce que nous avons vraiment envie de vivre. On ne rejette rien, on va simplement vers ce qui nous correspond. Mais lorsqu’il y a un jugement ou une réaction face à l’une ou l’autre des polarités, peu importe laquelle, celle-ci sera magnétisée à nous, car elle accapare nos pensées (même si nous voulons la fuir).
Dans les écrits sur la pensée positive, il est enseigné que ce sont ces pensées limitées et plus «basses» qui créent les obstacles dans nos vies. Comme je le disais, je ne contredis pas cela. Mais pour moi, il est nécessaire d’apporter une perspective plus large à cette compréhension en posant la question suivante: «pourquoi avons-nous ces pensées limitées»? Car avant de «vouloir s’en débarrasser», il m’apparaît essentiel de chercher à extraire toute la sagesse/connaissance qu’elle nous offre. Autrement, nous ne serions jamais venus sur Terre pour les expérimenter. Nous sommes ici afin d’amener l’Être parfait (le Christ en nous) que nous sommes déjà dans la matière, ce lieu où il est possible d’oublier qui nous sommes. Pour être Maître de cette matière, il faut donc en comprendre toutes les implications, et les «pensées négatives» en font certainement partie.
C’est à travers l’amour et la bienveillance que nous avons envers nous-mêmes – cet Être parfait qui expérimente l’illusion de son imperfection – que nous arrivons à vraiment entrer en relation avec nos pensées plus lourdes, pour nous permettre de les accueillir/ressentir pleinement dans notre corps physique. À l’image d’un grand frère ou d’une grande sœur qui nous accueille amoureusement, nous ressentons que nous sommes à la fois l’observateur et le sujet de l’observation. Il n’y a alors plus aucun drame, car tout ce qui compte c’est la qualité de la rencontre entre les deux, peu importe l’intensité des sensations senties. Même en présence des pensées et émotions plus lourdes, tout ce que l’Âme souhaite est qu’il y ait un rendez-vous intime où l’Être-en-voyage-sur-Terre rencontre amoureusement «ce qui est vécu».
Après quelques secondes de communion sincère et intime, l’expérience peut se transforme en connaissance pour l’Âme, qui est alors prête à accueillir de nouvelles pensées plus élevées. Le conditionnement peut, pour encore quelque temps, ramener à la conscience les anciennes pensées, mais elles auront de moins en moins d’impact, jusqu’au moment où elles disparaîtront totalement. Et en parallèle, les expériences extérieures se transformeront aussi (même s’il reste des relents des anciennes pensées limitées), car la poussée d’évolution stimulée par la lumière en soi sera plus forte que les limitations. Ceci permettra une réelle transformation de notre magnétisme dans la matière.
Des extraterrestres
Ceux et celles qui ont un réel succès avec les concepts de «pensées positives» m’apparaissent comme des extraterrestres ayant vécu très peu d’incarnations sur Terre. Pour eux, le bagage de leur voyage terrestre demeure léger et ils n’ont aucun mal à écarter les pensées dites limitées, pour n’accueillir que les plus élevées. Bien que certainement sincères dans les enseignements qu’ils proposent, ils n’ont pas le vécu que la plupart d’entre nous avons.
Après avoir expérimenté tant de fois les échecs, les drames, la mort, la violence et les abus de toute sorte, nous sommes beaucoup plus conditionnés à la peur et à la culpabilité que les «nouveaux arrivants» qui eux, se souviennent encore vibratoirement de leurs origines illimitées. Emprunter leur chemin pour définir le nôtre ne fait pas nécessairement honneur à notre vécu. S’en inspirer oui, mais si cela nous amène à juger notre capacité à maintenir le cap sur nos idéaux, le mouvement devient alors destructeur et se retourne contre nous.
Dans mes accompagnements individuels, je rencontre souvent des gens qui, constatant les impasses qu’ils rencontrent dans leur vie, se comparent aux autres et jugent leurs compétences créatrices. Ils s’exercent et s’acharnent à n’avoir que des «pensées positives», mais sans s’en rendre compte, ils les utilisent pour recouvrir leurs pensées dites négatives, comme s’ils allaient ainsi les évacuer. Et moins leur navire terrestre semble aller dans la direction souhaitée, plus ils croient devoir augmenter l’intensité, car ils pensent que c’est une question de (manque de) détermination. Et à un moment, ils se découragent et en viennent à lâcher prise sur leurs rêves et leurs idéaux, qu’ils vont associer à la source de leur insatisfaction. Ils sont trop envahis par leurs émotions de déceptions vécues à répétition. Ils se disent que leur vie sera plus simple en cessant de rêver, et ils s’éteignent petit à petit, jusqu’à vivre des états dépressifs.
La joie
Qu’est-ce que la joie? C’est de savoir qui nous sommes (se connaître soi-même) et l’offrir au monde. Qu’est-ce que la dépression? C’est l’écart entre «ce que je suis profondément» et «ce que je fais». Plus cet écart est ample, plus l’état dépressif sera grand. Nous ne sommes pas sur Terre pour nous guérir, nous sommes ici pour amener la totalité de ce que nous sommes dans l’incarnation. Être «le fils unique de Dieu» en totalité et dans le corps physique, voilà le plus grand accomplissement qu’un Âme-en-voyage-sur-Terre peut réaliser. C’est le seul et unique but de l’incarnation: être totalement soi-même.
Maintenant, il faut savoir que la difficulté que nous avons collectivement à vivre nos émotions, que nous associons souvent à «un paquet de trouble», n’aide en rien à retrouver la sensation réelle de soi-même, de l’Être vrai que nous sommes. L’on devient tellement sollicité par la densité et toutes les émotions qu’elle éveille en nous que plusieurs réussissent à peine à fonctionner pour vivre et survivre. Ces puissantes émotions de peur génèrent un état d’esprit qui évacue presque totalement le besoin de se réaliser comme Âme et de se connaître réellement. Mais c’est pourtant le but de l’incarnation.
Et lorsque la survie est acquise, entre ensuite en jeu le besoin d’être aimé, qui est la première pulsion qu’un enfant vit en arrivant au monde. Si l’amour qu’il reçoit lui est conditionnel («je t’aimerai lorsque tu seras comme ceci ou cela»), ce qui est en grande majorité la manière de faire dans nos sociétés (nous reproduisons ce que nous avons reçu), l’enfant grandira avec le besoin de se conformer, ce qui l’éloignera là encore de la pulsion qu’il ressent d’apprendre à se connaître. Cela sera secondaire, comparé au besoin premier qu’il ressent de se sentir aimé.
Cette quête d’amour et les obstacles que nous rencontrons pour l’obtenir, ajoutés à notre manque de compréhension du processus émotionnel et de ce que nous nommons l’évolution, contribuent à nous éloigner du mouvement de vie qui nous pousse naturellement vers la joie et le bonheur. C’est pourtant le réel chemin, le seul, celui qui nous conduira vers la conscience élargie «d’être Dieu» et de le vivre sciemment au quotidien, dans le corps physique.
Un clin d’œil
J’ai intitulé ce message le «pré-Secret» en clin d’œil avec l’ouvrage populaire. Mon but n’est pas de l’invalider, mais d’y ajouter une nuance majeure, une étape intérimaire fondamentale. Car si nous sommes happés par des états lourds et un vécu qui semble nous maintenir dans une situation en apparence sans issue, peu importe la quantité de «confiture de positif» que nous mettrons sur le «pain de la lourdeur», nous n’arriverons jamais à transformer l’impasse, car notre Âme n’en aura pas intégré la connaissance. Pour acquérir la sagesse d’une expérience, il faut oser y plonger totalement d’un point de vue émotionnel et la ressentir pleinement, la laisser bouger en nous. C’est alors qu’elle révélera ses enseignements, et ensuite, nous pourrons vraiment «passer à autre chose». Notre Âme n’aura plus besoin de la reproduire, car elle en aura intégré la connaissance.
Personnellement, l’une des émotions lourdes avec laquelle j’ai dû le plus composer dans mon quotidien est celle de la honte. À plusieurs étapes de ma vie actuelle (sans compter les précédentes), j’ai vécu des scénarios qui ont éveillé cette émotion, soit au moment de vivre la situation ou rétrospectivement. Avant de comprendre le mécanisme émotionnel derrière, je considérais ces sensations comme des freins à ma lumière, car quand je les ressentais, mon rythme vibratoire baissait radicalement et je devenais plus cérébral (parfois même en ayant mal à la tête). En fait, je ne voulais tellement pas sentir mon état contracté que je me réfugiais dans ma tête et «sortait» de mon corps, pour ne plus ressentir.
Le paradoxe dans cette situation est que mon Âme, de son côté, me renvoyait continuellement des variantes du même scénario de honte pour me faire revivre l’émotion que je cherchais à fuir. Certains pourraient interpréter que l’Âme est masochiste, mais dans les faits, elle cherche à évoluer. Pour ce faire, elle magnétisera des éléments extérieurs qui réveilleront l’émotion enfouie. Lorsque j’ai compris qu’il me fallait faire exactement l’inverse de ce que j’avais envie, que je devais accepter d’entrer en contact avec l’émotion au lieu de chercher à la fuir, j’ai commencé à retrouver du contrôle sur mes états. J’avais alors la sensation que je reprenais les commandes de mon navire terrestre et je voyais que ma réalité se transformait.
Le bonheur d’être
Plus nous dégageons les lourdeurs émotionnelles ressenties et les situations de vies qu’elles créent, plus nous nous rapprochons du bonheur d’être; le bonheur d’être nous-mêmes, et de l’offrir aux autres. Cette offrande amoureuse permet à la sensation de Dieu de circuler en nous, de l’intérieur vers l’extérieur, et cela crée un état d’euphorie que nous nommons la joie. C’est cela le bonheur. Se connaître soi-même et offrir ce que nous sommes à nos frères et sœurs humains, pour le plaisir du partage, tout simplement.
C’est l’offrande amoureuse qui rend heureux, et non pas l’accumulation des biens matériels. Bien que ces derniers servent notre évolution puisqu’ils nous permettent de ressentir l’énergie d’abondance de l’Univers (alors que la pauvreté entretient les états de survie), ils ne combleront jamais le vide créé par la sensation de s’être éloigné de soi-même. Même l’atteinte de nos objectifs de vie personnels, aussi grandioses puissent-ils être, ne nous rendra pas heureux si ceux-ci sont choisis pour correspondre à des éléments extérieurs éloignés de ce que nous sommes vraiment (pour plaire ou pour prouver sa valeur par exemple).
Avoir une saine hygiène émotionnelle n’est pas la clé du bonheur, c’est la clé de l’équilibre et de la paix de l’Âme. C’est ce qui nous permet de rester calmes lorsque la tempête se présente. Le but de l’incarnation est de vivre l’état de joie qui est associé à la connaissance de soi et à l’offrande amoureuse. Mais ces états sont difficiles à vivre lorsque nous sommes sollicités par nos mémoires et les lourdeurs énergétiques de la densité.
Imaginez que nous puissions apprendre aux enfants à vivre leurs émotions avant de leur montrer le français et les mathématiques. Ils seraient ainsi capables de nommer ce qu’ils ressentent et de transformer leurs états. Et en touchant ainsi à leurs vulnérabilités, ils développeraient leurs grandeurs.
Tout se met graduellement en place pour que les humains de demain développent les qualités d’amour et d’accueil envers eux-mêmes et les autres, afin qu’une paix durable et réelle puisse prendre place sur notre planète. Mais en attendant que tous entreprennent ce parcours pour eux, nous sommes invités à ouvrir la voie en marchant nous-mêmes sur ce sentier. Par notre exemple, nous pouvons montrer le chemin aux autres qui voudront à leur tour emprunter la même route.
Je suis heureux d’avoir pu partager avec vous ce nouvel enseignement qui, je l’espère, saura vous inspirer sur votre chemin de maîtrise. Sur ce, je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent.
Salutations à tous
Simon Leclerc
… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle
Écrit le 25 novembre 2017, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com)
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