Message de Uriel transmis par FrèreK

Je suis Uriel, Ange de la Présence et Archange du Retournement. Bien-aimés de l’Un, avant que mon chant ne retentisse en votre cœur, posons-nous ensemble en le silence éternel des profondeurs et de la Vérité. En ce retournement, nous nous accueillons.

… Silence…

Bien-aimé de l’Un, je viens aujourd’hui proposer ma Présence en ta Présence, en les profondeurs et l’intime de qui tu es, et j’œuvre en toi afin de mettre fin aux mots et aux maux, afin de te permettre de retrouver ce que tu as toujours été au-delà de toute forme, comme au-delà de tout mot. Je viens réveiller en toi le verbe de la Vérité, celui qui te fait passer du superficiel au profond, de l’Illusion à la Vérité, t’amenant, au-delà de la forme comme au-delà des mondes, en ta demeure d’Éternité, là où nul mot ni nulle expression ne peut manquer dans le silence et la vacuité. Je viens assouplir et faciliter l’émergence en ce monde de ce que tu es au-delà de la forme, te donnant à éprouver la légèreté de la Vérité ainsi que la Joie nouvelle et inédite au sein de ce monde.

Alors en notre Présence Une, en cet espace où mes mots, au-delà de leur sens, n’ont qu’une seule direction, celle de toucher, au-delà de tout mot, le noyau de ton éternité, t’amenant à déposer les armes de la lutte et le bouclier obstruant la Vérité. Ce bouclier de ton mental, de tes joies et de tes peines en ce monde ne peuvent rivaliser avec la joie de la Liberté.

Alors je t’invite, en cet instant et dorénavant, en chaque temps comme en chaque lieu, où que tu te situes, au cœur de l’histoire comme en dehors de toute histoire, afin de te proclamer et de te déclamer l’ineffable de la Joie et l’ineffable de la Vérité qu’aucune vérité de ce monde ne saurait approcher ni même révéler.

Alors, je suis venu te proposer de t’accueillir en vérité, au-delà de la forme comme en toute forme, en ce monde comme en tout monde, et au-delà même des mondes les plus éthérés. Alors retourne-toi, là où il n’y a nul moment et nulle distance plus efficace que l’instant présent, où se révèle, dans le silence de ta personne et la vivification de ton âme, la vérité de l’Esprit, celui que tu es de manière préalable à la forme.

Je suis venu t’inviter, maintenant que tout ce qui devait être tranché l’a été, à cicatriser tes plaies et à sécher tes larmes, les remplaçant alors par les cicatrices indélébiles du Feu de l’Amour et par les larmes de joie de t’être enfin retrouvé.

Je suis venu t’inviter à cesser de nourrir ce qui est faux afin de ne plus jamais éprouver la faim ni la soif, afin qu’aucun de tes sens en ce monde ne puissent altérer les sens nouveaux, ceux de ton éternité. Là est ton couronnement, là où enfin tu peux dire par toi-même, en ton intime : « Je suis la Voie, je suis la Vérité et je suis la Vie », t’amener à constater et à réaliser qu’au-delà de ta personne il n’y a nulle autre personne, qu’au-delà de ton histoire il y a toutes les histoires, qui se résolvent sans histoire et sans peur en le principe ultime de l’Unité et de la Vérité, là où tout n’est que chant, là où tout n’est que silence, rythmant la conscience libre de voir et de vivre ce que bon lui semble, en n’oubliant jamais ce que tu es avant la forme.

Je viens réensemencer et réinformer l’intime de ton cœur, venant orner de ma Présence le retour de Celui qui vient dorénavant comme un voleur dans la nuit, venant te ravir en l’Esprit de Vérité et en la joie indéfectible et inconditionnée de cette légèreté et de cette beauté.

Alors, en quelque lieu où tu te tiennes, en quelque temps où tu m’entendes ou me lises, n’oublie pas qu’au-delà de tout ce qui est apparence formelle existe l’invisible, qui en ces temps te devient de plus en plus visible, te permettant alors de t’extraire du cauchemar ou du mauvais rêve de l’illusion de ce monde, t’amenant à t’affranchir de toute loi et de tout conditionnement voulu par ce monde ou par toi-même, car là où tu es, en vérité, il n’y a rien à vouloir, il n’y a rien à désirer, il n’y a non plus rien à prouver, parce qu’en cet intime de ton cœur, il n’y a que l’Évidence, il n’y a que ce qui est juste, là où aucune ombre ne peut être détectée ni même imaginée.

L’Archange Mikaël ayant transmis son flambeau me permet alors d’éclairer la chambre intime du silence, la chambre de ton éternité, là où tu vis, indépendamment de la forme ou de quelque expérience que ce soit, la félicité de ce qui jamais ne peut passer ou jamais ne peut mourir. Alors je m’adresse à toi qui renais de ses jours et qui renais de ses nuits, au sein de la lumière de la Vérité.

N’oublie pas qu’au-delà de ce que tu entends et au-delà de ce que tu comprends de mes mots et de mes silences, il y a surtout la fin de tous les mots et la fin de l’Illusion. Rappelle-toi, tu n’as besoin de rien d’autre, ni à emmener, ni à porter, ni à éliminer, juste à te reconnaître en la Vérité, là où aucune revendication de l’éphémère ne peut t’altérer ou te déplacer, là où le Feu Igné te consume en l’Amour ineffable du Christ, là où tu épouses et scelles le serment de la Vérité retrouvée, là où rien ne peut être ôté, là où rien ne peut être pris car tout y est don et tout y est Évidence et Transparence.

Alors le Feu Igné œuvre, venant consumer ce qui n’a plus lieu d’être au sein de la Vérité qui ne souffre aucune absence ni aucun mensonge, là où seule la Joie et l’Amour sont ton flambeau, là où la Joie et l’Amour ne sont pas travestis par quelque discours que ce soit, là où les mots ne peuvent t’atteindre, là où seul le silence met fin aux mots.

Laisse-toi te retourner avec évidence et avec grâce, là où tu te vois vraiment, au-delà des sens comme au-delà de la vue, là où tes yeux se dessillent, où nul mot ne peut chanter en ce monde la beauté de cette Vérité et où seul le Chœur des Anges en est le témoin, là où la mélodie de la Vie ne peut s’accommoder d’aucune entrave ni d’aucun cadre. Alors appelle-moi car je t’appelle. Alors réponds-moi comme je te réponds, avec la même proximité et la même évidence, là où il n’y a nulle limite, là où tous les impossibles deviennent la permanence.

Écoute et entends le Feu Igné qui crépite en scintillant en tes oreilles, piquetant ton corps de son effusion d’Amour. Là, immédiatement, sans effort et sans vouloir, se vit le retournement qui te conduit de manière inéluctable au retour en la Vérité, au retour en l’Évidence, là où nulle interrogation ne peut naître et où nul frein ne peut être actionné. Rejoins la légèreté antérieure à toute densité, rejoins la joie de l’Amour que tu es, qui ne connaît nulle contention et nul ornement.

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