par Bertrand Duhaime
Un bref retour sur les premiers jours de décembre rappelle que l’intensité énergétique croît progressivement, un phénomène qui n’est pas près de s’atténuer, surtout avec l’approche du solstice d’hiver. Peut-être vous semble-t-il qu’il se produise en surface de plus en plus de phénomènes étranges, tantôt merveilleux tantôt redoutables, mais ils n’ont rien de comparable à ceux qui se produisent dans les profondeurs de chaque être, qui révèlent de meilleures couleurs. Certes, ils font remonter à la surface les dernières scories réfractaires pour assurer leur dissolution dans la Lumière. Pourtant, en ce moment même, ce que vous voyez, observez, ressentez, tout ce dont vous faites concrètement l’expérience, n’a aucune commune mesure avec ce 
qui se passe d’heureux dans les plans subtils.
Vos actualités attestent les transformations par le Feu sacré par la recension des volcans, des feux de forêt, de l’embrasement du ciel au lever ou au coucher du soleil, des explosions de météorites dans le ciel. Oui, tous ces phénomènes confirment que tout ce qui n’a pas d’importance, comme tout ce qui ne comporte pas de vérité et de réalité, se consume de plus en plus vite. Les expériences illusoires de vos nombreuses incarnations se dissipent ou tournent en cendres, ce qui amène toujours plus de gens à s’éveiller, et de plus en plus rapidement, à la Vérité. D’anciennes créations disparaissent, de nouvelles se manifestent… Voilà la Vie cosmique en perpétuel mouvement!
Plusieurs des vôtres, peut-être même vous, ressentent que le Feu opère en leur propre être, le consumant, en éliminant ce qui est désuet, obsolète, anachronique, superficiel, artificiel, fantaisiste, tout ce qui se démontre hors d’Ordre, pour faire grandir en sincérité, en honnêteté, en franchise, en loyauté, en authenticité, bref en Vérité. Dans une allégorie, nous pourrions dire que les Feux de la Transformation font rage, à ce point, qu’ils commencent à brûler les plumes de la queue du Coq de Feu.
Vous trouvez là l’explication du fait que, bien que les Fêtes de fin d’année approchent, plusieurs n’ont pas le cœur à la fête, ils ont de moins en moins d’attrait pour les célébrations à l’ancienne, parce que, en quelque sorte, ils demeurent dans un état d’alerte élevée. Plutôt que de se sentir détendus, dépourvus de soucis, ils témoignent d’un grand sérieux, d’une certaine crainte, et ils se démontrent d’une conscience aiguë, presque extrême. Ils comprennent qu’ils ne peuvent engendrer l’harmonie avec les autres qu’en commençant par l’établir en eux. Comme ils comprennent que, s’ils aspirent à rétablir le Paradis terrestre, ils doivent commencer par démontrer qu’ils aspirent à un monde meilleur, particulièrement en déterminant clairement ce qu’ils entendent désormais démontrer ou créer.
Nous n’insisterons jamais assez sur le fait qu’il n’existe pas d’autres limites à votre puissance de transformation et à votre potentiel d’Illumination que celles que vous persistez à vous imposer, dans votre impossibilité de dépasser vos conceptions anciennes et de transcender les illusions, soit de passer de la linéarité à la multidimensionnalité.
Vos expériences dans le monde de la densité, un monde de dualité, d’apparente séparation, d’illusoire division, de présumées oppositions, compliquent votre retour à l’Unité : elles vous ont obnubilé, endurci, replié sur vous-même de sorte que vous avez oublié votre grandeur, votre splendeur et votre puissance. Vous les avez ensevelies sous de multiples couches de distorsions et de fausses croyances par rapport à la dynamique de la Vie totale, de la Vie cosmique. Pour cette raison, vous continuez de colorer et de conditionner toutes vos perceptions et vos relations de votre propre degré de négativité, donc de saboter votre existence qui pourrait, déjà, prendre une tournure si émerveillante. Vous ne parvenez plus à apprécier la Vie totale telle qu’elle est dans sa Beauté, sa Bonté, sa Bienfaisance et sa Magie.
Tant que vous continuerez à considérer le monde à travers vos verres fumés, plus ou moins opaques, vous ne comprendrez jamais que vous vivez et avez toujours vécu au Paradis, que vous n’en êtes sorti que par l’engendrement d’une fiction. Pourquoi? Parce que, dans votre crainte de continuer à errer en vain et à en souffrir, vous continuez à y voir surtout des limites, des problèmes, des échecs, des erreurs, des fautes, des péchés, des maux, des douleurs, des souffrances.
Peut-être avez-vous vous-même l’impression que la fin de l’année marquera, en quelque sorte, une ligne d’arrivée, le point d’aboutissement à une Réalité toute nouvelle. En pareil cas, plus ou moins consciemment, tous comprennent que c’est le moment, plus que jamais, de conserver leur concentration, de maintenir en tout temps leur attention sur la meilleure direction à suivre…
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